Sil’amour est reconnaissance de l’autre, c’est parce que l’on aime que l’on ne comble pas tout à fait. C’est parce que je t’aime et que je tiens à toi (en vie) que j’agis de façon telle que tu crois que je ne t’aime pas pourrait-on lire sous certaines désapprobations hostiles.
De Shakespeare à Baudelaire, en passant par Mickey et Minnie Mouse, l’amour fait partie de notre quotidien. Petit ou grand, personne n’est épargné par la beauté de l’amour. Vous trouvez que l’amour est magique, et croyez que le destin opère entre vous deux ? Disons que ce n’est pas seulement le destin mais également votre cerveau qui se joue de vous et vous fait craquer pour elle ou lui. Le cerveau d’une personne amoureuse ressemble curieusement à celui d’une personne sous l’influence de drogues. En effet, lorsque vous tombez amoureux, votre cerveau active le système de récompense en augmentant la synthèse de dopamine. Vous voulez passez des heures avec elle ou lui au téléphone, et aucun de vous deux ne veut raccrocher ? C’est la dopamine qui fait son effet, ce neurotransmetteur est également retrouvé chez les personnes ayant une addiction au sexe, à la drogue, à l’alcool ou au jeu. Il est responsable du caractère obsessif, on veut voir son amoureux-se le plus souvent possible. L’autre neurotransmetteur synthétisé est la noradrénaline, c’est lui qui est responsable de l’augmentation du rythme cardiaque, on a le cœur qui palpite dès qu’on l’aperçoit,mais aussi il diminue le besoin de sommeil et d’appétit, il est caractéristique de cet état d’hyperactivité présent lorsqu’on est amoureux. La noradrénaline annule l’effet critique engendré par le néocortex lors de cette période, il y a une négation des défauts de l’autre, d’où l’expression l’amour rend aveugle ». L’amour est un très bon antidépresseur naturel, puisque la molécule impliquée dans la dépression, la sérotonine est diminuée. On constate également la synthèse d’ocytocine, surnommée l’hormone à câlins ». Lorsqu’on injecte cette hormone à deux souris, on constate le rapprochement entre ces dernières. C’est également l’hormone qui joue un rôle dans le renforcement du lien entre la maman et son petit. L’ocytocine permet de prolonger le lien dans le couple au fil du temps. L’amour est donc une drogue antidépressive naturelle vous rendant heureux. Toutes ces hormones, neurotransmetteurs synthétisés dans le cerveau amoureux, permettent de tomber et rester amoureux. Il est vrai que passer un certain nombre d’années, avec la routine s’installant, ces hormones et ces neurotransmetteurs se stabilisent ou diminuent. C’est pour cela qu’il est conseillé de casser la routine dans un couple pour pouvoir à nouveau ressentir le plaisir de la dopamine, l’hyperactivité de la noradrénaline, et l’effet antidépresseur de la sérotonine. Evinaa Sources scientifiques Sources de vulgarisation Cest ce que l’on se propose de pro-blématiser ici sur un plan théologique, mais aussi, il faudra le préciser, sur un versant plus anthropologique. En effet, le lien entre loi et vie d’un côté, loi et mort de l’autre, ne sont pas sans faire écho aux concepts de la psychanalyse lorsque celle-ci distingue la loi symbolique de sa Il n’est jamais bon de trop s’attacher à une personne jusqu’à en arriver à s’oublier totalement ou à souffrir. Quand on en est à ce stade c’est que l’on se trouve dans obsession amoureuse. Celle-ci touche à la fois les célibataires qui idéalisent un amour impossible comme les personnes en couple qui font en sorte que leur vie tourne autour de leur partenaire. Autant vous dire que ceci est à la fois dangereux pour votre épanouissement personnel mais également le cas échéant pour votre histoire d’amour qui se trouve fragilisée. Dans cet article j’aimerais vous apporter les clés afin de mieux comprendre les sources de l’amour obsessionnel, aussi appelé One Itis, mais surtout les solutions pour ne plus avoir à vivre ce phénomène ou à subir l’obsession amoureuse de la personne qui partage votre vie. Obsession amoureuse psychologie et définition ! Pour vaincre une problématique d’ordre sentimental il faut impérativement l’analyser. Ainsi, pour surmonter une obsession amoureuse il va falloir que vous parveniez à la bien la comprendre. En effet, chaque personne à une façon qui lui est propre de surmonter sa fixation amoureuse. Alors avant de même de vous demander comment ne plus être obsédée par une personne en amour, vous allez devoir effectuer un travail pour mieux percevoir ce phénomène afin d’adopter le plan d’action adéquat. Qu’est-ce que le One Itis ou l’obsession amoureuse ? Au niveau de la vie sentimentale l’obsession amoureuse est un des pires fléaux parce que non seulement elle démolie la confiance de la personne qui en est à l’origine, mais en plus elle détruit la vie de celui ou celle qui doit la subir. Ainsi, avoir un amour obsessionnel ce n’est pas avoir des sentiments classiques » qui apportent du bonheur. Cet amour se transforme en réalité en quelque chose de maladif qui fait souffrir. Ce phénomène de fixette amoureuse provoque un état de frustration lié aux sentiments qui peut apparaître dans la vie de couple mais également quand on est célibataire. Les 3 causes de l’obsession en amour Bien souvent on pense que l’obsession amoureuse est la conséquence d’une dépendance affective. Ce qui n’est pas faux en soi. Mais il existe également une deux autres origines à l’obsession pour un homme ou pour une femme. Il s’agit d’un manque de confiance en soi présent depuis toujours, ou qui était latent et le fait d’avoir été victime d’une trahison amoureuse. Les hommes et les femmes qui ont une pensée obsessionnelle ont souvent l’impression que la personne est meilleure qu’eux ou elles et qu’il est normal de se comporter ainsi. Il est essentiel, de comprendre que ce n’est pas une problématique de séduction, de sentiments mais bel et bien de développement personnel et de confiance en soi. Les habitudes que vous avez dans votre couple, la manière dont vous vivez votre relation, dont vos sentiments se développent provoquent un manque d’estime de soi. Votre obsession pour une personne n’est pas apparue par hasard mais parce que cet homme ou cette femme est spéciale à vos yeux et que vous craignez de le/la perdre. Mais en même temps, vous l’auriez aussi ressenti pour quelqu’un d’autre à un moment donné. Je suis conscient que cela remet en cause ce que vous ressentez mais vous avez besoin de changer pour vous sentir mieux. Cette fixette peut être contrôlée mais vous devez d’abord le vouloir et mettre les bonnes actions en place en fonction de la cause mais aussi des symptômes de votre obsession sentimentale. Les symptômes de l’obsession amoureuse Afin de combattre efficacement l’obsession affective, et de savoir comment s’y prendre pour lutter, il faut la cibler et savoir de quelle manière elle se manifeste. 1/ La peur d’être seule est bien trop forte ! Lorsque l’on est en couple il est évident que l’on ne doit pas se projeter, et se voir célibataire ou penser négativement, quant au futur du couple. Néanmoins, lorsque cette obsession se fait de plus en plus présente l’une de ses caractérises les plus visible est le fait d’imaginer qu’il/elle va rompre à tout moment ou pour les célibataire que l’on ne parviendra jamais à le/la séduire. Peu importe le comportement de votre partenaire ou votre cible, vous avez l’impression de ne pas être assez bien pour lui/elle, et que la rupture est forcément la solution qu’il/elle va envisager. Vous avez le sentiment d’être dans un amour à sens unique. 2/ La jalousie prend le dessus Faire une petite crise de jalousie de temps en temps, demander qui est la nouvelle fille ou le nouveau mec sur ses réseaux sociaux n’est pas spécialement alarmant. Cependant, quand vous passez plus de temps à fouiller son téléphone ou ses poches qu’à profiter de la relation alors c’est une problématique. Quand vous ne faites jamais confiance à votre partenaire peu importe ses efforts non pas parce qu’il/elle mérite d’être surveillée mais uniquement parce que vous manquez de confiance, il faut rapidement agir ! Si vous êtes célibataire et que vous commencez à le/la questionnez, que vous devenez jalouxse de son entourage, et que vous commencez à faire des crises, reprenez vous vite parce que vous tombez dans une obsession amoureuse qui risque de vous faire perdre tout crédit auprès de la personne que vous convoitez. 3/ La possessivité est quotidienne L’amour est une chose merveilleuse, vouloir partager les plus beaux moments de sa vie avec la personne que l’on aime est tout à fait compréhensible et logique. Néanmoins, le fait de systématiquement vouloir être ensemble, de ne pas s’accorder de temps seule, de partager trop de chose en oubliant de laisser du mystère, de la surprise va affecter l’attirance de votre moitié ou de celui/celle avec qui vous aimeriez vivre une histoire d’amour. 4/ Vous vous coupez des autres pour lui/elle Souffrir de la dépendance affective, de l’obsession amoureuse, c’est s’oublier et oublier ce qui vous fait plaisir dans la vie. Si vous ne souhaitez pas sortir avec des connaissances ou que vous abandonnez vos passions pour passer tout votre temps libre avec celui ou celle qui vous fait vibrer, il y a un problème d’équilibre que vous devez régler en appliquant les conseils de cet article. Vous avez besoin d’avoir une vie personnelle forte non seulement pour vous épanouir mais également pour montrer que vous n’êtes pas une personne acquise ! 5/ Vous ressentez le besoin de tout contrôler Le fait d’être obsédée par quelqu’un et d’avoir besoin d’être rassurée par ses mots, sa présence ou ses actes implique parfois de vouloir tout contrôler. De ne pas le laisser aller voir le match de foot chez ses amis, de ne pas la laisser aller au restau avec ses copines ou bien de lui envoyer des textos toutes les deux minutes pour avoir une présence constante. Agir de cette manière est également un des symptômes de cette fixette sentimentale. Quelle est la différence entre amour passionnel et amour obsessionnel Beaucoup de personnes ont tendance à être dans le déni et pensent vivre une relation fusionnelle ou passionnelle alors que ce n’est pas tout à fait le cas. Il s’agit en réalité d’une obsession amoureuse car c’est une relation qui fait souffrir. La première étape si on veut avancer est de l’accepter. Cela ne veut pas dire que des changements ne sont pas possibles par la suite mais vous allez devoir ouvrir les yeux. Il faut bien reconnaître que la frontière est mince entre une relation passionnelle et une relation obsessionnelle et il n’est pas simple, quand on est dans cette position de faire cette distinction et de savoir comment agir. Le manque d’objectivité est souvent présent et c’est tout à fait normal, c’est justement mon rôle de vous guider et de vous aider à sortir de cette situation pour trouver un équilibre en amour et donc le bonheur ! Pour le savoir, inutile de taper obsession amoureuse test ! Il n’existe qu’une seule et unique façon de le savoir et pour cela une question va vous aider à faire le point Est-ce que vous êtes heureux ou heureuse, et si c’est le cas, est-ce que votre partenaire est heureux ou heureuse. Si ce n’est pas le cas alors il faut agir pour retrouver cette sérénité si importante parce que cela peut porter préjudice à votre amour. Les dangers d’une obsession sur une personne ! Oui, trop aimer est néfaste… Surtout si vous vous dites que vous êtes amoureuse mais pas lui. L’amour est le sentiment le plus fort et probablement le plus beau que l’on puisse ressentir. Tous vos meilleurs souvenirs sont probablement liés à l’amour. Que ce soit pour sa famille, son/sa partenaire, ses proches. Néanmoins, faire une fixation amoureuse et penser trop aimer » quelqu’un est un véritable danger. Oui, il est dangereux d’être dans cette situation tout simplement parce que l’on s’oublie totalement et que l’on n’est pas dans un couple équilibré. Quand on est célibataire, on s’arrête totalement de vivre et on passe plus de temps à rêver de cette personne ou à la laisser nous contrôler qu’à mettre en place des actions pour se sentir mieux. L’amour maladif c’est accepter d’aimer quelqu’un qui peut ne faire aucun effort pour vous, qui peut rester des jours sans vous donner de nouvelles tandis que vous êtes prête à tout pour cette personne. Quand on est célibataire avoir ce genre d’obsession amoureuse c’est s’empêcher de faire une rencontre qui peut vous correspondre, c’est rester dans une sorte de friendzone qui fait souffrir. Ce n’est pas le type de relation qui peut vous correspondre tout simplement parce que vous souffrez et vous ne trouvez pas un bon équilibre entre vous. A partir du moment où vos sentiments vous empêchent de vivre une relation épanouie et que vous acceptez des choses qui vont contre votre dignité, il est dangereux d’aimer de cette manière tout simplement parce que ce n’est pas de l’amour, c’est très souvent uniquement de la dépendance affective et de la peur d’être seule. Les 5 clés pour sortir d’une obsession amoureuse Sortir d’une obsession amoureuse n’est pas qu’une question de volonté malheureusement. Il faut appliquer des actions fortes au quotidien pour se sentir mieux. Pour cela, je vous propose 5 façons de procéder à appliquer dès aujourd’hui. Avoir une vie sociale et familiale plus forte C’est l’une des clés et des explications de votre situation aujourd’hui. Le fait de ne pas passer de temps avec sa famille, le fait d’agir uniquement en fonction de lui/elle vous coupe de vos proches et vous devez rapidement réagir si vous souhaitez aller de l’avant. Il faut cesser de vouloir passer tout son temps avec cette personne ou bien de se demander si oui ou non il ou elle va accepter que vous sortiez. Vous avez besoin d’être entourée et c’est ainsi que vous allez parvenir à le faire, en passant du temps avec des gens qui vous aiment et qui vous sortent de votre environnement. Trouvez la source de votre obsession sentimentale Une obsession amoureuse, comme je vous l’ai expliqué est avant tout une problématique de confiance en soi, un manque d’estime qui se répercute sur la relation amoureuse et qui vous empêche de trouver un bon équilibre dans votre vie sentimentale. Cependant, ce manque vient bien de quelque part. Que ce soit lié à l’enfance, au physique, à vos relations sociales, il est important de faire cette introspection pour réussir à savoir exactement comment agir et comment travailler sur soi. Le fait d’identifier le problème est une nécessité pour parvenir à trouver une solution adéquate. N’attendez pas d’être au plus bas pour faire ce travail de psychologie obsession amoureuse. Travailler sur les émotions Bien évidemment, le fait d’être obsédé par quelqu’un vous pousse à faire des choses qui vous ressemblent pas du tout et surtout qui vous rendent malheureuxse. Il est donc important de mettre en place des actions fortes mais adaptées à votre situation et c’est pour cela que le coaching est nécessaire. En effet, avec les conseils de professionnels, vous allez changer votre quotidien mais aussi changer la manière dont vous vous comportez avec cet homme ou cette femme. C’est ainsi que vous allez surmonter les obstacles et cesser d’être dans la demande. Instaurer des règles pour une relation épanouie Quand vous êtes en couple et que vous souffrez de cette obsession sentimentale vous avez souvent peur de vous imposer et de mettre en place des actions qui peuvent vous permettre de vous sentir mieux. Vous ne pouvez pas continuer à vous cacher et à ne rien dire à votre partenaire. Il faut d’abord, mettre en place les actions dont j’ai parlé précédemment mais il va falloir également communiquer. Vous devez exiger du respect, si votre conjointe ne vous en donne pas alors à ce moment vous devez mettre de la distance. Il/Elle doit avoir des attentions envers vous autrement vous n’en avez pas envers lui/elle. C’est en réinstallant l’équilibre de manière parfois radicale que vous allez pouvoir avancer. Faites un travail sur vous ! Pour avancer il faut accepter de réaliser un travail sur soi. Si votre point faible provient d’un manque de confiance ou d’une dépendance affective trop marquée, voire des deux, je vous oriente vers mes formations. En effet, afin de vous aider je vous propose une formation pour prendre confiance en soi à découvrir ici et une autre formation pour vaincre la dépendance amoureuse en 21 jours. Dans ces 2 programmes en accès immédiat, vous retrouverez ainsi une analyse, des explications et surtout des exercices pour vous aider à vous sentir mieux. Et si vous souhaitez réaliser un travail personnalisé, je vous oriente vers le coaching personnalisé qui permettra d’atteindre vos objectifs en un temps record. Amicalement Le coach pour gérer son obsession amoureuse Alexandre Cormont
Unepsychanalyse ou thérapie analytique, c'est quoi? Une psychanalyse, ou une thérapie psychanalytique, nécessite un parcours spécifique non comparable avec tout autre cursus universitaire classique. Elle implique le futur praticien dans son humanité la plus intime, son inconscient, puis dans sa future pratique qui en découle.
30 nov. - 1er déc. 2019 Amour et haine Maison de la Chimie 28, rue Saint-Dominique, 75007 Paris Programme PDF Affiche grand format, PDF Dépliant format PDF Argumentaire format PDF Bulletin d'inscription ou Inscription en ligne Soirée Description et Plan d'accès avec bulletin d'inscription Amour et haine Amour et haine, haine et amour traversent, divisent, animent et participent à la structuration de tout ce qui été et demeurent essentiel dans la pensée, du mythe à la science, en passant par la religion, la philosophie ou la politique. Que ce soit comme philia, agapè ou éros. Dès lors, il n’est pas étonnant que la psychanalyse elle-même, dernière-née des discours institués qui font le lien social – et, à en croire Lacan, retour dans le réel de la forclusion de la castration et des choses de l’amour » - ait à prendre en charge ce couple infernal. Si au cœur de l’expérience psychanalytique - via le transfert - il y a l’amour, et même les amours, il reste que pour les psychanalystes, supposés experts » en ces choses, l’amour c’est du latin ! Et ceci, entre autres, parce que dès lors qu’on s’attache à le penser, l’amour apparaît comme une question de langue, une question de lalangue, un phénomène tissé et tramé de signifiants. D’ailleurs, la thèse ultime de Lacan, à son propos, n’est-t-elle pas de dire que l’amour n’est rien qu’une signification, c’est-à-dire qu’il est vide » ? Chez Freud, la question centrale est celle du rapport entre la pulsion et l’amour, en tant que le champ de la sexualité est divisé entre le caractère partiel et partialisant de la pulsion - perversion polymorphe - et la tendance unificatrice de l’amour qui s’opposerait à la haine. Si Freud s’est surtout attaché à saisir l’amour comme affect, sentiment ou pulsion, c’est essentiellement comme passion, non seulement comme passion du signifiant mais comme passion de l’être » puissance passive que Lacan envisage l’amour chez le parlêtre. Lacan s’est donc prononcé sur ce qu’est l’amour, et ce qu’il en dit pourrait se condenser en ceci l’amour est l’aspiration du manque-à-être - du sujet vide du signifiant - à être au moyen d’un objet dans lequel il loge la cause de son désir ou qu’il est la conjonction paradoxale du don qu’un sujet fait de son manque-à-être et d’une demande d’être à celui-là même à qui il offre sa castration. Où se profile la question un amour exempt de haine est-il seulement concevable ? Ajoutons que passion de l’être », la haine l’est également - comme l’ignorance - et peut-être plus radicalement que l’amour. En effet, c’est le propre de la haine de viser l’être là où l’amour s’adresse au savoir. Avec l’exploration logicienne de la structure, c’est l’Un et ses chicanes qui ont servi à cerner le paradoxe et le réel en jeu dans l’amour en tant que l’événement qui peut survenir dans la rencontre amoureuse. Disons-le d’une phrase dans l’amour un sujet veut s’unir faire un avec une unité, à l’occasion une femme, mais qui n’est pas n’importe laquelle, c’est-à-dire une parmi d’autres, mais une qui soit par quelque trait unique unicité. Ainsi se conjoignent dans l’amour l’unien, l’unaire et l’unicité. Or le Y a de l’Un » y contredit, parfois haineusement. La haine en veut à ce un qui reste autre, ce semblable, ce prochain que Freud se garde et nous préserve de trop aimer. La haine en veut à cet être qui se fonde de l’ex-sistence, à ce sujet qui se soutient d’un dire. Elle le visera dans son être, sauf réversion de la haine en désir, cette torsion que la clinique nous enseigne possible. Se posent les questions Si l’amour demeure le rapport du réel au savoir », quelles leçons la psychanalyse se doit d’en tirer ? La demande d’amour est-elle aussi bien demande de haine ? Qu’en est-il des amours et des haines contemporaines ? Comment poursuivre la question restée ouverte de Freud et de Lacan d’un amour qui ne serait pas symétrique de la haine ? Préludes Prélude 1 par Jean-Claude Costes Prélude 2 par Marie-Thérèse Gournel Prélude 3 par Anastasia Tzavidopoulou Prélude 4 par Brigitte Hatat Florilège d'entretiens vidéos YouTube Entretien avec Arnaud Desplechin Entretien avec Natacha Vellut Entretien avec Rosa Guitart-Pont Entretien avec Colette Soler Entretien avec Nicole Bousseyroux Soirée préparatoire La veille des Journées Soirée avec Dorothée Legrand Un amour tel qu’il suspend la mise à mort sans reste », organisée par les élus du Pôle 14. Commission scientifique Sidi Askofaré Fanny Matte Catherine Talabard Elisabete Thamer Ali Tissnaoui Anastasia Tzavidopoulou Natacha Vellut responsable des JN Commission d'organisation Karim Barkati Anne-France Chatiliez-Porge Céline Guéguan-Casagrande Maud Hildebrand Adèle Jacquet-Lagrèze Adrien Klajnman Aline Pommereau Ali Tissnaoui responsable de l'organisation Renseignements et inscriptions Bulletin d'inscription ou Inscription en ligne 01 56 24 22 56secretariat-epfcl-france

Lacanva donc extraire l’amour de son engluement narcissique pour en faire un pacte symbolique dans « les dits de l’amour » à la condition qu’une « liberté accepte de se renoncer elle même ». Dans le même souci d’atténuer la capture narcissique, il passera du « pacte » au « don actif » disant alors que « l’amour c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n

L’amour est un sentiment complexe. Il peut nous pousser au meilleur comme au pire, mais pour s’épanouir on a tous besoin de créer des liens teintés de sentiments. Que ce soit l’amour de ses parents, celui de son ou sa chérie ou encore celui qu’on se porte à soi-même, l’amour est une composante essentielle de la vie. Le célébrissime Sigmund Freud s’est même amusé à lui donner un petit nom, Eros, divinité de l’amour chez les Grecs. Seulement pour Freud, Eros est indissociable de Thanatos, autre divinité grecque représentant la mort. Pourquoi ce duo de choc ? Parce que l’amour, qui est source de vie et de plaisir, s’accompagne forcément de son opposé qui lui est source de haine et de déplaisir. Aimer est donc une saine activité, qui demande beaucoup d’énergie et qui s’accompagne toujours d’un versant moins joyeux qu’il faut combattre ce sont ces deux versants qui constituent la force vitale de chacun. La première histoire d’amour les parents La première histoire d’amour que connaît chaque être humain est celle qu’il vit avec ses parents. L’attachement des parents à leur enfant, et réciproquement l’attachement de l’enfant à ses parents, est ce qui va permettre à chacun de grandir et de construire les bases de sa vie d’adulte. Ces bases peuvent être plus ou moins solides en fonction de la qualité des premières relations parents/enfants mais ce qui est certain, c’est que tout au long de la vie, on va chercher à retrouver, dans ses relations amoureuses mais aussi amicales, ces premiers ressentis d’amour. C’est comme une quête inconsciente bien-sûr !. Pourquoi aime-t-on ? On vient de dire que tout au long de sa vie on cherche en amour et en amitié, à retrouver les premiers ressentis d’amour de la petite enfance. Or, si on finissait par les trouver, on n’aurait plus de raison » de continuer à vivre pour les chercher. C’est cette recherche sans fin cette quête qui nous pousse à vivre. Dans certaines théories psy, cette quête essaye de combler le manque créé par ce premier ressenti d’amour dont on s’est éloigné en grandissant. Aimer, c’est essayer d’enfin combler ce manque. Mais aimer ça peut être aussi une façon de lutter contre la peur de la solitude, le manque de confiance en soi ou tout simplement pour éprouver un sentiment d’auto satisfaction. Aimer l’autre ou s’aimer soi-même ? Si on continue notre voyage au pays des psy, il apparaît que pour certains d’entre eux, aimer quelqu’un est en fait bien plus égoïste qu’il n’y paraît. En effet, on aimerait plutôt pour s’aimer soi-même et utiliser » l’autre pour satisfaire ses propres besoins de bonheur. Cela viendrait d’un manque d’autonomie et d’une incapacité de satisfaire nos propres besoins amoureux. Chez certains, cette particularité qui d’habitude est normale, peut prendre des proportions importantes et se transformer en amour exclusif de soi. Dans le langage courant on appelle ça le narcissisme. Le narcissisme En langage commun, le narcissisme est l’amour démesuré de soi-même, mais dans un langage un peu plus spécialisé, le narcissisme est un élément essentiel de l’organisation psychique des humains. Ce que l’on veut dire par là, c’est que chacun de nous est narcissique et c’est normal, et même nécessaire. C’est ce qui nous permet de passer de l’amour de soi, quand on est encore enfant, à l’amour de l’autre lors de la vie adulte. Cependant, chez certains le narcissisme peut être fragile et entraîner des troubles complexes. Ce petit cours de psycho express nous permet de mieux comprendre pourquoi l’amour prend autant de place dans notre vie. A cela s’ajoute l’éveil des hormones au moment de la puberté, et voilà que l’amour vient à la rencontre de sa copine la sexualité. A eux deux, ils occupent 95% de vos pensées, non ?
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Sansque Freud ne lui consacre jamais une réflexion spécifique, l’amour est néanmoins au cœur de sa pensée. « Faim et Amour » est la forme métaphorique de la première théorie des pulsions, et « Éros et Thanatos » de la seconde. L’amour, dans son soubassement énergétique de libido, est en quelque sorte pivot de sa pensée du conflit, témoin de la Le rêve est le gardien du sommeil. Le diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu. La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions. L'origine des névroses est à chercher dans des traumatismes apparus durant l'enfance. L'éducation doit chercher sa voie entre le Scylla du laissez-faire et le Charybde de l'interdiction. Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés. De quelque manière qu'on s'y prenne on s'y prend toujours mal. Le rêve est la satisfaction d'un désir. Les femmes, peu aptes à la sublimation, souffrent d'un trop-plein de libido. Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent on n'est pas capable non plus de les chasser. Une fête est un excès permis, voire ordonné. L'inconscient s'exprime à l'infinitif. On ne devient pas pervers, on le demeure. Faute de pouvoir voir clair, nous voulons, à tout le moins, voir clairement les obscurités. Les qualités de l'objet sexuel, nous les nommerons excitantes. Les femmes, c'est le continent noir. Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire. Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n'ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question Que veulent-elles au juste ? L'activité sexuelle s'est d'abord étayée sur une fonction servant à conserver la vie, dont elle s'est rendue indépendante. La liberté individuelle n'est nullement un produit culturel. Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte. Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité. Ce qui caractérise toutes les perversions, c'est qu'elles méconnaissent le but essentiel de la sexualité, c'est-à-dire la procréation. La joie de satisfaire un instinct resté sauvage est incomparablement plus intense que celle d'assouvir un instinct dompté. Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées. L'humour ne se résigne pas, il défie. Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose. Quand on m'attaque, je peux me défendre; mais devant les louanges, je suis sans défense. L'accumulation met fin à l'impression de hasard. Notre conscience, loin d'être le juge implacable dont parlent les moralistes, est, par ses origines, de l'angoisse sociale» et rien de plus. L'auto-analyse est réellement impossible... S'il en était autrement, il n'y aurait pas de maladie. Parfois, un cigare n'est rien d'autre qu'un cigare. La grande question ... à laquelle je n'ai pas été capable de répondre ... est - Que veut la femme?» Chaque rêve qui réussit est un accomplissement du désir de dormir. L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir. Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort ! Si l'humanité était capable de s'instruire par l'observation directe des enfants, j'aurais pu m'épargner la peine d'écrire ce livre. On a beau rêver de boissons quand on a réellement soif, il faut se réveiller pour boire. L'humour a non seulement quelque chose de libérateur, mais encore quelque chose de sublime et d'élevé. Quelquefois, un cigare est juste un cigare. Platon disait que les bons sont ceux qui se contentent de rêver ce que les méchants font en réalité. Je ne m'intéresse pas du tout à la vie après la mort ! Ne jamais être nés, voilà l'idéal pour les mortels ! Mais à peine si cela arrive à un sur cent mille ! Non, la science n'est pas une illusion. Mais ce serait une illusion de croire que nous puissions trouver ailleurs ce qu'elle ne peut pas nous donner. Le premier être humain à jeter une insulte, plutôt qu'une pierre est le fondateur de la civilisation. Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons. Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre. Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus. Les grandes choses peuvent se manifester par de petits signes. Lacan Si vous avez compris, vous avez sûrement tort. Mais est-ce qu'il ne se pourrait pas que le langage ait d'autres effets que de mener les gens par le bout du nez à se reproduire encore, en corps à corps ... La vie ne songe qu'à se reposer le plus possible en attendant la mort. La vie ne songe qu'à mourir. La psychanalyse est un remède contre l'ignorance. Elle est sans effet sur la connerie. L'inconscient est le discours de l'autre. L'amour consiste à offrir quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. L'amour c'est donner ce qu'on n'a pas. Je dis toujours la vérité pas toute, parce que toute la dire, on n'y arrive pas... Les mots y manquent... C'est même par cet impossible que la vérité ... Est-ce que vous vous êtes aperçu à quel point il est rare qu'un amour échoue sur les qualités ou les défauts réels de la personne aimée ? Aimer, c'est essentiellement vouloir être aimé. L'instinct, c'est la façon dont un organisme a à se dépêtrer aux meilleures fins avec un organe. La réalité de l'Inconscient, c'est - vérité insoutenable - la réalité sexuelle. La découverte de l'inconscient ... c'est que la portée du sens déborde infiniment les signes manipulés par l'individu. L'inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un blanc ou occupé par un mensonge c'est le chapitre censuré. L'objet du désir, au sens commun, est, ou un fantasme qui est en réalité le soutien du désir, ou un leurre. C'est l'accusé de réception qui est l'essentiel de la communication en tant qu'elle est, non pas significative, mais signifiante. Ce qu'il faut faire comme homme ou comme femme, l'être humain a toujours à l'apprendre de toutes pièces de l'autre. ... L'angoisse est ce qui ne trompe pas. C'est le regard de l'autre qui me constitue. Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance. Le second acte philosophique est de savoir rester à sa place. Le premier est de définir où elle se trouve. L'imaginaire et le réel sont deux lieux de la vie. Tout acte manqué est un discours réussi. La fonction du langage n'est pas d'informer, mais d'évoquer. La loi et le désir refoulé sont une seule et même chose. C'est là l'effet pacifiant, apollinien, de la peinture. Quelque chose est donné non point tant au regard qu'à l'oeil, quelque chose qui comporte abandon, ... Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes, et qui pensent. L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas. Voilà la grande erreur de toujours s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent. Un sujet normal est essentiellement quelqu'un qui se met dans la position de ne pas prendre au sérieux la plus grande part de son discours intérieur. 0views, 0 likes, 0 loves, 0 comments, 0 shares, Facebook Watch Videos from Gaza la vie: C'est ainsi que les Algériens ont exprimé leur amour pour la   Le sérieux » de l’amour de transfert Merci à Marc Darmon pour son invitation. Elle m’a permis de relire Observations sur l’amour de transfert », un texte que je croyais bien connaître mais qui, comme tous les bons textes lorsqu’on les relit, m’a réservé une petite surprise, et c’est par elle que je vais commencer. Deux points me sont en effet apparus clairement et pour la première fois. D’abord le terme de sérieux », que l’on peut lire par deux fois dès la première page, sérieux qui n’est pas sans faire résonner pour nous la façon dont Lacan le lie à la série, la série des cas pris un par un mais tout aussi bien la longue série que Freud évoque, celle des médecins qu’une patiente qui leur aurait manifesté son amour pourrait être amenée à consulter, s’ils considéraient que son amour de transfert était incompatible avec la poursuite du traitement. Que s’agit-il donc pour Freud de prendre au sérieux. Le transfert ou l’amour ? Les deux, bien que seul le transfert soit un concept analytique comme Lacan le pointera en 1954 il en fera dix ans plus tard l’un des quatre concepts fondamentaux. L’amour donc, que Freud reconnaît comme un amour authentique, véritable, c'est-à-dire indice d’une vérité inconsciente insue. Lacan préfère, de façon plus insistante que Freud, associer à l’amour le comique, le comique du phallus, et réserver l’adjectif véritable à la psychanalyse, ce qui lui fait du même coup dire que plus nous sommes proches de la psychanalyse amusante, plus c’est la véritable psychanalyse » Dans le séminaire qu’il consacre au transfert, il insiste sur l’amour comme métaphore, comme transfert d’un manque de l’un à l’autre, l’aimant étant manquant de quelque chose, d’un avoir, et l’aimé ne sachant pas ce qu’il a, c'est-à-dire manquant d’un savoir sur son être. Mais revenons à Freud. Sont donc à considérer comme sérieux l’amour et le transfert. Les deux sont indissolublement liés puisque cet amour est à considérer non seulement comme un signe du transfert mais aussi comme une résistance au transfert. Cela n’est pas nouveau, Freud l’avait déjà déplié trois ans auparavant, en 1912, dans La dynamique du transfert ». Il y relevait l’apparition inévitable du transfert dans la cure, remarquait qu’il était à la fois l’agent même de l’action thérapeutique et la plus forte des résistances, du fait de sa dualité, de son ambivalence, amour et hostilité s’y côtoyant hainamoration, dira Lacan, sous entendant ainsi la troisième occurrence des passions du moi, l’ignorance. Avec le pacte analytique, note-t-il pp. 190-191 du séminaire I, nous engageons le sujet dans une recherche de la vérité. On constitue ainsi son ignorance, qui n’est pas méconnaissance car la méconnaissance, elle, comporte une certaine organisation d’affirmations et de négations à quoi le sujet est attaché, et que la cure remaniera. Il ajoute plus loin, que les trois registres R,S, I sont impliqués, l’amour se situant à la jonction de S et I, la haine à celle de I et R, l’ignorance à celle de R et S. Ce qui est nouveau, c’est que Freud aborde là la question du maniement du transfert et de la direction de la cure. Mais pourquoi n’y vient-il qu’en 1915, alors qu’il signale d’emblée dans cet écrit que l’étude de l’amour de transfert est depuis longtemps devenue une nécessité vitale pour la technique psychanalytique » ? Vous remarquerez que Lacan, de même, n’abordera le transfert que plus de quinze ans après le début de son enseignement et juste un an après le séminaire sur l’éthique de la psychanalyse. Voilà le deuxième point qui m’a retenue, la date de parution de l’article, 1915, et les 3 ans qui séparent La dynamique du transfert » où Freud traite de la résistance du côté du malade, du patient qu’il met d’ailleurs essentiellement au féminin de l’analysé comme l’appellera Lacan avant qu’il ne devienne, en octobre 1967, le psychanalysant et à partir de 68 l’analysant tout court ; l’âme ou plutôt la différence entre le corps et l’âme, non pertinente pour ce qu’il en est de la psychanalyse, disparaît, en même temps que l’activité passe du côté patient, tandis que du côté analyste se situera l’acte, et l ’article de 1915 où c’est de la résistance du médecin à la psychanalyse qu’il s’agit. Vous aurez sans doute remarqué que dans l’article de 1912, Freud cite discrètement, en notes en bas de pages, Bleuler , président de la section zurichoise et Jung , président de l’IPA, à qui il emprunte les termes d’ambivalence et d’introversion. En 1915, si la reculade de Breuer devant l’amour de transfert d’Anna O. est évoquée rapidement mais explicitement, la référence à Jung, très présente, reste absolument implicite. Pourquoi donc Freud a-t-il décidé de faire fi de la discrétion médicale à laquelle, nous dit-il, il s’était jusqu’alors tenu ? Parce qu’il a déjà rompu le silence un an plus tôt, dans sa Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique », qu’il n’a pu faire paraître qu’en juin 1914, une fois résolues les crises auxquelles a dû faire face la toute jeune IPA. Crises résolues par deux défections majeures et douloureuses » reconnaît-il, celle d’Adler, président de la section viennoise, en 1911 l’IPA n’a alors qu’un an d’existence, et celle de Jung, son premier président, réélu en 1913 et qui vient de démissionner de la présidence le 20 avril 1914. En juillet 1914, soit un mois après la parution de l’article que Freud qualifie lui-même de bombe », Jung démissionne de l’IPA, bientôt suivi par toute la section zurichoise. Dans Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique » en effet, Freud démontre que ni les théories d’Adler, ni celles de Jung ne relèvent de la psychanalyse. Exit les socialistes Adler et les religieux Jung, Pfister et les Zurichois. La psychanalyse n’est ni un mouvement politique, ni un mouvement mystico-religieux. Après donc qu’il ait à nouveau défini ce qu’est la psychanalyse et ce qu’elle n’est pas, Freud s’attaque à définir qui est psychanalyste et qui ne l’est pas. Est psychanalyste, nous dit-il, celui qui ne recule ni ne cède devant l’amour de transfert. C’est donc d’une question éminemment sérieuse, clinique, éthique et politique, que traite l’article de 1915, celle du maniement du transfert par celui qui se réclame de la psychanalyse, et donc celle de la position du psychanalyste dans la cure , question qui laisse poindre celle qui se posera peu après, celle de sa formation l’institut de Berlin verra le jour en 1920, celui de Vienne en 1924,deux questions elles aussi liées, comme l’amour et le transfert, et qui n’ont cessé d’être au cœur des scissions qui ont émaillé depuis qu’il existe l’histoire du mouvement analytique. J’ai évoqué les débuts de l’IPA mais nous avons tous ici présentes à l’esprit, parce que nous les avons vécues de plus ou moins près, les scissions du mouvement lacanien avant et après la mort de Lacan. Amour tout aussi bien que haine transférentielles, deux versants de la même chose, de ce devenir du transfert chez ceux qui passent du divan au fauteuil et qui se regroupent en associations ou en écoles de psychanalyse. Le séminaire de l’école à laquelle j’appartiens, l’EPFCL, tourne cette année autour de la question de ce qu’est un analysant, autre façon de se demander ce qui définit la psychanalyse et le psychanalyste. Freud en 1915 définit le psychanalyste comme un médecin qui traite une malade. Ce n’est qu’en 1926 et pour défendre ces disciples non médecins accusés d’exercice illégal de la médecine qu’il différenciera le traitement analytique, qui consiste en un échange de paroles, talking cure, du traitement médical. Au commencement de l’expérience analytique… fut l’amour », rappelle Lacan en ouverture du séminaire VIII, un commencement non de création mais de formation », posant d’entrée de jeu, le 16 novembre 1961, la question de la formation de l’analyste il rajoutera en 1967 par la grâce du psychanalysant », et si Breuer prit la fuite devant Eros surgi du transfert, Freud au contraire décida de le servir pour s’en servir » et inventa ainsi la psychanalyse. En choisissant de faire écho au prologue de l’Evangile selon Saint Jean, Lacan indique combien l’amour qui nait du transfert que la talking cure suscite, a partie liée avec le grand Autre, trésor des signifiants. Le transfert, c’est tout simplement l’acte de parole, nous dit-il S I La relation entre le malade et le patient n’est pas seulement, comme le souligne Freud, foncièrement dysymétrique. Lacan va plus loin en critiquant l’intersubjectivité et en précisant que cette pseudo-relation, comme il préfère l’appeler, n’est pas une relation entre sujets mais entre un sujet et un Autre, sujet supposé savoir ou faisant fonction d’objet. Mais revenons à Freud. Il rappelle au psychanalyste qu’il ne doit jamais oublier que l’amour que son patient lui manifeste ne s’adresse pas à sa personne, mais à une autre, qu’il ne fait, pour reprendre la lecture qu’en fait Lacan, qu’actualiser par sa présence Il se doit donc de faire preuve d’une abstinence totale, pas seulement physique ». Ce pas seulement physique » vaut d’être commenté car il implique aussi qu’il s’abstienne de tout affect déplacé tendresse, aversion, admiration et de tout jugement moral qui ne pourraient que nuire au traitement. Triple abstinence donc qui n’empêche en rien l’accueil de la souffrance et des associations libres, voilà ce qu’implique la fameuse neutralité bienveillante. Neutralité avec laquelle le jeune et fougueux Jung a bien du mal et il confie à Freud ses difficultés, ses embarras, devant les jeunes et jolies hystériques dont il s’occupe au Burghözli , mais pas seulement. Il y a aussi et surtout la séduction qu’exerce sur lui ce jeune psychiatre prometteur » selon les termes de Freud mais toxicomane que Freud lui a adressé pour sevrage, Otto Gross. Jung va se consacrer entièrement à lui. J’ai tout laissé en plan et j’ai employé tout le temps disponible, le jour et la nuit, pour Gross, pour faire avancer au possible son analyse…Où je n’avançais plus, c’est lui qui m’a analysé… » écrit-il à Freud le 25 mai 1908 l’analyse mutuelle existe ainsi déjà, avant même que Ferenczi ne l’ait conceptualisée!. Freud lui répond le 29 mai Gross est un homme si précieux et une tête si bien faite que votre travail a la valeur d’un service rendu à la communauté ». Cependant, le 19 juin, Jung insiste …L’affaire Gross m’a consumé….cet événement est l’un des plus graves de ma vie, car en Gross j’ai fait l’expérience de trop de côtés de ma propre nature, de sorte qu’il m’est apparu comme mon frère jumeau, dementia praecox en moins. Cela est tragique ». Jung, fasciné par Gross et ses thèses libertaires il conçoit en effet la levée du refoulement comme une libération de la répression sur la sexualité et prône une liberté sexuelle sans limites, pour le patient comme pour médecin, se laissera séduire par Sabina Spielrein puis par d’autres le film de David Cronenberg, A dangerous method, en rend compte avec justesse. Il laisse libre cours à ce qu’il nomme ses composantes polygames » lettre de J. à F., 7 mars 1909 et pose la relation malade-médecin comme réciproque. De même que le médecin aide le malade, de même le malade est l’onguent qui convient au point faible du médecin ». Ainsi, dès 1908, Jung fait part à Freud de sa fragilité mais Freud le rassure, avant de l’exécuter. Il vous faut lire ou relire la passionnante correspondance entre les deux hommes, dont je viens de vous donner un petit aperçu, complétée par les entretiens de Jung avec Aniéla Jaffé publiés à sa demande après sa mort sous le titre Ma vie. La violence que Freud manifeste à l’égard de celui dont il s’est entiché en 1907 et qu’il a institué son héritier alors qu’il n’en demandait pas tant, n’est explicable que par l’ampleur de son désenchantement, net dès 1911 et qui ne va aller que croissant. Freud a été aveuglé par ce qu’il faut bien appeler son amour de transfert, il a vu en Jung bien autre chose que ce que Jung était. Leur rupture, très féconde pour Freud, plonge Jung, dès 1912, et pour dix ans, dans une véritable descente aux enfers qu’il appelle ses confrontations avec l’inconscient » et qu’il diagnostique dépression psychotique profonde ». Poursuivons la lecture de l’article de 1915 1- Le psychanalyste doit être triplement abstinent. 2- Le désir du malade est une force motrice qui favorise le travail analytique et le changement. Le malade est donc non seulement un amoureux mais un travailleur c’est même l’inconscient plus que le malade qui est au travail. 3- Il convient de maintenir le transfert tout en le traitant comme quelque chose d’irréel » et d’extraire de la situation son contenu analytique ». Autrement dit amener le malade à trouver les fondements infantiles de son amour. Ce qui lui permettra la levée d’une fixation à un scénario répétitif et vain et de pouvoir enfin aimer à nouveau. En résumé et en termes freudiens Le médecin doit savoir que c’est la situation analytique qui provoque cet amour, que la résistance l’intensifie encore, et que cet amour ne s’adresse pas à lui comme personne. La situation analytique est une relation non réciproque, asymétrique. Que se passe-t-il quand l’analyste ne respecte pas la règle d’abstinence, de neutralité, d’apathie au sens d’absence de pathos comme Lacan l’appelle dans le Séminaire VIII, en référence aux Stoïciens ? Une double perdition. L’affaire Jung-Gross en est un parfait exemple. Prenons-en un autre, moins ancien, fictionnel mais néanmoins démonstratif, qui a fait le succès d’un roman paru il y a quelques années. Son auteur, psychanalyste, a tenté d’imaginer ce qu’aurait été la quatrième et dernière analyse de Marilyn Monroe, son analyse hollywoodienne. Ralph Greenson, l’analyste de la star, véritable héros shakespearien, se retrouve prisonnier d’une cure qu’il s’imaginait mener. Confronté à la résistance de son analysante, à son refus de la règle fondamentale de libre association, l’analyste chevronné décide d’innover. Il se met en tête d’être le sauveur de la petite fille triste qu’il a perçu derrière la jeune femme déjà un peu morte qui lui a été adressée, en lui offrant ce qu’elle n’a jamais eu, une famille, la sienne, et l’amour d’un père, lui-même. Aveuglé par l’amour de transfert, il s’égare et plonge tête baissée dans l’amour de contre-transfert, l’amour réparateur. La résistance à l’analyse est là de son côté Et c’est au moment où il s’attend à un progrès, à une amélioration, car son analysante commence enfin, même si c’est d’une façon fort curieuse par le biais d’un magnétophone et dans le secret de sa chambre, hors de la présence de l’analyste donc, à associer librement, à trouver les mots qui jusqu’alors lui faisaient défaut, que se produit la catastrophe. Ils voudraient, avec leur passion dégagée de tout lien social, tenir à merci le médecin », signale Freud en fin d’article. Comment ce dernier, s’il est psychanalyste, s’en débrouille-t-il ? En laissant son moi de côté, à la porte de son cabinet. Est analyste celui qui ne se pose plus la question de son identité et qui se tient à la bonne place, celle de l’agent de l’opération analytique. Le désir particulier qui l’anime et qui sous-tend son acte lui permet de répondre à la demande d’amour qui lui est adressée en ne la satisfaisant pas et ainsi de faire naître du côté analysant un désir autre. Non plus un désir d’être aimé mais un désir de savoir. L’analysant pourra alors sortir de sa complainte, s’atteler à sa tâche. Travail d’élaboration, de perlaboration, de remémoration en termes freudiens. Travail d’historisation 1954 puis d’hystorisation 1976 en termes lacaniens. Le désir de l’analyste et le désir de savoir de l’analysant, l’un à l’autre articulés, le premier faisant naître puis aiguillonnant le second, rendent possible la sortie des impasses et des pièges de l’amour de transfert. Derrière l’amour dit de transfert, nous pouvons dire que ce qu’il y a, c’est l’affirmation du lien du désir de l’analyste au désir du patient », précise Lacan dans Les quatre concepts N’allez pas croire que cela soit facile. Je me souviendrai toujours de cet homme, plus tout jeune mais portant beau, reçu au début de ma pratique. Le symptôme invalidant qui l’avait conduit jusqu’à moi disparut comme par enchantement après notre première rencontre. Il ne put attendre la suivante et le fit savoir par écrit à la magicienne que j’étais devenue. Sa lettre, fort bel objet par ailleurs beau papier, beau timbre, belle écriture, était une lettre d’amour. D’autres suivirent. J’interprétais l’intensité de son transfert en le rapprochant du double deuil récent qu’il avait évoqué comme cause possible de son symptôme, la perte des deux seules compagnes qui l’aient, selon lui, jamais aimé inconditionnellement, sa mère et sa chienne. Sa plume s’enflamma de plus belle. Mon embarras allait croissant et j’en fis part à mon analyste qui intervint en me faisant remarquer d’un ton sec que nous n’étions pas là pour ça ! Cela me remit à ma place, ces lettres ne troublaient en effet que la femme en moi. Je cessais de les ouvrir et donc de les lire, la cure put enfin commencer. C’est bien plus tard que j’ai rencontré celle qui se présentait à moi comme une amoureuse déçue. Tout individu auquel la réalité n’apporte pas la satisfaction entière de son besoin d’amour se tourne inévitablement, avec un certain espoir libidinal, vers tout nouveau personnage qui entre dans sa vie… », écrit Freud dans La dynamique du transfert ». Et ce nouveau personnage allait être moi. Moi qui succédait à la série des analystes pas à la hauteur », trop ceci ou pas assez cela, qu’elle avait rencontrés précédemment en même temps que se succédaient les amours toujours décevantes. Le transfert amoureux, d’abord appui, permit qu’elle historise ce qu’elle considérait comme son parcours du combattant. Mais il devint très vite obstacle. Mes interventions, mes silences, mes retards, la durée des séances, mes départs en vacances, tout devint prétexte à récriminations. Elle m’adressait de plus des communications téléphoniques itératives, franchement persécutives, souvent sous l’emprise de l’alcool. Cela cessa brutalement le jour où, lui ayant demandé ce qu’elle avait donc bu la veille, je répétai malgré moi et à ma façon le nom de son cocktail préféré. Scansion non délibérée de ma part dont elle s’empara aussitôt et qu’elle considéra comme une interprétation. Injection par moi d’un signifiant nouveau qui lui permit pour la première fois de se mettre au travail associatif et de ce fait de me déplacer dans l’axe du transfert. Non plus petit autre dans la série de celles et ceux qu’elle avait aimés sans retour, mais grand Autre en relation avec à un savoir, analyste enfin à la hauteur, à qui dédier le fruit de ses élaborations. Je pus ainsi et par sa grâce » non seulement échapper à la persécution de son érotomanie transférentielle mais lui permettre de se mettre à la tache analysante », venant ainsi confirmer, en un certain sens, la définition de Freud de la cure analytique comme paranoïa dirigée. A ceci près que, compte tenu de sa structure, c’est elle qui en assumait la direction, ce que je me suis bien gardée de contrer. Je m’arrêterai là. J’aurais pu développer la question de l’amour dans le séminaire X, m’interroger sur ce que Lacan, plus tardivement, en 1973 dans sa lettre aux Italiens, entend par faire l’amour plus digne que le foisonnement de bavardage, qu’il constitue à ce jour ». Et sur le lien entre cet agalma, objet caché mais encore porteur d’un certain brillant phallique, qui n’apparait que dans le séminaire X, et l’objet déchet, l’objet rebut qu’incarne l’analyste en fin de cure. Mais cela m’ aurait éloignée du thème de ces journées. Je vous remercie de votre attention, Colette Sepel
Lestopiques en psychanalyse sont deux cartes qui représentent, localisent pour la première l’inconscient, la conscience et le préconscient, pour la deuxième les instances psychiques que sont le moi, le ça et le surmoi. La première topique. Au tout début de la psychanalyse Freud s’intéresse beaucoup au langage et à la mémoire. Il a l’intuition que le symptôme est imprégné
L’amour est un concept que bien peu de gens, à ma connaissance, maîtrisent ou du moins en maîtrisent le sens et l’essence. Le plus simple, pour réaliser cette vérité, c’est de lancer le sujet de l’amour en société » à l’occasion d’un repas ou d’une réunion, peu importe. Vous verrez que, dans plus de 90% des cas, quand vous lancez le sujet, les gens y répondent par le cas particulier de la relation de les avoir écoutés, il suffit de leur poser la question Très bien, vous venez de me parler du couple ; mais qu’en est-il de la relation parent-enfant, ou encore de la relation amicale ? N’est-ce pas de l’amour ? » Ce qui devrait déboussoler votre interlocuteur qui finira inéluctablement par bredouiller que c’est pas pareil, etc. pour ne pas perdre la face. Et pourtant, la relation parent-enfant est basée sur un amour inconditionnel. La véritable relation amicale cette introduction courte mais essentielle, nous pouvons réaliser qu’avant de parler d’amour, il convient de définir le mot amour » ou aimer. L’amour est universel » nous dit-on dans le sillage d’un Jésus Christ. D’accord, mais cela ne définit pas le mot en question. Finalement, je pense que la bonne question à se poser, c’est Quel est le point commun entre le couple, l’amitié et la filiation ? ». En clair, c’est en cherchant ce point commun que nous pourrons éventuellement approcher une définition plus juste du verbe aimer qui s’applique à ces trois relations. Car oui, il y a bel et bien un point commun à ces trois cas particuliers. Léo Tolstoï il y a plus d’un siècle a écrit Aimer, c’est accepter l’autre tel qu’il est ». Voilà le point commun. Et donc, j’ai tendance à penser que cette citation de Tolstoï est la meilleure définition à ce jour du verbe aimer ».Evidemment, toujours dans l’optique de ne pas perdre la face » j’y reviendrai plus tard, un certain nombre d’individus rejetteront cette définition en s’embarquant dans des explications plus ou moins confuses, compliquées et superfétatoires. Puis ils déclareront que la discussion ne les intéresse pas, tenant impérativement à clore le sujet - mais en ayant le dernier mot, ça va de soi. Heureusement, d’autres interlocuteurs se montreront moins obtus et nous pourrons pousser la discussion avec eux dans une ambiance cordiale et de bon définition tolstoïenne, appliquée au couple montre qu’il convient ainsi de ne pas se méprendre sur les motivations des deux protagonistes et de ne pas mélanger les choses. Car le couple, c’est compliqué. Trois notions s’entrechoquent dans cette relation particulière et chacune de ces trois notions est indépendante de l’autre Le désir, qui est à la base de toute relation sexuelle et dont le but conscient ou pas est la vivre ensemble est encore autre chose et dépasse le désir dans la mesure où le couple qui s’installe ne fait pas que tenter de se reproduire mais chacun des deux protagonistes apprend à vivre 24/7 avec l’autre, ses tics et ses manies, mais aussi ouvre des sujets de discussion avec l’ enfin, tel que défini dans le paragraphe précédent. Sans respect ou tolérance, il ne peut y avoir d’ autant le désir évolue avec le temps, autant le vivre ensemble peut devenir compliqué voire difficile, autant l’amour, lui, n’est pas à géométrie variable et est le seul élément constant de la relation, véritable point d’ancrage. Evidemment, le désir rend aveugle, des deux côtés. Et quand il s’émousse, beaucoup de couples réalisent que, dans les faits, ils ne s’aiment plus, certaines personnes, faisant l’amalgame entre amour et couple d’une part, entre amour, vivre ensemble et désir d’autre part, ont bien du mal à comprendre ce qui a bien pu se passer pour en arriver au divorce ou à la la méconnaissance de l’amour qui en est le principal responsable. Avoir peur de perdre la face » dans cette situation est un terrible aveu de faiblesse, une sorte d’armure de protection dans le but de se protéger et de se préserver suite à cet pour ce premier chapitre, j’espère qu’il vous aura plu et à bientôt pour la suite dans le chapitre Psychanalyse ».Alain Crémades
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1L’amour de transfert est un sujet auquel la psychanalyse porte un intérêt toujours renouvelé. Lacan lui a d’abord consacré une année de son séminaire, pour lui attribuer ensuite un statut de concept fondamental de la psychanalyse, tout en lui donnant une place de pivot de l’expérience analytique, suivant par là le chemin tracé par Freud.
C’est quoi l’amour? Êtes-vous curieux de savoir ce que l’amour est vraiment? Voulez-vous savoir si votre autre moitié vous aime ou pas? Il ya plusieurs façons de définir l’amour, mais il ya seulement quelques vraies manières d’aimer quelqu’un. L’amour est très précieux et ne peut pas être pris à la légère ou sérieusement. C’est quelque chose qui nous rend aveugles, sourds, muets, et beaucoup d’autres choses encore. Voici la vraie définition de ce qu’est réellement l’ est une action. Quand quelqu’un dit “Je t’aime”, puis se met à agir comme si cela ne lui importait pas d’être avec vous ou en votre compagnie, c’est qu’il ne vous aime pas. Quand quelqu’un dit qu’il vient tout juste de cesser d’aimer leurs autres moitiés, ce n’est pas un sentiment qu’ils ont perdu, mais plutôt une action dans laquelle ils ont cessé de prendre est de loin une action et pas seulement un sentiment. Bien sûr il ya des sentiments qui vont de pair avec elle, mais l’amour est une que nous savons que c’est une action, nous devons aller un peu plus pour arriver à la véritable signification de l’amour. Laissez-nous commencer par considérer la relation très populaire 50/50. Cela signifie que chaque partenaire est supposé contribuer 50% à la relation. C’est une mauvaise façon de mesurer toute relation parce que si tout ce que vous donner est à 50%, alors vous donnez seulement la moitié de vous-même. L’amour est une relation à 100/ une relation où les deux partenaires sont toujours prêts à donner 100% d’eux-mêmes. Si vous aimez vraiment quelqu’un, alors vous ne devriez pas penser que vous êtes celui qui donne ou celui qui accepte mais vous devriez plutôt être toujours prêt à donner, donner, donner, et encore donner. C’est la seule façon qu’une relation peut vraiment marcher et être une relation l’amour est aussi de pardonner et de comprendre le fait que nous sommes tous humains et que nous faisons des erreurs. Il ya beaucoup d’imperfections dans une relation amoureuse, mais la différence est que ces imperfections sont comprises, acceptées et pardonnées quand ils font souffrir. Ceci est un vrai signe d’une relation d’amour et le pardon est une des formes d’amour les plus profondes qui puisse être awareness is supported by our participation in affiliate programs. We are a participant in the Amazon Services LLC Associates Program, an affiliate advertising program designed to provide a means for us to earn fees by linking to and affiliated sites. We also participate in programs from Clickbank, and other sites. selfesteem awareness is compensated for referring traffic and business to these Postslink to Self Esteem And AngerSelf Esteem And Anger“If our vulnerable child was neglected, abandoned, shamed, or abused, that child’s pain, grief, and anger live within us. You may not even know why you continue to do things or be with people...link to Worried - Excessive WorryWorried - Excessive defines the word worry or worried as a troubled state of mind, anxiety or uneasiness. Chronic worriers have difficulty with the unknowing. Being unable to predict the outcome of a...
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Lerefoulement est un mécanisme de défense inconscient contre des pulsions qui sont ainsi réprimées ou évacuées. " C'est un processus qui consiste à repousser, à mettre hors de portée de la conscience des représentations psychiques inacceptables " définit le Pr Patrick Landman. Ces dernières sont taboues au niveau du Moi, de la

La psychanalyse, tout le monde le sait, a pris son essor au XIXe siècle, dans le sillage d’un certain Sigmund Freud. Tout le monde a entendu parler de la psychanalyse, certains en ont commencé une, bref, c’est devenu au fil du temps une technique relativement banale. Pour autant, bien peu de gens à mon avis arrivent à cerner le but de cette ce but est, du moins en théorie, facile à comprendre y parvenir, c’est une autre paire de manches ce but est que le psychanalysé arrive à s’accepter tel qu’il est et non tel qu’il se fantasme par sa propre imagination, ce qui crée inévitablement des conflits lorsque l’individu se heurte à la réalité. En gros, il ne s’agit pas tant de se débarrasser de ses casseroles » que de les accepter, d’accepter enfin de vivre avec, de les admettre comme faisant partie de soi, de ne plus tenter de les enfouir à tout proverbes illustrent cette démarche I forgive but I don’t forget » je pardonne mais je n’oublie pas ; S’aimer, c’est parvenir à pardonner à l’enfant que nous avons été ».La démarche analytique est donc un apprentissage parfois long et douloureux mais salvateur de l’amour de soi. S’aimer n’est pas du tout une démarche narcissique, bien au contraire. Le but n’est pas ici de flatter son ego, mais de tendre à ne pas se surestimer, ni se sous-estimer. Ça paraît simple, n’est-ce pas ? Mais si c’était si simple que ça en pratique, alors il y a fort à parier que les psychanalystes n’existeraient plus depuis belle lurette. Donc, facile à dire oui ; facile à faire ? C’est loin d’être raison en est facile à comprendre pour se protéger, la plupart des gens dépensent une énergie parfois considérable à élaborer un personnage, une sorte de façade, un déguisement en somme, qu’ils n’enlèvent qu’une fois qu’ils sont seuls et certains de ne pas être dérangés sous leur douche ou dans leur lit de célibataire. Ce faisant, ils entrent plus ou moins consciemment dans une démarche de séduction, un jeu tentant en permanence de se montrer sous leur meilleur profil, allant même jusqu’à se créer des mythes lors de certains échanges Oui, heu, moi, je suis plutôt comme ci ou comme ça, etc. ». Ils vivent donc du moins socialement dans un paraître très souvent éloigné de leur réalité, une fois le soir de fois n’avons-nous pas entendu la phrase Jamais je n’aurais pu imaginer que X ou Y pouvait être comme ça ! » si ou quand, par malheur, le pot-aux-roses est dévoilé un jour. Eh bien, le but de la psychanalyse est d’amener l’individu à ne plus rejeter par le déni qui il est, mais au contraire de ne chercher ni à masquer, ni à cacher tous les aspects de sa personnalité en tout premier à lui-même et, éventuellement, de ne pas avoir peur de se montrer tel qu’il est aux yeux des clair, la psychanalyse tend à amener le psychanalysé à changer de logiciel, se débarrassant du jeu à paraître » au profit de simplement être ». C’est très compliqué pour ces gens habitués à leur image » et sensibles avant tout au regard et au jugement des autres, toujours dans l’optique du personnage mythique qu’ils se sont construit au fil du point essentiel dans tout ça et que je retiens, c’est l’amour. Car comment peut-on espérer aimer les autres si l’on n’arrive pas à s’aimer soi-même ? Et ici encore, la définition tolstoïenne de l’amour prend toute son ampleur et sa pour la psychanalyse. Rendez-vous bientôt pour le troisième chapitre La liberté ». Alain Crémades

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