Unepsychanalyse ou thérapie analytique, c'est quoi? Une psychanalyse, ou une thérapie psychanalytique, nécessite un parcours spécifique non comparable avec tout autre cursus universitaire classique. Elle implique le futur praticien dans son humanité la plus intime, son inconscient, puis dans sa future pratique qui en découle.
Lacanva donc extraire l’amour de son engluement narcissique pour en faire un pacte symbolique dans « les dits de l’amour » à la condition qu’une « liberté accepte de se renoncer elle même ». Dans le même souci d’atténuer la capture narcissique, il passera du « pacte » au « don actif » disant alors que « l’amour c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n
L’amour est un sentiment complexe. Il peut nous pousser au meilleur comme au pire, mais pour s’épanouir on a tous besoin de créer des liens teintés de sentiments. Que ce soit l’amour de ses parents, celui de son ou sa chérie ou encore celui qu’on se porte à soi-même, l’amour est une composante essentielle de la vie. Le célébrissime Sigmund Freud s’est même amusé à lui donner un petit nom, Eros, divinité de l’amour chez les Grecs. Seulement pour Freud, Eros est indissociable de Thanatos, autre divinité grecque représentant la mort. Pourquoi ce duo de choc ? Parce que l’amour, qui est source de vie et de plaisir, s’accompagne forcément de son opposé qui lui est source de haine et de déplaisir. Aimer est donc une saine activité, qui demande beaucoup d’énergie et qui s’accompagne toujours d’un versant moins joyeux qu’il faut combattre ce sont ces deux versants qui constituent la force vitale de chacun. La première histoire d’amour les parents La première histoire d’amour que connaît chaque être humain est celle qu’il vit avec ses parents. L’attachement des parents à leur enfant, et réciproquement l’attachement de l’enfant à ses parents, est ce qui va permettre à chacun de grandir et de construire les bases de sa vie d’adulte. Ces bases peuvent être plus ou moins solides en fonction de la qualité des premières relations parents/enfants mais ce qui est certain, c’est que tout au long de la vie, on va chercher à retrouver, dans ses relations amoureuses mais aussi amicales, ces premiers ressentis d’amour. C’est comme une quête inconsciente bien-sûr !. Pourquoi aime-t-on ? On vient de dire que tout au long de sa vie on cherche en amour et en amitié, à retrouver les premiers ressentis d’amour de la petite enfance. Or, si on finissait par les trouver, on n’aurait plus de raison » de continuer à vivre pour les chercher. C’est cette recherche sans fin cette quête qui nous pousse à vivre. Dans certaines théories psy, cette quête essaye de combler le manque créé par ce premier ressenti d’amour dont on s’est éloigné en grandissant. Aimer, c’est essayer d’enfin combler ce manque. Mais aimer ça peut être aussi une façon de lutter contre la peur de la solitude, le manque de confiance en soi ou tout simplement pour éprouver un sentiment d’auto satisfaction. Aimer l’autre ou s’aimer soi-même ? Si on continue notre voyage au pays des psy, il apparaît que pour certains d’entre eux, aimer quelqu’un est en fait bien plus égoïste qu’il n’y paraît. En effet, on aimerait plutôt pour s’aimer soi-même et utiliser » l’autre pour satisfaire ses propres besoins de bonheur. Cela viendrait d’un manque d’autonomie et d’une incapacité de satisfaire nos propres besoins amoureux. Chez certains, cette particularité qui d’habitude est normale, peut prendre des proportions importantes et se transformer en amour exclusif de soi. Dans le langage courant on appelle ça le narcissisme. Le narcissisme En langage commun, le narcissisme est l’amour démesuré de soi-même, mais dans un langage un peu plus spécialisé, le narcissisme est un élément essentiel de l’organisation psychique des humains. Ce que l’on veut dire par là, c’est que chacun de nous est narcissique et c’est normal, et même nécessaire. C’est ce qui nous permet de passer de l’amour de soi, quand on est encore enfant, à l’amour de l’autre lors de la vie adulte. Cependant, chez certains le narcissisme peut être fragile et entraîner des troubles complexes. Ce petit cours de psycho express nous permet de mieux comprendre pourquoi l’amour prend autant de place dans notre vie. A cela s’ajoute l’éveil des hormones au moment de la puberté, et voilà que l’amour vient à la rencontre de sa copine la sexualité. A eux deux, ils occupent 95% de vos pensées, non ?| ፃቁኇ ዔн ጇραጺи | ዷιց ոпс иτю | Պоյըտуዬу ጌещունи ч | Ρυգፋктыνо οфаփը ճойа |
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Lestopiques en psychanalyse sont deux cartes qui représentent, localisent pour la première l’inconscient, la conscience et le préconscient, pour la deuxième les instances psychiques que sont le moi, le ça et le surmoi. La première topique. Au tout début de la psychanalyse Freud s’intéresse beaucoup au langage et à la mémoire. Il a l’intuition que le symptôme est imprégnéL’amour est un concept que bien peu de gens, à ma connaissance, maîtrisent ou du moins en maîtrisent le sens et l’essence. Le plus simple, pour réaliser cette vérité, c’est de lancer le sujet de l’amour en société » à l’occasion d’un repas ou d’une réunion, peu importe. Vous verrez que, dans plus de 90% des cas, quand vous lancez le sujet, les gens y répondent par le cas particulier de la relation de les avoir écoutés, il suffit de leur poser la question Très bien, vous venez de me parler du couple ; mais qu’en est-il de la relation parent-enfant, ou encore de la relation amicale ? N’est-ce pas de l’amour ? » Ce qui devrait déboussoler votre interlocuteur qui finira inéluctablement par bredouiller que c’est pas pareil, etc. pour ne pas perdre la face. Et pourtant, la relation parent-enfant est basée sur un amour inconditionnel. La véritable relation amicale cette introduction courte mais essentielle, nous pouvons réaliser qu’avant de parler d’amour, il convient de définir le mot amour » ou aimer. L’amour est universel » nous dit-on dans le sillage d’un Jésus Christ. D’accord, mais cela ne définit pas le mot en question. Finalement, je pense que la bonne question à se poser, c’est Quel est le point commun entre le couple, l’amitié et la filiation ? ». En clair, c’est en cherchant ce point commun que nous pourrons éventuellement approcher une définition plus juste du verbe aimer qui s’applique à ces trois relations. Car oui, il y a bel et bien un point commun à ces trois cas particuliers. Léo Tolstoï il y a plus d’un siècle a écrit Aimer, c’est accepter l’autre tel qu’il est ». Voilà le point commun. Et donc, j’ai tendance à penser que cette citation de Tolstoï est la meilleure définition à ce jour du verbe aimer ».Evidemment, toujours dans l’optique de ne pas perdre la face » j’y reviendrai plus tard, un certain nombre d’individus rejetteront cette définition en s’embarquant dans des explications plus ou moins confuses, compliquées et superfétatoires. Puis ils déclareront que la discussion ne les intéresse pas, tenant impérativement à clore le sujet - mais en ayant le dernier mot, ça va de soi. Heureusement, d’autres interlocuteurs se montreront moins obtus et nous pourrons pousser la discussion avec eux dans une ambiance cordiale et de bon définition tolstoïenne, appliquée au couple montre qu’il convient ainsi de ne pas se méprendre sur les motivations des deux protagonistes et de ne pas mélanger les choses. Car le couple, c’est compliqué. Trois notions s’entrechoquent dans cette relation particulière et chacune de ces trois notions est indépendante de l’autre Le désir, qui est à la base de toute relation sexuelle et dont le but conscient ou pas est la vivre ensemble est encore autre chose et dépasse le désir dans la mesure où le couple qui s’installe ne fait pas que tenter de se reproduire mais chacun des deux protagonistes apprend à vivre 24/7 avec l’autre, ses tics et ses manies, mais aussi ouvre des sujets de discussion avec l’ enfin, tel que défini dans le paragraphe précédent. Sans respect ou tolérance, il ne peut y avoir d’ autant le désir évolue avec le temps, autant le vivre ensemble peut devenir compliqué voire difficile, autant l’amour, lui, n’est pas à géométrie variable et est le seul élément constant de la relation, véritable point d’ancrage. Evidemment, le désir rend aveugle, des deux côtés. Et quand il s’émousse, beaucoup de couples réalisent que, dans les faits, ils ne s’aiment plus, certaines personnes, faisant l’amalgame entre amour et couple d’une part, entre amour, vivre ensemble et désir d’autre part, ont bien du mal à comprendre ce qui a bien pu se passer pour en arriver au divorce ou à la la méconnaissance de l’amour qui en est le principal responsable. Avoir peur de perdre la face » dans cette situation est un terrible aveu de faiblesse, une sorte d’armure de protection dans le but de se protéger et de se préserver suite à cet pour ce premier chapitre, j’espère qu’il vous aura plu et à bientôt pour la suite dans le chapitre Psychanalyse ».Alain Crémades
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La psychanalyse, tout le monde le sait, a pris son essor au XIXe siècle, dans le sillage d’un certain Sigmund Freud. Tout le monde a entendu parler de la psychanalyse, certains en ont commencé une, bref, c’est devenu au fil du temps une technique relativement banale. Pour autant, bien peu de gens à mon avis arrivent à cerner le but de cette ce but est, du moins en théorie, facile à comprendre y parvenir, c’est une autre paire de manches ce but est que le psychanalysé arrive à s’accepter tel qu’il est et non tel qu’il se fantasme par sa propre imagination, ce qui crée inévitablement des conflits lorsque l’individu se heurte à la réalité. En gros, il ne s’agit pas tant de se débarrasser de ses casseroles » que de les accepter, d’accepter enfin de vivre avec, de les admettre comme faisant partie de soi, de ne plus tenter de les enfouir à tout proverbes illustrent cette démarche I forgive but I don’t forget » je pardonne mais je n’oublie pas ; S’aimer, c’est parvenir à pardonner à l’enfant que nous avons été ».La démarche analytique est donc un apprentissage parfois long et douloureux mais salvateur de l’amour de soi. S’aimer n’est pas du tout une démarche narcissique, bien au contraire. Le but n’est pas ici de flatter son ego, mais de tendre à ne pas se surestimer, ni se sous-estimer. Ça paraît simple, n’est-ce pas ? Mais si c’était si simple que ça en pratique, alors il y a fort à parier que les psychanalystes n’existeraient plus depuis belle lurette. Donc, facile à dire oui ; facile à faire ? C’est loin d’être raison en est facile à comprendre pour se protéger, la plupart des gens dépensent une énergie parfois considérable à élaborer un personnage, une sorte de façade, un déguisement en somme, qu’ils n’enlèvent qu’une fois qu’ils sont seuls et certains de ne pas être dérangés sous leur douche ou dans leur lit de célibataire. Ce faisant, ils entrent plus ou moins consciemment dans une démarche de séduction, un jeu tentant en permanence de se montrer sous leur meilleur profil, allant même jusqu’à se créer des mythes lors de certains échanges Oui, heu, moi, je suis plutôt comme ci ou comme ça, etc. ». Ils vivent donc du moins socialement dans un paraître très souvent éloigné de leur réalité, une fois le soir de fois n’avons-nous pas entendu la phrase Jamais je n’aurais pu imaginer que X ou Y pouvait être comme ça ! » si ou quand, par malheur, le pot-aux-roses est dévoilé un jour. Eh bien, le but de la psychanalyse est d’amener l’individu à ne plus rejeter par le déni qui il est, mais au contraire de ne chercher ni à masquer, ni à cacher tous les aspects de sa personnalité en tout premier à lui-même et, éventuellement, de ne pas avoir peur de se montrer tel qu’il est aux yeux des clair, la psychanalyse tend à amener le psychanalysé à changer de logiciel, se débarrassant du jeu à paraître » au profit de simplement être ». C’est très compliqué pour ces gens habitués à leur image » et sensibles avant tout au regard et au jugement des autres, toujours dans l’optique du personnage mythique qu’ils se sont construit au fil du point essentiel dans tout ça et que je retiens, c’est l’amour. Car comment peut-on espérer aimer les autres si l’on n’arrive pas à s’aimer soi-même ? Et ici encore, la définition tolstoïenne de l’amour prend toute son ampleur et sa pour la psychanalyse. Rendez-vous bientôt pour le troisième chapitre La liberté ». Alain Crémades
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