LocĂ©an absorbe environ 23 % des Ă©missions annuelles de CO2 d’origine humaine dans l’atmosphĂšre. Bien que cela ralentisse l’augmentation
En plus d’ĂȘtre utile, l’ocĂ©an est plein de bonnes surprises. En effet, comme c’est du genre profond il s’y niche des trucs insoupçonnĂ©s et parmi ces trucs insoupçonnĂ©s on trouve parfois des trĂ©sors. Or les trĂ©sors, ça vaut souvent une blindasse et en bons vĂ©naux oui je sais que c’est choquant mais vĂ©naux » c’est le pluriel de vĂ©nal » on vous raconte ici tout le pognon rĂ©cupĂ©rĂ© dans la flotte. Alors soyez sympas avec l’ocĂ©an svp. 1. Un petit pactole de 50 millions de dollars datant de la Seconde Guerre Mondiale a Ă©tĂ© repĂȘchĂ© au fond de l'ocĂ©an City of Cairo » n’est pas le seul cargo Ă  avoir coulĂ© durant la Seconde Guerre Mondiale mais c’est certainement celui qui valait le plus de tunasse. C’est du moins ce qu’a dĂ©couvert l’équipe franco-britannique qui, lors de son exploration au large de la Namibie en 2015, a retrouvĂ© 100 tonnes de pognon Ă  bord de l’épave. On parle littĂ©ralement de caisses d’argent que le cargo transportait et dont la valeur est estimĂ©e Ă  50 millions de dollars. Et je peux vous dire que ce n’était pas une mince affaire parce que le bordel chillait Ă  5150 mĂštres sous le niveau de la mer 2 kilomĂštres de plus que le Titanic. EXCLUSIF - Le Figaro raconte la dĂ©couverte de l'Ă©pave du navire britannique City of Cairo coulĂ© en 1942. Des centaines... Posted by Le Figaro on Monday, April 13, 2015 2. Un petit pactole de 3 milliards de dollars trouvĂ©s dans le fin fond de l'ocĂ©an Atlantique Pouaaaaaaah comment ça paraĂźt trop nul les 50 millions susmentionnĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de ça ! En plus il s’agit encore d’un cargo torpillĂ© pendant la Seconde Guerre Mondiale mauvais karma pour les cargo en 1942 et qui contenait JE VOUS LE DONNE EN MILLE des lingots de platine. 71 tonnes prĂ©cisĂ©ment provenant de l’Union SoviĂ©tique en direction des Etats-Unis pour l’achat d’armements. Mais le truc de ouf dans l’histoire c’est que ce trĂ©sor est toujours sous la flotte on sait pas trop oĂč. Gregg Brooks, un chercheur de trĂ©sor amĂ©ricain a bien retrouvĂ© l’épave au large du cap Cod mais on parle de tellement de tunes qu’il est assez dĂ©licat de faire remonter tout ce trĂ©sor Ă  la surface sans se faire dem’ par des pirates. Donc pour l’instant statu quo. Si vous ĂȘtes en dĂšche Ă  la fin du mois, je vous invite Ă  vous y rendre vous-mĂȘmes et gratter une lamelle de lingot, ça vous paiera bien un ou deux restos. 3. La coquette somme de 130 milliards de dollars au large de la CorĂ©e du Sud WHAAAAAAT ? OK je retire ce que j’ai dit sur le prĂ©cĂ©dent point, 3 milliards c’est trop de la daube du cul Ă  cĂŽtĂ© de 130 milliards n’importe quel mathĂ©maticien pourra vous le confirmer. VoilĂ  le topo en 2018 une sociĂ©tĂ© sud-corĂ©enne localise cette Ă©pave russe torpillĂ©e par la flotte japonaise en 1905 et contenant une montagne de piĂšces et de lingots d’or 14 000 tonnes. Et en mĂȘme temps, la sociĂ©tĂ© n’a fourni aucune preuve de la prĂ©sence de cette fortune donc Ă  l’heure actuelle on ne sait toujours pas si une telle somme se trouve dans le fin fond de l’ocĂ©an. Donc Ă  ce moment-lĂ  en fait moi aussi je peux dire qu’il y a une Ă©pave de bateau gonflable avec 30 balles dans le fin fond de la mer MĂ©diterranĂ©e que j’ai paumĂ© lors de mes derniĂšres vacances. 4. Un des 5 moteurs de Apollo 11 remontĂ© de 4000 mĂštres de profondeur Jeff Bezos, vous connaissez ? Bon eh bien en 2012 il a entrepris d’aller dĂ©nicher ce petit bijou qui a propulsĂ© la fusĂ©e de Neil Armstrong et Buzz Aldrin. A la base faut que Jeff Bezos il se calme parce que ce moteur, il appartient surtout Ă  la Nasa ouaich, aurais-je mĂȘme envie de rajouter pour appuyer mon propos. Bref, les trouvailles dĂ©nichĂ©es seront exposĂ©es dans un musĂ©e et askip ça couterait 10 millions de dollars ils le disent ici. Source 5. Encore un coup de torpille Ă  18 millions de dollars Sachez que les croisiĂšres Ă  bord de cargo n’étaient pas du tout recommandĂ©es durant la Seconde Guerre Mondiale, mais pas non plus durant la PremiĂšre. En effet, le bateau anglais Mantola s’est fait torpiller par les Allemands en 1917 et vla-ti pas qu’il transbahutait 20 tonnes d’argent. Alors dit comme ça, ça ne vous parle certainement pas beaucoup mais la somme est estimĂ©e Ă  18 millions de dollars aujourd’hui. Source. 6. Un lot de porcelaine Ming Ă  70 millions de dollars Attention, asseyez-vous, tenez-vous bien, par exemple Ă  l’accoudoir du canapĂ©. En 1580, un bateau de pĂȘcheurs chinois a coulĂ©. VoilĂ . Je sais que c’est un coup dur mais il fallait que vous le dise. Bref, ce petit navire de commerce chinois s’est dĂ©licatement dĂ©posĂ© Ă  50 mĂštres de profondeur au large de l’IndonĂ©sie et reposa en toute sĂ©rĂ©nitĂ© jusqu’à ce qu’on vienne en dĂ©nicher le dĂ©tectable butin des porcelaines Ming trĂšs trĂšs trĂšs chĂšres. VoilĂ , bisous. Source. 7. Encore un petit lot de vaisselle pas deg Ă  90 millions de dollars Dans ce point on ne pas parler de poutre mais on va parler de boutre, qui est le nom donnĂ© aux navires arabes qui naviguent dans la mer Rouge, le long de la cĂŽte orientale d’Afrique et dans le golfe Persique selon le Larousse. BREF. On a donc remis la main sur un boutre appelĂ© Belitung datant du 9e siĂšcle mais pas n’importe quel boutre puisque ce boutre lĂ , Ă©tait un sacrĂ© boutre-en-train dĂ©jĂ , et contenait 60 000 objets en or datant de la dynastie Tang ma dynastie pref perso. 8. Pas loin de 180 millions de dollars dans les entrailles de l'Ă©pave d'AnticythĂšre Au large de l’ile d’AnticythĂšre en GrĂšce, on a trouvĂ© une petite Ă©pave bien lustrĂ©e au sein de laquelle zonaient des statues grecques antiques vieilles de 2100 ans. Des archĂ©ologues armĂ©s de leur bonne humeur et surtout de dĂ©tecteurs de mĂ©taux ont pu Ă©tablir ceci. Et mĂȘme que tout ce joli petit butin avoisinerait les 180 millions de dollars comme cela est indiquĂ© ici si jamais vous pensez que je mens. Source. Saviez-vous que quotidiennement le corps produit litres de salive ? Pour ma part je la conserve dans une bouteille que je jette chaque jour Ă  la mer dans l’espoir qu’un jour aussi les gĂ©nĂ©rations futures trouvent de beaux trĂ©sors ocĂ©aniques. Source The Richest budgĂ©tairesĂ©tablis Ă  la fin des annĂ©es 1970s suggĂ©raient des flux hydrothermaux du mĂȘme ordre de grandeur que les apports continentaux (Edmond et al., 1979). De nos jours, le bilan Ă©lĂ©-mentaire de l’ocĂ©an est constamment remis en question en raison des progrĂšs des observations. L’une des missions fondamentales des ocĂ©ano-graphes est de quantifier les apports Description de l’éditeur Cauchemar d’une mĂšre, suspense Ă©motionnel un roman mĂ©ticuleux, sincĂšre et fort ! » L’ExpressLe livre Ben, ĂągĂ© de trois ans, a disparu. Trop vite, la police confirme l’inacceptable Ă  sa mĂšre, Beth Cappadora les recherches seront vaines. S’ensuivent alors de sombres annĂ©es oĂč chacun des membres de la famille voit sa vie transformĂ©e par ce terrible drame Beth s’est rĂ©fugiĂ©e dans la brume des tranquillisants et Pat, son mari, dans le travail. Le plus prĂ©occupant reste Vincent, l’aĂźnĂ© de leurs enfants, qui s’enfonce dans la petite dĂ©linquance. Neuf annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es et aujourd’hui tout le monde fait semblant de vivre. Mais un Ă©vĂšnement incroyable se produit un adolescent sonne Ă  la porte, Beth lui ouvre. Il ressemble tant Ă  Ben qu’elle ne peut s’empĂȘcher de reprendre Jacquelyn Mitchard est journaliste deux fois nominĂ©e pour le prix Pulitzer du journalisme et auteur de best-sellers internationaux. Aussi profond que l’ocĂ©an, Tant de choses Ă  vous dire, Douze fois chĂ©ri et Un Ă©tĂ© pas comme les autres font partie de ces succĂšs littĂ©raires, traduits dans plus de quinze pays, tout comme ses nombreux essais et romans pour la jeunesse. Aussi profond que l’ocĂ©an, Ă©crit suite au dĂ©cĂšs de son premier mari, est un best-seller mondial vendu Ă  plus de cinq millions d’exemplaires, qui est restĂ© pendant trois mois en tĂȘte de la liste des best-sellers du New York Times. Il a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma avec Michelle Pfeiffer et Whoopi Goldberg dans les rĂŽles principaux. Jacquelyn Mitchard vit actuellement au cap Cod, sur la cĂŽte est des États-Unis avec son mari et leurs neuf enfants. GENRE Romance SORTIE 2014 23 mai LANGUE FR Français LONGUEUR 432 Pages ÉDITIONS Editions des Deux Terres TAILLE 2,5 Mo Plus de livres par Jacquelyn Mitchard
Sonimpact avec la surface terrestre est aujourd'hui observable au fin fond de l'océan. Un tsunami géant. C'est ce qu'a causé l'impact de l'astéroïde géant qui a
Aussi profond que l'ocĂ©an News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 2,9 714 notes dont 54 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis La vie de Beth Cappadora, mĂšre aimante et dĂ©vouĂ©e, bascule dans une terrible angoisse le jour oĂč Ben, son fils de trois ans, disparaĂźt dans la bousculade du hall d'un hĂŽtel oĂč elle assistait Ă  une rĂ©union d'anciens camarades de lycĂ©e. Les recherches ne donnent rien. Pour Beth, son mari Pat et leurs deux autres enfants, les heures d'insoutenable attente deviennent des jours, des semaines puis des mois. Pendant prĂšs de dix ans, la vie s'Ă©coule pĂ©niblement jusqu'Ă  ce qu'un jeune garçon vienne frapper Ă  la porte des Cappadora, Beth est convaincue qu'il s'agit de Ben. Regarder ce film Acheter ou louer sur CANAL VOD PremiereMax Location dĂšs 1,99 € VIVA Location dĂšs 1,99 € Canal VOD Location dĂšs 2,99 € HD Voir toutes les offres VODService proposĂ© par Bande-annonce 146 DerniĂšres news Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critique Presse Le Figaro Le Figaroscope PremiĂšre L'Express Le Monde Le Parisien CinĂ© Live TĂ©lĂ©rama Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 8 articles de presse Critiques Spectateurs Un film qui m'a marquĂ© par la justesse des dialogues et l'excellent scĂ©nario.. C'est l'histoire d'une mĂšre et de l'amour qu'elle ressent pour son fils qui lui a Ă©tĂ© enlevĂ©.. L'interprĂ©tation de Michelle Pfeiffer est remarquable, et on notera la prĂ©sence de Whoopi Goldberg. Un film Ă  voir en famille ! Un mĂ©lodrame puissant et touchant , et comme d'habitude Michelle Pfeiffer est Ă©norme dans son interprĂ©tation . Un trĂšs bon scĂ©nario ou l'on emmĂšne le spectateur dans de multiples horizons Ă  travers les Ă©tats d'ames de chacun , tout les acteurs sont excellents dans leurs rĂŽle , MĂ©lo pas trĂšs original, trop long Ă  mon goĂ»t, et qui se veut larmoyant comme beaucoup de films amĂ©ricains de l'Ă©poque. Michelle Pfeiffer est crĂ©dible comme toujours, mais n'arrive pas Ă  sauver ce film qui est plutĂŽt de genre tĂ©lĂ©film. Passez votre chemin ! 54 Critiques Spectateurs Photos Secrets de tournage Ulu Grosbard prĂ©cise "Je n'hĂ©site jamais Ă  rejeter un projet quand il ne me touche pas. LĂ , je suis tombĂ© amoureux du livre. Il m'a profondĂ©ment Ă©mu. L'histoire d'un couple qui se montre capable de surmonter la perte d'un enfant, et le caprice du destin qui le leur rend neuf ans plus tard... C'est comme si un miracle s'Ă©tait produit, mais ensuite on rĂ©alise que ce miracle est en fait une nouvelle source de problĂšmes ... Cette histoire comporte de multiples fac Lire plus Le mĂȘme thĂšme dans un autre film... Sur un sujet identique, celle d'un enfant qui revient chez lui quelques annĂ©es aprĂšs sa disparition, Agnieszka Holland a rĂ©alisĂ© en 1992 Olivier, Olivier,GrĂ©goire Colin, Brigitte RoĂŒan, François Cluzet, Jean-François StĂ©venin. Jonathan Jackson "Vincent Cappadora" C'est aprĂšs avoir visitĂ© les studios Universal Ă  Hollywood en 1991 que Jonathan Jackson dĂ©cide de devenir acteur. AprĂšs trois rĂŽles dans des films publicitaires, il se voit confier celui de Lucky dans la sĂ©rie Ă  succĂšs "General Hospital", pour laquelle il obtient l'Emmy du Meilleur Jeune Acteur en 1995 et 1997. ParallĂšlement, Jonathan Jackson a jouĂ© dans Sauvez Willy et The new kid. 6 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© Distributeur - AnnĂ©e de production 1999 Date de sortie DVD - Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD 30/04/2012 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 6 anecdotes Budget 40 000 000 $ Langues Anglais Format production 35 mm Couleur Couleur Format audio SDDS Format de projection 1 N° de Visa - Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires

Leseaux profondes ne se rĂ©chauffent donc pas ? L'ocĂ©an : Pas beaucoup. Je ne vais pas vous apprendre que l'eau chauffe moins facilement que l' air, tout de mĂȘme.Quand vous prenez un bain chez

Le dernier spĂ©cial rapport du GIEC souligne l’urgence d’une action rĂ©solue, rapide, coordonnĂ©e et durable afin d’endiguer des changements durables et sans prĂ©cĂ©dent de l’ocĂ©an et de la cryosphĂšre. Le rapport montre les bĂ©nĂ©fices d'une adaptation ambitieuse et efficace au service du dĂ©veloppement durable et, inversement, la croissance exponentielle des coĂ»ts et les risques d'une action tardive. L'objectif de ce rapport spĂ©cial sur l’ocĂ©an et la cryosphĂšre est de faire un Ă©tat des lieux de la connaissance des processus physiques et des impacts du changement climatique sur les Ă©cosystĂšmes ocĂ©aniques, cĂŽtiers, polaires et d'altitude. Il Ă©value aussi les consĂ©quences sur les communautĂ©s humaines, comment les services rendus par ces milieux sont affectĂ©s, et les options d’adaptation Ă  ces changements. La richesse du rapport est de croiser l’expertises de plusieurs groupes de travail du GIEC bases physiques, impacts, adaptation
, pour en faire de vĂ©ritables outils d’aide Ă  la dĂ©cision publique et privĂ©e. Le rapport montre comment l’apport des connaissances scientifiques aux savoirs locaux et autochtones facilite l’élaboration d’options appropriĂ©es de gestion des risques liĂ©s au changement climatique, ainsi que l’amĂ©lioration de la rĂ©silience des sociĂ©tĂ©s. L’ocĂ©an et la cryosphĂšre sont au cƓur du climat L'ocĂ©an est au cƓur du systĂšme climatique. La quantitĂ© de chaleur qu'il peut stocker est trĂšs Ă©levĂ©e. Cette inertie de l’ocĂ©an en fait un gardien des Ă©quilibres thermiques de la planĂšte et une source majeure de variations lentes du climat, de la saison au millĂ©naire. L'ocĂ©an stocke Ă©galement une trĂšs grande quantitĂ© de carbone - environ 38 000 gigatonnes Gt, soit 16 fois plus que l'ensemble des plantes terrestres et des sols, et environ 60 fois plus que l'atmosphĂšre. La cryosphĂšre se compose de glace et de neige sous diffĂ©rentes formes la glace de mer flottant sur l'ocĂ©an et formĂ©e d'eau de mer gelĂ©e, les glaciers terrestres, les deux calottes glaciaires Groenland et Antarctique, le pergĂ©lisol du sol gelĂ© en permanence, la neige saisonniĂšre sur les continents, et les lacs et riviĂšres gelĂ©s. La cryosphĂšre fait partie du cycle de l’eau et du carbone et influence le climat de nombreuses façons. L'ocĂ©an et la cryosphĂšre sont importants pour nous La vie des humains, des animaux et de la biosphĂšre est Ă©troitement liĂ©e Ă  l'ocĂ©an et Ă  la cryosphĂšre. De nombreuses mĂ©gapoles du monde, dont Tokyo, Bangkok et New York, sont situĂ©es en bord de mer et, en 2010, environ 30 % des humains vivait Ă  moins de 100 km de l'ocĂ©an. Environ 10 % des habitants de la planĂšte habite en haute montagne, tandis qu'environ 4 millions de personnes, dont des peuples autochtones, vivent autour de l’Arctique. Aujourd'hui, sur les 40 milliards de tonnes de CO2 Ă©mises chaque annĂ©e par l'activitĂ© humaine, moins de 50% restent dans l'atmosphĂšre. Le reste est absorbĂ© en parts Ă  peu prĂšs Ă©gales par la vĂ©gĂ©tation terrestre et par l'ocĂ©an. Sans ces deux puits » de carbone, le rĂ©chauffement planĂ©taire serait dĂ©jĂ  bien supĂ©rieur Ă  1°C par rapport Ă  l’ùre prĂ©industrielle. GrĂące Ă  son Ă©norme capacitĂ© calorifique, l’ocĂ©an absorbe plus de 90 % de la chaleur supplĂ©mentaire gĂ©nĂ©rĂ©e par le rĂ©chauffement climatique. Bien qu'ils soient bĂ©nĂ©fiques Ă  certains Ă©gards, ces deux services de rĂ©gulation ocĂ©aniques ont d'autres consĂ©quences nĂ©gatives, comme la montĂ©e du niveau des mers ou l’acidification de l’ocĂ©an. L'ocĂ©an et la cryosphĂšre fournissent Ă©galement des ressources, notamment en nourriture, en eau et en Ă©nergie. La pĂȘche constitue une source alimentaire essentielle, le poisson et les mollusques et crustacĂ©s reprĂ©sentant plus de 50 % des protĂ©ines animales consommĂ©es dans de nombreux pays en dĂ©veloppement. L’appĂ©tit pour les ressources marines a triplĂ© depuis les annĂ©es 1970. L'ocĂ©an et de la cryosphĂšre fournissent des emplois dans la pĂȘche et les loisirs, entretiennent des traditions, des cultures locales et des croyances religieuses concernant, par exemple, les glaciers de haute montagne. Et nombre d’entre nous sont personnellement attachĂ©s Ă  ces milieux. La biodiversitĂ© ocĂ©anique est foisonnante, par exemple dans les Ă©cosystĂšmes des rĂ©cifs coralliens. Les algues unicellulaires microscopiques appelĂ©es phytoplancton forment la base de la plupart des rĂ©seaux alimentaires marins et sont consommĂ©es par des animaux microscopiques appelĂ©s zooplancton. Au sommet de cette chaĂźne se trouvent des mammifĂšres marins, comme les phoques et les requins. La diversitĂ© des espĂšces maintient les fonctions des Ă©cosystĂšmes, mais chaque Ă©cosystĂšme a ses propres organismes clĂ©s en jeu. Pour les rĂ©cifs coralliens, il s'agit, outre les coraux, des algues, des vers, des mollusques, des Ă©ponges, des oursins et des poissons. L’ocĂ©an et la cryosphere changent en rĂ©ponse au changement climatique Les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre d'origine humaine renforcent l'effet de serre naturel de la planĂšte et entraĂźnent un rĂ©chauffement global, qui atteint aujourd’hui 1oC. L’ocĂ©an et la cryosphere changent rapidement sous l’effet de cette perturbation majeure. La fonte des glaciers et des calottes glaciaires. À quelques exceptions prĂšs, les 200,000 glaciers prĂ©sents sur la planĂšte fondent et se rĂ©trĂ©cissent. Au fur et Ă  mesure que la tempĂ©rature atmosphĂ©rique augmente, la surface des calottes glaciaires et des glaciers fond. Dans la plupart des cas, les calottes glaciaires et les glaciers rĂ©agissent lentement Ă  la tempĂ©rature. En consĂ©quence ils continueront de fondre pendant des siĂšcles, voire des millĂ©naires, mĂȘme aprĂšs que la tempĂ©rature globale ait cessĂ© d'augmenter. L'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer. Le niveau moyen de la mer a augmentĂ© d'environ 15 cm depuis 1900, et le rythme s'accĂ©lĂšre de 1,4 Ă  3,6 mm/an pendant cette pĂ©riode. L'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer rĂ©sulte d'une augmentation du volume de l'ocĂ©an due Ă  deux facteurs principaux 1 l'ajout d'eau Ă  l'ocĂ©an Ă  la suite de la fonte des glaciers continentaux et des calottes glaciaires, et 2 l’expansion de l'eau de mer Ă  mesure que l'ocĂ©an se rĂ©chauffe expansion thermique - l'eau plus chaude occupant plus de volume. Environ la moitiĂ© de l'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer observĂ©e depuis les annĂ©es 1990 a Ă©tĂ© causĂ©e par l'expansion thermique, et l'autre moitiĂ© par la fonte des glaces sur terre, bien que ce deuxiĂšme facteur soit maintenant dominant. Le niveau de la mer continuera de monter lentement pendant des siĂšcles aprĂšs l'arrĂȘt du rĂ©chauffement planĂ©taire. Selon les projections, le niveau moyen de la mer devrait encore augmenter de 20 cm Ă  plus d'un mĂštre d'ici la fin du siĂšcle, selon la quantitĂ© de gaz Ă  effet de serre que nous Ă©mettrons et la rapiditĂ© avec laquelle les calottes glaciaires polaires rĂ©pondront. Dans ce rapport la fourchette haute des prĂ©visions a Ă©tĂ© revue Ă  la hausse par rapport aux prĂ©cĂ©dents rapports grĂące Ă  une meilleure comprĂ©hension de la fonte de l’Antarctique. A l'Ă©chelle locale, cette hausse peut-ĂȘtre plus importante. Elle est aussi cause d’une augmentation observĂ©e et prĂ©vue pour le futur de la frĂ©quence des Ă©vĂšnement extrĂȘmes comme les vagues et surcotes dues aux tempĂȘtes. Glace de mer. Bien qu'elle ne contribue pas Ă  l'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer, une perte rapide de la glace de mer estivale dans l'Arctique a Ă©tĂ© observĂ©e au cours des derniĂšres dĂ©cennies. La couverture de glace en fin d’étĂ© a diminuĂ© d'environ 40 % depuis 1980. Outre la couverture, l'Ăąge et l'Ă©paisseur de la glace ont Ă©galement diminuĂ©. En 40 ans, 90% de la glace ancienne de plus de 5 ans, ayant survĂ©cu Ă  plusieurs saisons de fonte estivale a disparu. Enfin, la glace de mer dans le centre de l'Arctique n'a plus qu'un quart de l'Ă©paisseur qu'elle avait en 1975 1,25 m contre 3,5 m. RĂ©chauffement de l’ocĂ©an et perte d’oxygĂšne. La hausse des tempĂ©ratures modifie la structure physique de l'ocĂ©an et affecte la vie marine. Puisque l'ocĂ©an est chauffĂ© par le haut, la surface moins dense de l'ocĂ©an se rĂ©chauffe plus rapidement que les couches plus profondes et plus denses. Cela augmente sa stabilitĂ© et le rend moins facilement pĂ©nĂ©trable, rendant difficile le mĂ©lange des nutriments des eaux plus profondes vers la couche superficielle, pauvre en nutriments. Cela entraĂźne aussi une diminution de l'apport d'oxygĂšne aux couches plus profondes Ă  partir des eaux de surface riches en oxygĂšne dĂ©soxygĂ©nation. Les 1000 mĂštres supĂ©rieurs de l'ocĂ©an ont perdu 0,5 Ă  3 % de leur teneur en oxygĂšne depuis 1970. En 40 ans, les rĂ©gions dĂ©pourvues d’oxygĂšnes ont augmentĂ© de 5%, rendant les conditions de vie difficiles ou impossibles pour de nombreuses espĂšces. Vagues de chaleur marines. En plus de ces changements graduels, on observe de plus en plus d'Ă©vĂ©nements extrĂȘmes de tempĂ©rature ocĂ©anique, connus sous le nom de vagues de chaleur marines. En 40 ans les vagues de chaleur marine ont devenues deux fois plus frĂ©quentes, sont plus longues et plus intense. Suivant les scenarios la frĂ©quence des vagues de chaleur marines sera multipliĂ©e de 20 Ă  50 fois en 2100. Ces Ă©pisodes peuvent Ă©galement entraĂźner un blanchissement massif des coraux voir, ensuite, leur mortalitĂ©, comme cela s'est produit entre 2014 et 2017 dans le cadre d'un Ă©vĂ©nement d’ampleur globale oĂč 75 % des rĂ©cifs ont Ă©tĂ© touchĂ©s. Cette tendance devrait se poursuivre, puisque 75% des rĂ©cifs coralliens sont menacĂ©s de disparition si le rĂ©chauffement dĂ©passe 1,5°C. Acidification. L'absorption de CO2 d'origine humaine rend l'ocĂ©an plus acide. En se dissolvant dans l'eau de mer, le CO2 forme de l'acide carbonique, qui augmente l'aciditĂ© de l'ocĂ©an. Ceci a un impact nĂ©gatif sur les organismes marins calcifiants tels que les mollusques et les coraux. Des espĂšces qui se l’influence des impacts dĂ©crits ci-dessus, l’aire de rĂ©partition gĂ©ographique des espĂšces terrestres et ocĂ©aniques changent. Elles se dĂ©placent soit en altitude sur les continents soit vers les rĂ©gions polaires, afin de rester dans leur environnement climatique optimal. Par exemple, dans l'ocĂ©an, de nombreuses espĂšces se dĂ©placent vers les pĂŽles, Ă  raison d’environ 5 km par an. Ces changements ont un impact sur les Ă©cosystĂšmes et sur nous Le changement climatique modifie l'ocĂ©an et la cryosphĂšre, ce qui crĂ©e des risques pour les humains et les Ă©cosystĂšmes, qui peuvent affecter les ressources, les emplois, les moyens de subsistance, les cultures et la santĂ©. Les sociĂ©tĂ©s et les Ă©cosystĂšmes sont exposĂ©s Ă  de multiples menaces ocĂ©aniques et cryosphĂ©riques liĂ©es au climat, notamment des impacts de tempĂȘtes accrus, des vagues de chaleur marine plus frĂ©quentes, la fonte de la glace de mer et le dĂ©gel du pergĂ©lisol. Avec l'Ă©lĂ©vation du niveau moyen des mers, de plus en plus de zones sont exposĂ©es aux inondations, qu'il s'agisse d'Ă©vĂ©nements rĂ©currents dus aux marĂ©es, ou extrĂȘmes comme les surcotes dues aux tempĂȘtes. Les extrĂȘmes de niveau de la mer, qui sont actuellement rares par exemple les inondations centenaires, deviendront de plus en plus frĂ©quents au cours de ce siĂšcle pour atteindre dans certains cas une occurrence annuelle. La perte de la cryosphĂšre affecte les habitants de l'Arctique et des rĂ©gions de haute montagne de façon essentiellement nĂ©gative, avec des impacts sur les rĂ©serves d'eau douce, l'hydroĂ©lectricitĂ©, les infrastructures, les transports, l’approvisionnement alimentaire, le tourisme et les loisirs, la santĂ© et le bien-ĂȘtre, la culture et les valeurs sociales, avec des impacts et bĂ©nĂ©fices inĂ©galement rĂ©partis parmi les populations. Il existe de nombreuses intersections entre les Objectifs du DĂ©veloppement Durable de l’ONU et le changement climatique. Par exemple, la diminution des prises de poisson due au changement climatique affectera le revenu, les moyens de subsistance et la sĂ©curitĂ© alimentaire des communautĂ©s dĂ©pendantes de la pĂȘche. Dans les tropiques, 500 millions de personnes dĂ©pendent des Ă©cosystĂšmes liĂ©s aux rĂ©cifs coralliens et seront gravement touchĂ©es s’ils subissent des dommages permanents. Les changements dans l'ocĂ©an et la cryosphĂšre peuvent Ă©galement affecter l'identitĂ© culturelle et le bien-ĂȘtre des humains. Nous pouvons agir pour rĂ©duire ces impacts en s’adaptant et en rĂ©duisant nos Ă©missions de gaz Ă  effet de serre Comme l’analyse la derniĂšre partie du rapport du SROCC, la lutte contre le changement climatique peut Ă©galement soutenir le dĂ©veloppement durable, si elle s’attache Ă  distribuer Ă©quitablement la responsabilitĂ© de l'action, ainsi que les pertes et les gains dĂ©coulant des choix sociĂ©taux. Un dĂ©fi majeur est le dĂ©veloppement de capacitĂ©s d’adaptation et de gouvernance Ă  la hauteur des enjeux, en particulier dans les pays les plus vulnĂ©rables. De nombreuses options existent comme la protection et la restauration des Ă©cosystĂšmes, des solutions et une gestion qui s’inspirent de leur fonctionnement naturel, par exemple pour l’exploitation de ressources renouvelables, et la rĂ©duction des nombreuses sources de pollution locale. Le rapport analyse l’existence de nombreuses contraintes, qu’elles soient Ă©cologiques, financiĂšres, institutionnelles ou de gouvernance, qui peuvent ĂȘtre autant de limites Ă  l’adaptation. En particulier, limiter la vulnĂ©rabilitĂ© due Ă  l’augmentation du niveau de la mer et de la frĂ©quence des Ă©vĂ©nements extrĂȘmes associĂ©s demande une analyse locale et intĂ©grĂ©e spĂ©cifique Ă  chaque territoire menacĂ©. En conclusion Ce nouveau rapport du GIEC est conçu pour que de nombreux acteurs s’en emparent et, s’appropriant ses conclusions scientifiques,l’utilisent comme un outil de vie dĂ©mocratique et d’aide Ă  la dĂ©cision Ă©clairĂ©e. Il montre en dĂ©tail que l’inaction limite fortement les options d’adaptation,insistant sur l’urgence d’une action rĂ©solue, rapide, coordonnĂ©e et durable. Enfin, c’est le premier rapport du GIEC qui soulignel’importance de l’éducation, pour les jeunes comme les moins jeunes, comme prĂ©alable Ă  un engagement pour prĂ©server notre environnement. Les travaux de l’Institut Pierre-Simon Laplace IPSL L’IPSL contribue depuis 30 ans aux travaux du GIEC aussi bien par la participation d’experts en sciences du climat de ses laboratoires, que par la mise en Ɠuvre de rĂ©seaux d’observations et de surveillance du climat composition atmosphĂ©rique, rayonnement, nuages, 
 ou encore par la rĂ©alisation de simulations climatiques sur lesquelles se basent les Ă©tudes sur le changement climatique. L’institut participe Ă  tous les grands programmes internationaux d’étude du climat. L’IPSL rĂ©alise de nombreuses Ă©tudes publiĂ©es dans des revues spĂ©cialisĂ©es qui figurent parmi les travaux sur le climat qui constituent la base des rapports du GIEC. Éric Guilyardi est chercheur au Laboratoire d’OcĂ©anographie et du Climat LOCEAN-IPSL , il a Ă©tĂ© Auteur Principal du 5Ăšme rapport du GIEC et a participĂ© Ă  la relecture gouvernementale du SROCC. L’IPSL, qui regroupe les laboratoires franciliens sur l’étude des processus climatiques, dĂ©veloppe principalement ses travaux sur les sciences naturelles du climat, en collaboration Ă©troite avec les autres disciplines. Depuis quelques annĂ©es, l’IPSL dĂ©veloppe Ă©galement un certain nombre d’études sur les impacts du changement climatique, sur les Ă©cosystĂšmes marins et terrestres, l’agriculture, les infrastructures, l’énergie et d’autres domaines. A travers des collaborations interdisciplinaires larges, l’IPSL apporte son expertise Ă  des projets visant Ă  dĂ©finir l’adaptation d’une rĂ©gion comme par exemple la Nouvelle Aquitaine Rapport Acclimaterra, ou Ă  des projets de communication ou d’éducation comme le Train du Climat, le site Le climat en questions, ou l’Office for Climate Education. Enfin, l’IPSL est porteur d’une École Universitaire de Recherche IPSL-Climate Graduate School pour dĂ©velopper les formations sur le climat. Contacts Eric Guilyardi , LOCEAN-IPSL ValĂ©rie Masson-Delmotte , LSCE-IPSL Service de Communication IPSL - Isabelle Genau / Marie Pinhas-Diena / Catherine Senior
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Dossier OcĂ©ans et littoralMagazine N°575 Mai 2002Par Jean-François MINSTER 70 L'ocĂ©an est une composante clĂ© du systĂšme Terre. Il est partie prenante des transports de chaleur, d'eau ou de carbone sur notre planĂšte. Interagissant de façon mĂ©canique et thermodynamique avec l'atmosphĂšre, il joue un rĂŽle essentiel dans les fluctuations naturelles du climat, c'est-Ă -dire les fluctuations physiques et chimiques du systĂšme Terre aux Ă©chelles de temps allant de la saison aux millĂ©naires, et aux Ă©chelles d'espace allant du continent Ă  celle du globe. Plus encore que l'atmosphĂšre, il est le siĂšge de couplages entre phĂ©nomĂšnes physiques, chimiques, biologiques et de l'Ă©cosystĂšme, qui font de notre planĂšte une machine intĂ©grĂ©e. Il est donc inĂ©vitable que l'ocĂ©an joue un rĂŽle fondamental dans la question du changement climatique qui apparaĂźt probablement en consĂ©quence Ă  l'effet de serre induit par les rejets humains de gaz absorbant les rayonnements infrarouges dans l'atmosphĂšre. Mais quel est ce rĂŽle ? Je vais tenter d'en donner une brĂšve description en rappelant quelques Ă©lĂ©ments de base du fonctionnement de l'ocĂ©an puis en montrant comment il peut ĂȘtre perturbĂ© par l'effet de serre d'origine anthropique. L'ocĂ©an est une machine thermodynamique Dans les zones tropicales, l'ocĂ©an reçoit Ă  sa surface plus de chaleur du soleil qu'il n'en perd vers l'atmosphĂšre par rayonnement infrarouge, par transfert de chaleur latente ou encore par simple conduction. Au contraire, dans les hautes latitudes, il se refroidit vers l'atmosphĂšre, parce que le flux de chaleur du soleil est beaucoup plus faible. En moyenne annuelle, le bilan net rĂ©gional est de l'ordre de 50 W/m2 dans chaque sens. Ces excĂšs ou dĂ©ficits rĂ©gionaux sont Ă©quilibrĂ©s par des transports de chaleur de l'Ă©quateur vers les pĂŽles, qui sont effectuĂ©s par les courants ocĂ©aniques. Ces transports sont de l'ordre de 5 x 1015 W vers 40° de latitude ; ils sont comparables Ă  ceux de l'atmosphĂšre, et de l'ordre de 100 fois le total de l'Ă©nergie produite par l'homme. L'ocĂ©an n'est chauffĂ© que par sa surface, ce qui fait qu'il est stratifiĂ©, avec de l'eau chaude en surface et de l'eau froide au fond. Ce transport de chaleur implique qu'en moyenne de l'eau chaude se dĂ©place de l'Ă©quateur vers les pĂŽles, tandis que de l'eau froide revient vers l'Ă©quateur. Le premier flux se fait pour l'essentiel Ă  la surface de l'ocĂ©an, par l'intermĂ©diaire des grands courants comme le Gulf Stream. Ces derniers s'Ă©coulent vers les pĂŽles, Ă  l'ouest des bassins ocĂ©aniques, sous forme de veines relativement Ă©troites quelques centaines de kilomĂštres et de plusieurs centaines de mĂštres de profondeur, Ă  des vitesses de l'ordre de 1 m/s. Le flux d'eau froide se fait soit en " subsurface " c'est-Ă -dire quelques centaines de mĂštres de profondeur, plutĂŽt Ă  l'est des bassins, soit en profondeur plusieurs milliers de mĂštres de profondeur. Le deuxiĂšme phĂ©nomĂšne s'appelle la circulation thermohaline il rĂ©sulte du fait que les eaux de surface, quand elles se refroidissent, deviennent denses et coulent vers les profondeurs de l'ocĂ©an ; cela arrive plus particuliĂšrement Ă  la fin de l'hiver aux trĂšs hautes latitudes et lorsque les eaux sont dĂ©jĂ  denses parce que relativement salĂ©es. Les eaux profondes s'Ă©coulent alors Ă  faible vitesse Ă  l'Ă©chelle du globe, en remplissant les bassins ocĂ©aniques profonds. Ainsi, on sait identifier la trace d'eaux ayant quittĂ© la surface de l'ocĂ©an en mer de NorvĂšge, jusque dans le Pacifique Nord, plus de mille ans plus tard. Pour expliquer les courants ocĂ©aniques, il faut prendre en compte Ă©galement l'effet mĂ©canique du vent, qui entraĂźne les couches de surface des ocĂ©ans une centaine de mĂštres, pour fixer les idĂ©es. Pour donner un exemple, dans les zones tempĂ©rĂ©es, ces dĂ©rives de surface empilent les eaux au milieu des bassins ocĂ©aniques et crĂ©ent des gradients horizontaux de pression dans l'ocĂ©an. En rĂ©ponse Ă  ces gradients de pression, les eaux se mettent en mouvement dans toute la colonne d'eau. En fait, comme notre planĂšte est une sphĂšre en rotation, ces mouvements se font autour des hautes ou basses pressions de l'ocĂ©an, tout comme les vents tournent autour des hautes pressions ou des dĂ©pressions de l'atmosphĂšre ; les forces de Coriolis, liĂ©es Ă  la rotation de la Terre, Ă©quilibrent ces gradients de pression. C'est ainsi que le Gulf Stream fait une grande boucle autour de la mer des Sargasses. Il transporte de trĂšs grandes quantitĂ©s d'eau par exemple, au sud de Terre-Neuve, ce transport atteint 100 x 106 m3/s, soit 100 fois le total des riviĂšres de la Terre ! L'ocĂ©an physique couple les diffĂ©rents compartiments du systĂšme Terre L'ocĂ©an est un systĂšme thermodynamique et un rĂ©acteur biogĂ©ochimique couplant ocĂ©an, glaces de mer et atmosphĂšre. D'une part, les grandes quantitĂ©s de chaleur transportĂ©es par l'ocĂ©an sont Ă©vacuĂ©es vers l'atmosphĂšre. Elles contribuent donc au fonctionnement dynamique de celle-ci, c'est-Ă -dire Ă  ses flux de chaleur et Ă  ses vents
 qui affectent les courants ocĂ©aniques. De mĂȘme, ces Ă©changes de chaleur entre ocĂ©an et atmosphĂšre dĂ©terminent l'Ă©tendue des glaces de mer, car celles-ci se forment quand les eaux de surface se refroidissent suffisamment. Or, les glaces de mer dĂ©terminent en retour ce bilan d'Ă©change de chaleur, parce qu'elles rĂ©flĂ©chissent la lumiĂšre du soleil bien mieux que l'eau de mer et parce qu'elles forment des couches isolantes. D'autre part, l'ocĂ©an contrĂŽle le cycle de l'eau sur Terre les Ă©changes de chaleur entre ocĂ©an et atmosphĂšre se font en grande partie sous forme de transfert de chaleur latente, lorsque l'eau de l'ocĂ©an s'Ă©vapore, puis se condense dans l'atmosphĂšre. En moyenne, il s'Ă©vapore prĂšs d'un mĂštre par an Ă  la surface des ocĂ©ans. Seulement 10 % de cette eau tombe par prĂ©cipitation sur les continents pour alimenter les riviĂšres. 90 % prĂ©cipite directement sur l'ocĂ©an. Bien sĂ»r, il y a un excĂšs d'Ă©vaporation dans les zones tropicales, et un excĂšs de prĂ©cipitations aux plus hautes latitudes. Plus curieusement, on observe Ă©galement un excĂšs d'Ă©vaporation dans l'ocĂ©an Atlantique, l'atmosphĂšre se chargeant de transfĂ©rer cette eau vers l'ocĂ©an Pacifique. Ces transferts affectent d'une part l'ocĂ©an, puisqu'ils induisent des changements de salinitĂ©, et donc de densitĂ© de l'eau de mer ; c'est ainsi que l'ocĂ©an Atlantique est plus salĂ© que l'ocĂ©an Pacifique. Ils affectent aussi l'atmosphĂšre, puisque la condensation de la vapeur d'eau est une source d'Ă©nergie interne de l'atmosphĂšre, et que la vapeur d'eau comme les nuages produisent un effet de serre, et modifient les transferts de rayonnement dans l'atmosphĂšre. Le cycle ocĂ©anique du carbone Ă©tablit Ă©galement des couplages entre la physique et la biogĂ©ochimie de notre planĂšte. Tout d'abord, les courants ocĂ©aniques contrĂŽlent les transports de carbone dans l'ocĂ©an, soit directement par transport des composĂ©s chimiques dissous dans l'eau, soit indirectement, par le transport des nutriments nĂ©cessaires Ă  l'activitĂ© biologique ; celle-ci joue un rĂŽle clĂ© dans la redistribution du carbone entre les couches de surface et les couches profondes de l'ocĂ©an, ainsi que vers les sĂ©diments marins voir l'article de Catherine Jeandel et Yves Dandonneau. Comme la production de phytoplancton constitue le premier maillon de la chaĂźne biologique de l'ocĂ©an de surface, c'est tout l'Ă©cosystĂšme marin qui est ainsi couplĂ© au systĂšme physique. D'autre part, la rĂ©partition du carbone dans l'ocĂ©an et les sĂ©diments se traduit par une relativement faible concentration de carbone Ă  la surface de la mer, qui Ă  son tour maintient une faible quantitĂ© de gaz carbonique dans l'atmosphĂšre. Cette faible concentration a une consĂ©quence physique, puisque ce gaz crĂ©e un effet de serre dans l'atmosphĂšre, et une consĂ©quence biologique, puisque notre planĂšte a pu ainsi dĂ©velopper la biosphĂšre que nous connaissons. La machine climatique est un systĂšme dynamique et donc soumis Ă  des fluctuations Ă  toutes les Ă©chelles Tout d'abord, les courants marins sont animĂ©s de fluctuations dites " mĂ©soĂ©chelles ", analogues aux dĂ©pressions atmosphĂ©riques ; ces instabilitĂ©s des courants contribuent Ă  dissiper l'Ă©nergie du systĂšme sous forme de cascades turbulentes. Ces phĂ©nomĂšnes agissent peu sur les autres composantes du systĂšme Terre, mais dĂ©pendent des structures Ă  plus grandes Ă©chelles d'espace, comme le Gulf Stream dans l'ocĂ©an, ou les fronts dans l'atmosphĂšre. En revanche, les grandes structures du systĂšme climatique sont essentiellement propres au systĂšme couplĂ©, et ce sont des fluctuations dynamiques de tout le systĂšme qui les font varier les modifications d'une composante affectent les autres qui rĂ©agissent en retour sur la premiĂšre aussi bien que sur toutes les autres
 Les exemples les plus importants sont le phĂ©nomĂšne El Niño appelĂ© aussi ENSO pour El Niño – Southern Oscillation et l'oscillation Nord-atlantique NAO en anglais. Ce qui frappe dans ces phĂ©nomĂšnes, ce sont leurs constantes de temps, de quatre Ă  six ans pour ENSO, ou de huit ans pour la NAO. En effet, celles-ci sont surtout contrĂŽlĂ©es par les mĂ©canismes dynamiques de l'ocĂ©an, et les ajustements de celui-ci Ă  des modifications des forçages atmosphĂ©riques sont lents. En effet, comme il est stratifiĂ©, ces ajustements doivent se faire dans la masse de l'eau, Ă  l'interface entre les couches chaudes de surface et les couches froides du fond. Ces fluctuations des grandes structures se transmettent vers les petites structures qui en dĂ©pendent ; ainsi, l'intensitĂ© et la trajectoire des dĂ©pressions atmosphĂ©riques en Europe varient avec la NAO. Elles induisent en outre des fluctuations du cycle du carbone et de tout l'Ă©cosystĂšme. On remarque ainsi des baisses temporaires de la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphĂšre associĂ©es aux phases chaudes du phĂ©nomĂšne ENSO ces annĂ©es-lĂ , dans la rĂ©gion de l'ocĂ©an Pacifique tropical comprise entre 20° N. et 20° S., le flux de carbone, qui va en moyenne de l'ocĂ©an vers l'atmosphĂšre dans cette zone, est rĂ©duit de 50 %. Il y a un grand nombre d'autres phĂ©nomĂšnes de fluctuation climatique moins connus qu'ENSO. Compte tenu des Ă©chelles de temps mises en jeu dans l'ocĂ©an, on peut d'ailleurs s'attendre Ă  trouver des phĂ©nomĂšnes sĂ©culaires, mais les observations permettant d'Ă©ventuellement les dĂ©tecter sont beaucoup trop rares. Comprendre et suivre ces fluctuations naturelles du climat est important en relation avec le changement climatique. D'une part, ce sont les tĂ©moins des mĂ©canismes dynamiques en jeu dans le systĂšme Terre. D'autre part, il est nĂ©cessaire de sĂ©parer les phĂ©nomĂšnes d'origine anthropique des variations naturelles du climat. Enfin, le changement climatique peut induire des modifications des fluctuations naturelles. Impacts des changements climatiques sur l'ocĂ©an L'activitĂ© de l'homme explique vraisemblablement le rĂ©chauffement de 0,7 °C observĂ© depuis un peu plus d'un siĂšcle. Quel est l'effet sur l'ocĂ©an ? Tout d'abord, l'ocĂ©an absorbe environ 30 % du gaz carbonique injectĂ© par l'homme dans l'atmosphĂšre. Ensuite, il absorbe la chaleur en excĂšs dans les couches de surface, le rĂ©chauffement observĂ© est semblable Ă  celui de l'atmosphĂšre. Compte tenu de l'Ă©norme capacitĂ© calorifique de l'eau, cette absorption est un ralentisseur du rĂ©chauffement. À cette Ă©chelle de temps, cette chaleur est rĂ©partie dans l'ocĂ©an, par les courants de subsurface et par la circulation thermohaline, mais pas de façon homogĂšne puisqu'il faut plus d'un millĂ©naire pour homogĂ©nĂ©iser l'ocĂ©an. C'est bien ce que montrent les simulations numĂ©riques, mais c'est difficile Ă  observer. Cependant, comme on a affaire Ă  un systĂšme dynamique, on n'assiste pas seulement Ă  une accumulation passive de gaz carbonique et de chaleur dans un ocĂ©an fonctionnant sans autre changement. Tout d'abord, un tel rĂ©chauffement doit s'accompagner par une Ă©vaporation plus forte et des prĂ©cipitations plus abondantes, lĂ  oĂč il pleut. Il se traduit aussi par une fonte des glaces de mer en mer Arctique, elles auraient diminuĂ© de 30 % en Ă©paisseur en quarante ans, des glaciers ou du permafrost. Cette eau douce arrive Ă  l'ocĂ©an et c'est donc aussi la salinitĂ© de l'ocĂ©an qui est affectĂ©e, avec des consĂ©quences importantes sur la rĂ©partition de densitĂ© des eaux et donc sur les courants. Les consĂ©quences sont variĂ©es. D'une part, la structure thermodynamique mĂ©ridienne de l'ocĂ©an et de l'atmosphĂšre serait modifiĂ©e, parce que les zones tropicales se rĂ©chauffent moins vite que les hautes latitudes. Ensuite, les fluctuations naturelles pourraient ĂȘtre affectĂ©es, parce que les Ă©changes de chaleur Ă  la surface de l'ocĂ©an sont modifiĂ©s, et parce que la stratification et donc la dynamique interne de l'ocĂ©an seraient changĂ©es. On se demande d'ailleurs si l'apparente augmentation statistique de l'intensitĂ© et de la frĂ©quence des Ă©vĂ©nements ENSO depuis une cinquantaine d'annĂ©es est une consĂ©quence du rĂ©chauffement climatique. Le plus spectaculaire, et potentiellement le plus grave, serait d'Ă©ventuelles bifurcations dans le fonctionnement du systĂšme. À cet Ă©gard, l'ocĂ©an Atlantique Nord est le plus sensible. En effet, les simulations numĂ©riques indiquent que les apports d'eau douce Ă  l'ocĂ©an pourraient rĂ©duire la densitĂ© de ses eaux, et donc rĂ©duire, voire bloquer, la formation des eaux profondes dans les mers Arctiques. Dans ces conditions, les transports d'eaux chaudes du Gulf Stream vers le nord seraient rĂ©duites, et tout le climat de l'Europe du Nord serait nettement plus froid. Ainsi, un rĂ©chauffement global peut se traduire par un refroidissement rĂ©gional intense. Il faut noter qu'alors le cycle ocĂ©anique du carbone et l'Ă©cosystĂšme marin sont Ă©galement affectĂ©s ; cela modifie la part d'absorption du gaz carbonique par l'ocĂ©an, les simulations numĂ©riques indiquant que cela l'augmente. Les enregistrements palĂ©oclimatiques montrent que de telles bifurcations sont arrivĂ©es naturellement, depuis la derniĂšre pĂ©riode glaciaire, et qu'elles se dĂ©clenchent en quelques dĂ©cennies. Cette question est actuellement Ă  l'origine de grands programmes d'Ă©tudes de l'Atlantique Nord, en particulier par les Anglais et les NorvĂ©giens. Effets " secondaires " On observe enfin des consĂ©quences plus secondaires, au sens oĂč elles n'agissent pas beaucoup sur le reste du systĂšme Terre. Cela ne veut cependant pas dire qu'elles soient moins importantes pour l'homme ! La plus citĂ©e est l'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer qui aurait atteint 1,8 mm par an au cours du XXe siĂšcle. Cette valeur dĂ©coule cependant d'un Ă©chantillonnage trĂšs imparfait de donnĂ©es de marĂ©graphes, dont les mesures sont ponctuelles et affectĂ©es par de nombreux phĂ©nomĂšnes rĂ©gionaux. Les donnĂ©es du satellite altimĂ©trique Topex-PosĂ©idon ont au contraire l'avantage d'ĂȘtre rĂ©parties de façon homogĂšne et globale sur l'ocĂ©an. Au cours des dix derniĂšres annĂ©es, elles ont montrĂ© une Ă©lĂ©vation de 3,1 mm par an, mais celle-ci est fortement affectĂ©e par le stockage temporaire de chaleur dans l'ocĂ©an Pacifique tropical associĂ© au phĂ©nomĂšne ENSO de 1997-1998, et Ă  la dilatation de cet ocĂ©an qui en est rĂ©sultĂ©. Au moins un tiers de l'Ă©lĂ©vation sĂ©culaire serait dĂ» au rĂ©chauffement et Ă  la dilatation des eaux, mais les donnĂ©es de tempĂ©rature dans l'ocĂ©an sont trop mal rĂ©parties pour que cette estimation fasse l'objet d'un consensus. Les donnĂ©es satellites ont d'ailleurs montrĂ© qu'on n'a pas affaire Ă  un phĂ©nomĂšne homogĂšne Ă  l'Ă©chelle du globe et que le niveau de la mer s'Ă©lĂšve rapidement dans certaines zones par exemple, la MĂ©diterranĂ©e orientale s'Ă©lĂšve de plus d'un centimĂštre par an, mais au contraire baisse dans d'autres zones. Cela s'expliquerait par la rĂ©partition inhomogĂšne du rĂ©chauffement de l'eau des ocĂ©ans. Les consĂ©quences de l'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer sur les cĂŽtes – et donc pour l'homme – peuvent ĂȘtre trĂšs importantes. Cependant, il ne faut pas y penser comme Ă  l'effet d'une baignoire qui dĂ©borde sur les continents, parce que les zones cĂŽtiĂšres sont des systĂšmes dynamiques oĂč chaque situation locale est un cas particulier voir l'article de Fernand Verger. Une deuxiĂšme consĂ©quence concernerait les phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes. D'une part les modifications des structures thermiques de l'atmosphĂšre pourraient favoriser l'apparition de tempĂȘtes dans les zones tempĂ©rĂ©es. Il faut noter cependant que la raretĂ© de ces phĂ©nomĂšnes ne permet pas aujourd'hui de disposer de statistiques fiables sur leur occurrence. D'autre part, l'Ă©lĂ©vation du niveau de la mer augmenterait la frĂ©quence des surcotes importantes lors des conjonctions entre tempĂȘtes et marĂ©es hautes. Celles-ci sont la cause d'inondations cĂŽtiĂšres souvent catastrophiques, notamment dans l'estuaire de la Tamise et aux Pays-Bas. Une troisiĂšme consĂ©quence importante pourrait concerner l'Ă©cosystĂšme marin. Celui-ci est en effet trĂšs sensible Ă  la tempĂ©rature de l'eau, car les poissons recherchent les zones oĂč leur efficacitĂ© physiologique est optimale. Ainsi observe-t-on de plus en plus frĂ©quemment des poissons tropicaux dans le golfe de Gascogne, et ce toujours plus au nord. Observerait-on dĂ©jĂ  un effet du rĂ©chauffement climatique sur l'Ă©cosystĂšme ? LĂ  encore, on ne dispose pas des donnĂ©es permettant de comprendre ce qui se passe, d'autant que l'Ă©cosystĂšme marin est principalement et fortement affectĂ© par les activitĂ©s de pĂȘche voir l'article de Jean-Paul Troadec. Conclusion Ainsi, l'ocĂ©an est-il une composante clĂ© du systĂšme Terre, qui couple toutes ses composantes entre elles. Il faut retenir aussi que le changement climatique est une rĂ©alitĂ© d'aujourd'hui, et qu'Ă  priori, c'est le comportement dynamique de tout le systĂšme, de la physique Ă  l'Ă©cosystĂšme, qui pourrait en ĂȘtre affectĂ©. Comme ces changements pourraient ĂȘtre de grande ampleur, et potentiellement imprĂ©visibles, il est indispensable de surveiller le systĂšme, et en particulier l'ocĂ©an, pour les dĂ©tecter Ă  temps. Au vu de son fonctionnement, cela doit se faire de façon continue et globale. Comme le problĂšme des gaz Ă  effet de serre est inĂ©vitablement lĂ  pour plusieurs siĂšcles, c'est Ă  un outil pĂ©renne qu'il faut penser. Cette idĂ©e fait son chemin mais cette surveillance reste bien difficile Ă  mettre en place. OcĂ©ans et littoral
Providedto YouTube by EDC MusiquePlus profond que l'océan · Miguel Padilla · Miguel Padilla · Marina Lachance · Miguel Padilla · Marina LachanceLa victoire
Date de sortie en salle 16 DĂ©cembre 1999 Production Columbia Pictures RĂ©alisation Ulu Grosbard ScĂ©nario Jacquelyn Mitchard Genre Drame, famille Acteurs principaux Trat Williams, Michelle Pfeiffer, Whoopi Goldberg DurĂ©e 1 h 47 min RĂ©sumĂ© du film La disparition de Ben lors d’une rĂ©union de lycĂ©e avec sa mĂšre Beth, a affectĂ© sĂ©rieusement toute la famille. Le garçon n’avait que 3 ans lorsqu’il fut arrachĂ© Ă  sa famille. Beth en est la plus affectĂ©e et sa douleur se traduit par des crises de nervositĂ© et la nĂ©gligence Ă  l’encontre de ses autres enfants, Vincent et Kerry. AprĂšs 9 ans de cela, la famille semble se reconstruire petit Ă  petit en acceptant la disparition de Ben. Mais cette quiĂ©tude fut chamboulĂ©e lorsqu’un jeune garçon se prĂ©sente chez la maison de la famille pour tondre leur gazon. Pendant ce temps lĂ , Beth est convaincue du retour de son fils disparu. Ainsi, elle commença une longue enquĂȘte qui rassemble petit Ă  petit le puzzle. Il se trouve que Ben fut enlevĂ© par une ancienne amie de Beth. Cette femme instable mentalement, kidnappa Ben pour l’élever comme son propre fils. L’intĂ©gration de Ben dans sa famille biologique n’est pas aussi facile car les souvenirs qu’il s’est créé durant son enfance Ă©taient surtout basĂ©s sur le temps passĂ© avec sa famille adoptive. Mais au fur et Ă  mesure, le jeune garçon se remĂ©more des souvenirs bien enfuis dans sa mĂ©moire jusqu’à se rappeler du moment il lĂącha la main de Vincent pour ĂȘtre enlever par sa famille d’adoption. Bande annonce Autres films du mĂȘme rĂ©alisateur Georgia » sorti en 1995 avec Jennifer Jason Leigh, Mare Winningham, Ted Levine, Max Perlich Falling in Love » sorti en 1984 avec Robert de Niro, Meryl Streep, Hervey Keitel Sanglantes confessions » sorti en 1981 avec Robert de Niro, Robert Duvall, Charles Durning

Toutesles informations sur Aussi profond que l'océan, film réalisé par Ulu Grosbard avec Michelle Pfeiffer et Treat Williams sorti en 1999. Synopsis :

"Pourquoi sommes-nous capables d'aller loin dans l'espace et non dans les profondeurs de l'ocĂ©an ?", nous demande Priscillia Beurrier sur notre page Facebook. Merci Ă  tous pour votre participation Ă  notre "question de la semaine". La majeure partie des fonds marins cartographiĂ©e... mais Ă  faible rĂ©solution Cinquante ans aprĂšs que le sol lunaire a Ă©tĂ© foulĂ© par l’Homme, l’exploration des grands fonds marins en est, elle, toujours Ă  ses dĂ©buts. Seules cinq personnes Jacques Piccard, Don Walsh, James Cameron, Victor Vescovo et Kathryn Sullivan ont plongĂ© dans l'endroit le plus profond de la planĂšte, la fameuse fosse des Mariannes mĂštres - rappelons qu'en comparaison, 12 hommes sont allĂ©s sur la Lune. Ainsi, paradoxalement, nous avons une idĂ©e moins prĂ©cise de ce Ă  quoi ressemblent les profondeurs ocĂ©aniques que certaines planĂštes situĂ©es Ă  des millions de kilomĂštres, comme Mars, VĂ©nus et Mercure ! MĂȘme du simple point de vue de la cartographie, le fond des ocĂ©ans est largement mĂ©connu seulement 20 % des fonds ocĂ©aniques sont cartographiĂ©s avec une rĂ©solution de l'ordre du kilomĂštre. Techniquement, la majeure partie des fonds marins a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© cartographiĂ©e, mais Ă  une rĂ©solution faible 5 kilomĂštres maximum, ce qui fait qu'elle ne peut nous offrir qu'une vue approximative des failles et des montagnes sous-marines. Alors que - pour continuer la comparaison avec le domaine spatial - les cartes martiennes de la Nasa, elles, ont une rĂ©solution d'environ 20 mĂštres. SituĂ©es de -6000 Ă  mĂštres, les zones hadales restent Ă  dĂ©couvrir. CrĂ©dit BRUNO BOURGEOIS Les freins Ă  notre exploration du monde sous-marin Quels sont les freins Ă  notre exploration du monde sous-marin ? Contrairement Ă  la Lune ou Mars, on ne peut pas cartographier les fonds marins par radar, car l'eau de mer a tendance Ă  perturber les ondes radio en provenance d'un satellite, explique Jon Copley, biologiste amĂ©ricain et spĂ©cialiste de l’étude des fonds marins, dans The Conversation. Afin de prendre des images Ă  haute rĂ©solution, les experts doivent dĂ©ployer plusieurs techniques de sonar sophistiquĂ©s vĂ©hicules sous-marins..., pour cartographier largement Ă  une rĂ©solution meilleure que 5 kilomĂštres. Autre frein, et non des moindres la pression dans les abysses est plus de fois supĂ©rieure Ă  celle de l'atmosphĂšre. Ce qui veut dire qu'il faut des matĂ©riaux et une Ă©lectronique capable de rĂ©sister Ă  la pression phĂ©nomĂ©nale des grands fonds. Ils doivent aussi survivre au milieu corrosif et Ă  la gĂ©ologie instable qui rĂšgnent Ă  ces profondeurs. Lire aussiLes abysses dernier lieu pratiquement inexplorĂ©... pour l'instant Le 10 novembre 2020, la Chine a rĂ©ussi un exploit, en envoyant le submersible Fendouzhe qui signifie "combattant", Ă  mĂštres au fond de la Fosse des Mariannes et en assurant la premiĂšre retransmission en direct depuis les profondeurs de l'ocĂ©an ! Les images prises par les camĂ©ras du submersible ont Ă©tĂ© diffusĂ©es sur la chaĂźne publique chinoise CCTV voir vidĂ©o ci-dessous. CrĂ©dits CCTV DerniĂšresrĂ©actions sur Aussi profond que l'ocĂ©an. Attention, il est possible que certains commentaires contiennent des rĂ©vĂ©lations sur la fin du film "Aussi profond que l'ocĂ©an" ou sur des Ă©lĂ©ments clĂ©s de celui-ci, donc prudence pour

À son apogĂ©e, au milieu du VIĂšme siĂšcle, l’empire romain d’Orient est brutalement affectĂ© par une Ă©pidĂ©mie de peste, la premiĂšre connue dans le monde mĂ©diterranĂ©en. Elle va ruiner les efforts de l’empereur Justinien pour restaurer la grandeur de Rome. Elle va aussi prĂ©parer le terrain Ă  l’arrivĂ©e des conquĂ©rants arabes sous la banniĂšre de l’islam au siĂšcle suivant
 Et survint le flĂ©au qu'on n'attendait pas... ArrivĂ© sur le trĂŽne de Constantinople en 527 Ă  la mort de son oncle Justin, Justinien s’affirme rapidement comme un empereur Ă  poigne. TrĂšs vite, il entreprend de rĂ©unifier l'empire romain et de reprendre l'Occident aux rois barbares qui l'ont occupĂ© au siĂšcle prĂ©cĂ©dent. Mais la peste va se mettre en travers de ses plans. Elle entre dans l’empire romain en suivant la route commerciale de la mer Rouge elle se manifeste Ă  l’étĂ© 541 Ă  PĂ©luse, sur le delta du Nil. Une fiĂšvre s’installe puis des ganglions gonflent et les malades meurent trĂšs vite, provoquant un effet de sidĂ©ration dans la population. Une fois Ă  Alexandrie, elle profite des rats embarquĂ©s sur les navires pour gagner les ports de toute la MĂ©diterranĂ©e. Les puces commencent par s’en prendre aux rats du lieu, puis aprĂšs quelques jours, une fois tous les rongeurs tuĂ©s, elles s’attaquent aux hommes. La population n’a pas les moyens de se prĂ©munir contre la pestilence alors mĂȘme qu’elle en est informĂ©e. Elle frappe Constantinople Ă  compter de fĂ©vrier 542 rapidement, des milliers de personnes meurent chaque jour sans que personne ne puisse les enterrer. C’est tout l’ordre social et Ă©conomique qui s’effondre, les marchĂ©s ne fonctionnent plus, on ne trouve plus Ă  se nourrir. Au total, c’est sans doute prĂšs de la moitiĂ© de la population de Constantinople, laquelle comptait plus de 500 000 habitants qui disparaĂźt en quelques semaines. La pestilence ne s’arrĂȘte pas Ă  la capitale de l’Empire, mĂȘme si ses effets sont moins bien connus ailleurs elle frappe les villes d’Orient, de JĂ©rusalem Ă  Antioche mais aussi de nombreuses bourgades dĂšs lors que le rat est partout – ainsi que peut-ĂȘtre d’autres vecteurs. La peste sĂ©vit aussi en Occident. Au-delĂ  de l’empire, elle la Perse et l’armĂ©e de l'empereur ChosroĂšs Ier, dĂ©cimĂ©e, est contrainte de battre en retraite devant Justinien. Des consĂ©quences profondes et durables À court terme, l’empire byzantin semble surmonter la crise. Tant bien que mal, Justinien et son gĂ©nĂ©ral BĂ©lisaire parviennent Ă  compenser les pertes dans l’armĂ©e pour mener Ă  bien leurs entreprises militaires, mais la crise est aussi Ă©conomique. Il n’y a plus d’argent pour payer les soldats et malgrĂ© une pression fiscale maximale, les impĂŽts ne rentrent plus par manque de contribuables. En 553, Justinien est obligĂ© d’effacer les impĂŽts dus depuis l’épidĂ©mie. Aucun de ses successeurs ne parviendra Ă  surmonter la situation trop peu d’hommes pour gĂ©rer un empire trop grand qui ne parvient pas Ă  rĂ©duire ses ambitions et s’épuise dans d’interminables guerres avec la Perse... PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2020-04-19 075911

Le 1er site d’information sur l’actualitĂ©. Retrouvez ici une archive du 10 avril 2002 sur le sujet Les minuscules habitants de l'ocĂ©an profond DĂ©couvrez l’explication de la fin de la Saison 1 de The Wilds sur Amazon Prime Video !La Saison 1 de The Wilds est disponible sur Amazon Prime Video ! Si vous avez besoin d’explication concernant la fin de la Saison 1, lisez la suite ! Les histoires de survie sont immensĂ©ment populaires de nos jours. Mais The Wilds donne une tournure unique au genre en combinant le rĂ©cit avec l’angoisse des adolescents. Mettant en vedette Rachel Griffiths, Sophia Ali, Shannon Berry, Sarah Pidgeon, Erana James et Jenna sĂ©rie est tout aussi crue et fascinante. De plus, elle nous rappelle Ă  quel point nos vies sont vraiment fragiles et comment un seul moment peut tout changer. Avant de continuer si vous souhaitez savoir si une deuxiĂšme saison va voir le jour, lisez ceci. Si vous souhaitez en savoir plus sur la fin de la saison 1, nous sommes lĂ  pour vous et Daniel sont vus en train de discuter avec une fille nommĂ©e Leah de son expĂ©rience rĂ©cente. GrĂące Ă  des flashbacks, nous dĂ©couvrons qu’elle fait partie d’un groupe qui Ă©tait dans un avion pour Hawaii pour une retraite de bien-ĂȘtre Ă©motionnel appelĂ©e Dawn of Eve. Cependant, leur avion s’écrase, les laissant bloquĂ©s sur une Ăźle fil de la saison 1 de The Wilds, nous rencontrons les autres filles Dot, Fatin, Toni, Martha, Nora, Rachel et Shelby. Non seulement nous en apprenons plus sur leur passĂ©. Mais nous voyons aussi le groupe travailler ensemble pour assurer leur propre survie. Cependant, il s’avĂšre que l’accident d’avion n’est pas accidentel. Gretchen Klein, qui dirige le programme, mĂšne en fait une expĂ©rience pour prouver la puissance de l’énergie la fin de la Saison 1 de The Wilds, il est rĂ©vĂ©lĂ© que Nora est le deuxiĂšme agent. Dans le flashback, Leah se rĂ©veille et agit de maniĂšre embarrassĂ©e, car elle Ă©tait ivre la nuit prĂ©cĂ©dente. Elle fait semblant de ne pas se souvenir du comportement suspect de Nora, mais va chercher elle-mĂȘme des indices. Nora dit au QG qu’elle ne fait pas entiĂšrement confiance Ă  Leah. De retour Ă  l’établissement, Leah lit la note que lui a donnĂ©e Shelby, qui affirme qu’elle a autre flashback rĂ©vĂšle que Nora a rencontrĂ© un certain Quinn Ă  l’universitĂ© pendant la session d’étĂ©. Les deux sont aussi maladroits l’un que l’autre sur le plan social. Mais d’une certaine maniĂšre, ils travaillent bien ensemble. C’est comme s’ils Ă©taient amoureux et qu’ils couchaient mĂȘme ensemble. Puis, Nora lui prĂ©sente Rachel, qui n’est pas sa plus grande fan. Par consĂ©quent, lorsque Quinn demande Ă  Nora d’ĂȘtre sa petite amie. Elle le rejette, arguant qu’elle ne voulait pas faire de la longue distance aprĂšs la fin de la sĂ©ance. Il blĂąme cependant Rachel pour leur rupture. Plus tard, Quinn meurt dans un accident de l’üle, Leah cherche d’autres indices mais tombe dans un trou. Nora appelle le QG et leur dit qu’ils doivent venir chercher la fille. De plus, l’agent laisse Leah sur place. C’est alors que nous en apprenons plus sur la façon dont Nora et Gretchen se sont rencontrĂ©es. La premiĂšre Ă©tait allĂ©e en prison pour rencontrer Devon, la personne responsable du meurtre de Quinn, et aussi le fils de flash-back rĂ©vĂšle qu’aprĂšs une premiĂšre petite discussion. Les deux femmes se sont mises Ă  manger des crĂȘpes et ont fini par avoir une conversation honnĂȘte sur les relations et les effets du patriarcat. Gretchen parle Ă©galement de se libĂ©rer des griffes des constructions mises en place par les hommes. Elle finit par dire Ă  Nora qu’elle veut aider Rachel et elle. C’est Ă  cause de Nora que les frĂšres et sƓurs se sont retrouvĂ©s sur l’ temps rĂ©el, Leah a une crise de panique, et Kevin la laisse sortir un peu. Ils se rendent dans un petit jardin de l’établissement, oĂč il lui dit qu’ils sont sur une petite terre prĂšs du PĂ©rou et que l’expĂ©rience ne durera pas longtemps. Il affirme Ă©galement que toutes les rĂ©ponses qu’elle cherche arrivent. Nous revisitons l’üle dĂ©serte oĂč, avant d’ĂȘtre sauvĂ©s, Shelby et Toni parlent de leur relation. Elles se clarifient et s’embrassent mĂȘme, indiquant qu’elles sont sĂ©rieuses l’une envers l’ finit par s’échapper du trou, et pendant ce temps, Rachel entre dans l’ocĂ©an. Cependant, il y a un requin qu’elle ne remarque pas, et l’eau se remplit de sang. De retour dans les locaux de l’établissement, Leah tente de se libĂ©rer et quitte sa chambre aprĂšs l’extinction des feux. Cependant, l’alarme se dĂ©clenche. De plus, Shelby fait un choc anaphylactique, pour lequel ils lui font une injection. Heureusement, Leah rĂ©ussit Ă  Ă©viter de se faire prendre, mais elle se retrouve dans une piĂšce Ă©quipĂ©e de camĂ©ras de surveillance et d’un dossier intitulĂ© Le crĂ©puscule d’Adam ». Elle exprime son choc, et l’écran devient s’en sont ils sorti ?Nous savons dĂ©jĂ  que les filles sont sous surveillance, de sorte que les gens du QG peuvent les sauver quand les choses se gĂątent. Il y a dĂ©jĂ  eu de nombreuses situations dont ils s’occupent clandestinement, comme par exemple s’assurer que certaines valises parviennent aux filles. Mais oĂč les agents fixent-ils la limite ? Il est fort probable qu’aprĂšs que Rachel ait Ă©tĂ© attaquĂ©e par le requin, Nora contraigne Gretchen et les autres agents Ă  mettre fin Ă  l’ tout, nous savons que Rachel finit par perdre sa main, mais il semble aussi qu’elle ait reçu un traitement mĂ©dical adĂ©quat pour ses blessures. De plus, au point culminant, Leah est assez mĂ©fiante, et Nora exhorte constamment les gens du QG Ă  retirer Leah du programme Ă©galement. Le point culminant de ces Ă©vĂ©nements est ce qui a permis de sauver les filles, selon toute est l’intĂ©rĂȘt du CrĂ©puscule d’Adam ?Gretchen est tout Ă  fait consumĂ©e par sa vision infĂąme d’un monde que les femmes peuvent contrĂŽler. En fait, elle dit souvent qu’elle n’a rien contre les hommes. Mais que les femmes contribuent simplement davantage Ă  crĂ©er une sociĂ©tĂ© compatissante et aimante. C’est pourquoi Gretchen a mis en place un programme appelĂ© Dawn of Eve. OĂč elle attire faussement les candidats sous l’apparence d’un week-end de retraite pour son l’expĂ©rience de Gretchen vise Ă  prouver que mĂȘme au plus profond du dĂ©sespoir, les femmes peuvent se rassembler et survivre, crĂ©ant ainsi une communautĂ©. Nos protagonistes finissent mĂȘme par y parvenir dans une large mesure. Quelle est donc sa raison d’ĂȘtre pour mettre en place le CrĂ©puscule d’Adam ? Et bien, Gretchen montre des tendances psychopathes avec des problĂšmes de contrĂŽle. Elle est trĂšs intelligente, mais nous savons aussi qu’elle a Ă©tĂ© licenciĂ©e de son prĂ©cĂ©dent emploi de lorsqu’elle dĂ©jeune avec son donneur, la dame souligne que mĂȘme Gretchen aime pouvoir contrĂŽler la vie des femmes de l’üle. Si elle Ă©tait vraiment en faveur de l’émancipation des femmes. Gretchen n’aurait jamais mis en place un programme comme Dawn of Eve. Il est Ă©galement possible que l’incarcĂ©ration de Devon ait un rapport indirect avec le CrĂ©puscule d’Adam. Il y a un moment Ă  la fin de la Saison 1 de The Wilds oĂč Gretchen dĂ©clare que Devon a Ă©tĂ© soumis aux mĂȘmes dures rĂ©alitĂ©s qui ont fini par coĂ»ter la vie Ă  Quinn alors qu’il se prĂ©cipitait dans la maniĂšre tordue, cela pourrait ĂȘtre Gretchen qui essaie de trouver une sorte d’agence pour les actions de son fils. AprĂšs tout, elle prĂ©tend simplement que Devon perpĂ©tuait le mĂȘme systĂšme, dont il faisait partie autrefois. Peut-ĂȘtre que la mĂšre essaie d’en savoir plus sur la façon dont les hommes opĂšrent dans un environnement fermĂ© afin de trouver quelque chose qui absout son fils, du moins dans son esprit. zu58EZJ.
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