PasnĂ©cessairement, si lunais dĂ©cide de dĂ©poser un nouveau permis sur ce terrain. AprĂšs, cela peut ĂȘtre aussi une solution de secours que d'avoir un permis de construire accordĂ©

La production normative dĂ©clenchĂ©e par l’état d’urgence sanitaire a bouleversĂ© les rĂšgles applicables aux permis de construire. Revue de dĂ©tail par Vincent Le Grand Universitaire, formateur et consultant en droit de l’urbanisme et de l’amĂ©nagement Combien de temps ? Combien de temps encore ? Des annĂ©es, des jours, des heures, combien ? Quand j’y pense, mon cƓur bat si fort
 ». Les paroles de la cĂ©lĂšbre chanson Le temps qu’il reste » de Reggiani rĂ©sument bien l’angoisse de toute personne qui se propose de calculer, en cette pĂ©riode troublĂ©e et donc trĂšs instable juridiquement, les dĂ©lais relatifs Ă  l’obtention ou Ă  la sĂ©curisation d’un permis de construire. La production normative exceptionnelle dĂ©clenchĂ©e par l’état d’urgence sanitaire a considĂ©rablement bouleversĂ© les rĂšgles applicables aux permis de construire. Depuis le dĂ©but de l’état d’urgence sanitaire, 5 ordonnances successives ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour Ă©tablir un rĂ©gime dĂ©rogatoire justifiĂ© par le confinement et le fonctionnement dĂ©gradĂ© des services publics. L’ordonnance 2020-306 du 25 mars 2020 relative Ă  la prorogation des dĂ©lais Ă©chus pendant la pĂ©riode d’urgence sanitaire et Ă  l’adaptation des procĂ©dures a ainsi Ă©tĂ© modifiĂ©e Ă  quatre reprises. On est en droit d’espĂ©rer que la derniĂšre en date ordonnance n° 2020-560 du 13 mai 2020 fixant les dĂ©lais applicables Ă  diverses procĂ©dures pendant la pĂ©riode d’urgence sanitaire soit la derniĂšre. Il ressort de ces diffĂ©rents textes qu’une pĂ©riode dĂ©rogatoire de suspension ou de report des dĂ©lais s’ouvre le 12 mars Ă  0 h 00 et se referme le 24 mai Ă  0 h 00. Difficile de retrouver ses petits » pour un agent immobilier contraint d’expliquer le temps qu’il reste », autrement dit le temps Ă  attendre, Ă  des clients dont la vente immobiliĂšre se trouve suspendue Ă  l’obtention ou Ă  la purge d’un permis de construire. Pour tenter de les y aider, cet article dissociera les trois rĂ©gimes de l’instruction, du recours et du retrait des permis de construire. Le calcul du dĂ©lai d’instruction de la demande de permis de construire Les demandes de permis de construire ayant Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es jusqu’au 11 mars 2020 inclus voient leur dĂ©lai d’instruction suspendus jusqu’au 23 mai 2020 inclus. Le dĂ©lai d’instruction recommence Ă  courir Ă  compter du 24 mai 2020 0 h 00 pour la pĂ©riode restant Ă  courir exemple n° 1. Exemple n°1 Une demande de permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e le 5 fĂ©vrier 2020 pour un bĂątiment autre qu’une maison individuelle. Le dĂ©lai d’instruction est de 3 mois art. R. 423-23 du code de l’urbanisme et doit normalement prendre fin le 5 mai. En application de l’article 12 ter de l’ordonnance 2020-306, la fin du dĂ©lai d’instruction est retardĂ©e au 17 juillet 2020. Les demandes de permis ayant Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es entre le 12 mars et le 23 mai 2020 inclus voient leur dĂ©lai d’instruction reportĂ© Ă  la date du 24 mai 0 h 00 exemple n° 2. Exemple n° 2 Une demande de permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e le 14 mai 2020 pour une maison individuelle. Le dĂ©lai d’instruction est de 2 mois art. R. 423-23 prĂ©citĂ© et doit normalement s’achever au 14 juillet 2020. En application de l’article 12 ter de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai d’instruction ne dĂ©butera qu’à partir du 24 mai et s’achĂšvera le 24 juillet 2020. Toutes les demandes dĂ©posĂ©es Ă  partir du 24 mai 2020 retrouvent l’application normale des rĂšgles de dĂ©lai d’instruction. La purge du dĂ©lai de recours dont dispose le tiers Comme chacun le sait, le permis de construire doit ĂȘtre affichĂ© sur le terrain d’implantation du projet le plus tĂŽt possible aprĂšs sa dĂ©livrance et rester en place pendant la durĂ©e du chantier. Les tiers autrement dit les voisins du projet qui souhaiteraient contester la lĂ©galitĂ© du permis accordĂ© peuvent saisir le tribunal administratif ou le maire de la commune d’un recours contentieux tribunal ou gracieux maire. Pour ĂȘtre recevable, ce recours doit ĂȘtre engagĂ© dans un dĂ©lai maximum de deux mois Ă  compter du premier jour d’affichage du permis sur le terrain article du code de l’urbanisme. Contrairement au dĂ©lai d’instruction, le dĂ©lai de recours est ici un dĂ©lai franc qui se calcule par journĂ©e de 24 heures. Les dĂ©lais de recours non-achevĂ©s ayant dĂ©butĂ© avant le 12 mars sont suspendus Ă  cette date exemple n° 3, tandis que ceux ayant commencĂ© entre le 12 mars et le 23 mai sont reportĂ©s exemple n° 4. Exemple n° 3 Un permis de construire accordĂ© le 4 fĂ©vrier est affichĂ© sur le terrain d’implantation du projet le lendemain, 5 fĂ©vrier, en cours de journĂ©e. Le dĂ©lai de recours des tiers commence normalement Ă  courir le 6 fĂ©vrier et doit arriver normalement Ă  Ă©chĂ©ance le 6 avril 2020. Cependant, en application de l’article 12 bis de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai de recours sera suspendu Ă  compter du 12 mars et ce jusqu’au 24 mai Ă  0 h 00. Il reprendra Ă  cette date pour le solde restant Ă  courir et s’achĂšvera le 19 juin 2020. Exemple n° 4 Un permis de construire accordĂ© le 14 avril est affichĂ© sur le terrain d’implantation du projet le lendemain, 15 avril, en cours de journĂ©e. Le dĂ©lai de recours contentieux des tiers commence normalement Ă  courir le 16 avril et doit arriver normalement Ă  Ă©chĂ©ance le 16 juin 2020. Cependant, en application de l’article 12 bis de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai de recours sera reportĂ© et ne commencera Ă  courir qu’à partir du 24 mai Ă  0 h 00. Le dĂ©lai de recours arrivera Ă  Ă©chĂ©ance le 24 juillet 2020. Enfin, tout permis de construire affichĂ© aprĂšs le 24 mai voit le dĂ©lai de recours des tiers n’ĂȘtre ni suspendu, ni reportĂ©. La purge du dĂ©lai de retrait dont dispose l’autoritĂ© signataire Le permis de construire ne doit pas seulement ĂȘtre purgĂ© de tout recours des tiers pour ĂȘtre dĂ©finitif ». Sa lĂ©galitĂ© peut ĂȘtre aussi remise en cause par l’autoritĂ© signataire le plus souvent le maire de la commune d’implantation, laquelle peut en effet retirer le permis de construire en vertu de l’article L. 424-5 du code de l’urbanisme. Or le dĂ©lai dont dispose l’autoritĂ© signataire se dissocie du dĂ©lai de recours des tiers Ă  deux titres au moins. D’une part, il ne connaĂźt pas le mĂȘme point de dĂ©part puisque le dĂ©lai de retrait commence Ă  courir dĂšs le jour de la signature de l’acte ou dĂšs le jour de la naissance de l’acte dĂ©livrĂ© tacitement lorsque l’administration a conservĂ© le silence et que le dĂ©lai d’instruction de la demande est arrivĂ© Ă  son terme. D’autre part, le dĂ©lai de retrait est plus long que le dĂ©lai de recours puisqu’il dure non pas 2 mais 3 mois. A l’instar du dĂ©lai de recours, le dĂ©lai de retrait du permis de construire peut ĂȘtre suspendu exemple n° 5 ou reportĂ© exemple n° 6 selon les cas. Exemple n° 5 Un permis de construire est dĂ©livrĂ© le 1er fĂ©vrier 2020. Le dĂ©lai de retrait dont dispose l’autoritĂ© signataire commence donc normalement Ă  cette date et doit s’achever le 1er mai car le dĂ©lai de retrait n’est pas un dĂ©lai franc. Toutefois, en application de l’article 12 ter de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai de retrait sera suspendu Ă  compter du 12 mars et ne recommencera Ă  courir qu’à partir du 24 mai Ă  0 h 00. Le dĂ©lai de retrait arrivera en consĂ©quence Ă  Ă©chĂ©ance le 13 juillet 2020. Exemple n° 6 Un permis de construire est dĂ©livrĂ© le 27 avril 2020. Le dĂ©lai de retrait dont dispose l’autoritĂ© signataire commence donc normalement Ă  cette date et doit s’achever le 27 juillet 2020. Toutefois, en application de l’article 12 ter de l’ordonnance 2020-306, le dĂ©lai de retrait sera reportĂ© au 24 mai Ă  0 h 00. Le dĂ©lai de retrait arrivera en consĂ©quence Ă  Ă©chĂ©ance le 24 aoĂ»t 2020. Enfin, tout permis de construire dĂ©livrĂ© Ă  partir du 24 mai 2020 voit le dĂ©lai de retrait de trois mois dont dispose l’autoritĂ© signataire ni suspendu, ni reportĂ©. Alors Combien de temps encore » ? Nous espĂ©rons que la rĂ©ponse Ă  cette question puisse ĂȘtre plus facilement apportĂ©e au terme de la lecture certainement fastidieuse de cet article. Et sinon, ce cƓur ? Quand vous y pensez, bat-il toujours aussi fort ? Ne manquez pas aussi

Permisde construire : le certificat de non opposition. Lorsqu'un propriétaire souhaite débuter des travaux sur son terrain, il doit au préalable obtenir certaines autorisations pour pouvoir concrétiser son projet. Le certificat de non opposition est un document nécessaire pour que les travaux ne puissent faire l'objet d'aucune contestation.
LA COUR DE CASSATION, PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant Donne acte Ă  M. X... du dĂ©sistement partiel de son pourvoi en ce qu'il est dirigĂ© contre le CrĂ©dit immobilier de France-Sud ; Sur le moyen unique, pris en sa deuxiĂšme branche Vu l'article 1382 du code civil Attendu que le 5 octobre 2001, suivant acte rĂ©digĂ© avec le concours de la sociĂ©tĂ© notariale C..., Y... et D..., M. X... s'est engagĂ© Ă  acquĂ©rir un terrain Ă  bĂątir appartenant aux Ă©poux Z..., sous condition suspensive de l'obtention d'un permis de construire, rĂ©putĂ©e rĂ©alisĂ©e dĂšs l'obtention de cette piĂšce, le 7 janvier 2002 ; que la vente a Ă©tĂ© constatĂ©e par acte authentique reçu le 18 fĂ©vrier 2002, soit avant l'expiration du dĂ©lai de recours contre cette dĂ©cision administrative, par la sociĂ©tĂ© notariale E... A..., en participation avec M. Y..., notaire ; que, le permis de construire ayant Ă©tĂ© ultĂ©rieurement annulĂ©, M. X... a recherchĂ© la responsabilitĂ© professionnelle de la sociĂ©tĂ© E... A..., lui reprochant d'avoir manquĂ© Ă  son devoir de conseil quant au risque d'invalidation du projet de construction envisagĂ© ; Attendu que pour dĂ©bouter l'acquĂ©reur de ses demandes, l'arrĂȘt attaquĂ© retient qu'il a Ă©tĂ© dĂ»ment informĂ© de la teneur et des modalitĂ©s du recours ouvert contre le permis de construire, expressĂ©ment mentionnĂ©es dans l'acte initial de sorte qu'il s'est engagĂ© en connaissance de cause ; Qu'en statuant ainsi, alors qu'il appartenait au notaire de prendre en outre l'initiative d'informer l'acquĂ©reur des risques inhĂ©rents Ă  la signature de l'acte authentique de vente avant l'expiration du dĂ©lai de recours contre le permis de construire, la cour d'appel a violĂ© l'article susvisĂ© ; PAR CES MOTIFS et sans qu'il soit nĂ©cessaire de statuer sur les autres branches du moyen CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'elle a statuĂ© sur les demandes formĂ©es par M. X... Ă  l'encontre de la sociĂ©tĂ© E... H... titre de sa responsabilitĂ© professionnelle, l'arrĂȘt rendu le 13 janvier 2009, entre les parties, par la cour d'appel de Montpellier ; remet, en consĂ©quence, sur ce point, la cause et les parties concernĂ©es dans l'Ă©tat oĂč elles se trouvaient avant ledit arrĂȘt et, pour ĂȘtre fait droit, les renvoie devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence ; Condamne la SCP E..., A..., B... F... aux dĂ©pens ; Vu l'article 700 du code de procĂ©dure civile, condamne la SCP G..., A..., B... F... Ă  payer 3 000 euros Ă  M. X... ; rejette la demande de la SCP E..., A..., B... F... Dit que sur les diligences du procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation, le prĂ©sent arrĂȘt sera transmis pour ĂȘtre transcrit en marge ou Ă  la suite de l'arrĂȘt partiellement cassĂ© ; Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, premiĂšre chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du neuf dĂ©cembre deux mille dix. MOYEN ANNEXE au prĂ©sent arrĂȘt Moyen produit par la SCP Ancel et Couturier-Heller, avocat aux Conseils, pour M. X... Le moyen reproche Ă  l'arrĂȘt attaquĂ© d'avoir dĂ©boutĂ© Monsieur X... de sa demande tendant Ă  voir dire que la SCP Raymond E..., GĂ©rard A..., MychĂšle B... F..., notaire, avait commis une faute engageant sa responsabilitĂ© et Ă  la voir condamner Ă  lui payer des dommages intĂ©rĂȘts en rĂ©paration des prĂ©judices subis ; AUX MOTIFS PROPRES QUE le 5 octobre 2001 suivant acte rĂ©digĂ© par l'office notarial de MaĂźtres Roger C..., Alain Y... et Reine D..., M. et Mme François Z... s'engagent Ă  vendre Ă  M. Anthony X... qui s'engage Ă  l'acquĂ©rir pour le prix de 173. 121, 10 euros une parcelle de terrain Ă  bĂątir situĂ©e Ă  Montferrier-Sur-Lez chemin des Olivette cadastrĂ©e section AD nos 76 et 80 formant le lot unique du lotissement " Alter-Bellerencontre " crĂ©e suivant arrĂȘtĂ© municipal du 28 juin 1999 sous la condition suspensive, notamment, d'obtention par l'acquĂ©reur d'un permis de construire Ă©tant expressĂ©ment convenu que la condition d'obtention du permis de construire sera rĂ©putĂ© rĂ©alisĂ©e dĂšs obtention de cette piĂšce, le rĂ©dacteur des prĂ©sentes prĂ©cisant en tant que de besoin que le permis de construire ne devient dĂ©finitif que s'il n'a fait l'objet d'aucun recours devant la juridiction administrative et ce dans le dĂ©lai de deux mois qui court Ă  compter de la plus tardive des deux dates suivantes, le premier jour d'une pĂ©riode continue de deux mois d'affichage sur le terrain et le premier jour d'une pĂ©riode continue de deux mois d'affichage en mairie » ; que l'acte du 5 octobre 2001 prĂ©voit une signature de l'acte authentique de vente au plus tard le 24 dĂ©cembre 2001 Ă©tant prĂ©cisĂ© que les conditions suspensives devront ĂȘtre rĂ©alisĂ©es dans le dĂ©lai de validitĂ© des prĂ©sentes et que la date d'expiration de ce dĂ©lai n'est pas extinctive mais constitutive du point de dĂ©part de la pĂ©riode Ă  partir de laquelle l'une des parties pourra obliger l'autre Ă  s'exĂ©cuter ; que mĂȘme si ni le permis ni le prĂȘt n'ont Ă©tĂ© obtenu dans ce dĂ©lai » mais respectivement les 7 janvier et 12 fĂ©vrier 2002, les parties rĂ©gularisent le 18 fĂ©vrier 2002 sous l'Ă©gide de la S. C. P notariale E... A... en participation avec MaĂźtre Alain Y..., notaire » l'acte authentique de vente et celui de prĂȘt en parfaite exĂ©cution de l'acte du 5 octobre 2001, acte qui comporte en sa page 26 une dĂ©claration de l'acquĂ©reur selon laquelle un avant contrat sous seing privĂ© a Ă©tĂ© reçu prĂ©alablement Ă  la rĂ©daction des prĂ©sentes » ; qu'au vu de ces Ă©lĂ©ments, la seule circonstance que la rĂ©itĂ©ration intervienne postĂ©rieurement au dĂ©lai du 24 dĂ©cembre 2001 ne permet pas d'entraĂźner la caducitĂ© rĂ©clamĂ©e par M. Anthony X... d'un avant contrat exĂ©cutĂ© et dont la validitĂ© est remise en cause au vu du seul souhait de ce dernier de contester les Ă©nonciations du premier juge selon lesquelles la S. C. P notariale E... A... n'est intervenue que pour donner forme authentique Ă  un accord complet dĂ©jĂ  conclu sans son intervention, acte par lequel M. Anthony X... accepte d'acquĂ©rir dĂšs l'obtention du permis de construire et qui lui rappelle les conditions dans lesquelles ce document administratif devient dĂ©finitif ; que dĂšs lors M. Anthony X... ne peut imputer Ă  la S. C. P notariale E... A..., ce qu'il ne reproche d'ailleurs pas aux rĂ©dacteurs de l'acte du 5 octobre 2001, un dĂ©faut de conseil sur l'acceptation de la vente sans que le permis de construire ne soit dĂ©finitif aprĂšs expiration du dĂ©lai de recours des tiers ; qu'au vu de ces Ă©lĂ©ments et ceux prĂ©cis et motivĂ©s du premier juge que la Cour adopte il y a lieu Ă  confirmation de la dĂ©cision dĂ©fĂ©rĂ©e en ce qu'elle dĂ©boute M. Anthony X... de sa demande d'indemnisation dirigĂ©e Ă  l'encontre de la S. C. P notariale E... A... et ce en raison de l'absence de toute faute commise par cette derniĂšre dans ses obligations professionnelles, notamment de conseil ; ET AUX MOTIFS ADOPTES QUE les notaires doivent, avant de dresser des actes, procĂ©der Ă  la vĂ©rification des faits et conditions nĂ©cessaires pour assurer l'utilitĂ© et l'efficacitĂ© de ces actes, Ă©clairer les parties et attirer leur attention sur les consĂ©quences et les risques des actes qu'ils authentifient ; que l'obligation de conseil du notaire porte donc tant sur la validitĂ© de l'acte que sur les risques juridiques et Ă©conomiques encourus par son client ; qu'en l'espĂšce, Monsieur X... soutient que la SCP E... A... devait, au titre de son devoir de conseil, attirer son attention sur les risques encourus du fait d'une possible annulation du permis de construire en cas de recours des tiers, le dĂ©lai de recours n'Ă©tant pas purgĂ© Ă  la date de signature de l'acte authentique de vente, Il affirme Ă©galement que le notaire aurait dĂ» lui conseiller de diffĂ©rer la vente Ă  une date ultĂ©rieure ; que, cependant, il ne peut ĂȘtre valablement reprochĂ© au notaire de n'avoir pas rappelĂ© Ă  l'acheteur que le permis de construire n'Ă©tait dĂ©finitif qu'Ă  l'expiration du dĂ©lai imparti aux tiers pour exercer un recours Ă  son encontre, dont la teneur et les modalitĂ©s avaient Ă©tĂ© explicitement mentionnĂ©s dans le compromis de vente prĂ©alablement convenu avec le vendeur ; qu'aux termes de cet acte, M. Anthony X... s'Ă©tait alors, en toute connaissance de cause du risque encouru, clairement engagĂ© Ă  ratifier la vente du terrain en cas de dĂ©livrance du permis de construire qu'il visait, sans attendre que celui-ci ait acquis un caractĂšre dĂ©finitif, la condition suspensive Ă©tant "... rĂ©putĂ©e rĂ©alisĂ©e dĂšs obtention de cette piĂšce " ; que mĂȘme si la rĂ©ponse de l'autoritĂ© administrative compĂ©tente Ă  la demande d'autorisation de construire et l'accord de la banque au financement de la construction ont Ă©tĂ© donnĂ©s au-delĂ  des dates fixĂ©es par le compromis, les parties ont nĂ©anmoins maintenu les termes de leur accord pour finaliser la vente dans les conditions du compromis. Il ne pouvait entrer dans l'obligation de conseil du notaire de proposer de diffĂ©rer la vente dĂšs lors qu'il n'est intervenu que pour donner forme authentique Ă  un accord complet dĂ©jĂ  conclu sans son intervention ; qu'en outre, il n'appartient pas au notaire de se substituer Ă  l'autoritĂ© administrative pour Ă©valuer la validitĂ© d'un permis de construire et les possibilitĂ©s subjectives qui pourraient conduire Ă  son annulation, dĂšs lors, le notaire n'a pas Ă  s'entourer d'autres prĂ©cautions, s'agissant de question d'urbanisme, que l'obtention d'un certificat d'urbanisme ; qu'en l'espĂšce, la SCP E... A... s'est assurĂ©e dans l'intĂ©rĂȘt de son client que le terrain objet de l'acte Ă©tait constructible suivant le voeu des parties Ă  l'acte authentique de vente, en se faisant transmettre et en annexant Ă  l'acte non seulement le certificat d'urbanisme confirmant que la parcelle vendue fait partie d'un lotissement, mais encore le permis de construire satisfaisant aux exigences du compromis effectivement dĂ©livrĂ© par le maire de la commune ; qu'ainsi, il ne peut lui ĂȘtre reprochĂ© d'avoir manquĂ© sur ce point Ă  son devoir de conseil envers Monsieur X..., d'autant que les deux permis de construire successifs n'ont Ă©tĂ© annulĂ©s non parce que le terrain n'Ă©tait pas en zone constructible, mais parce que chacun des projets de construction prĂ©sentĂ©s portait une atteinte grave Ă  l'aqueduc en raison de son implantation Ă  proximitĂ© immĂ©diate du monument historique ; que l'acte proposĂ© par le notaire est donc efficace, en ce qu'il porte effectivement sur la vente d'un terrain Ă  construire, comme le montrent les documents d'urbanisme appropriĂ©s qu'il a collectĂ©s, une Ă©ventuelle remise en cause de ces renseignements, pouvant conduire Ă  l'annulation de la vente, ne pourrait lui ĂȘtre imputĂ©e, il est Ă©galement conforme Ă  la volontĂ© des parties souhaitant parvenir Ă  la vente et Ă  l'Ă©quilibre de leurs rapports, le risque que le projet particulier de construction qu'il souhaitait soit contestĂ© et invalidĂ© devant le juge administratif a Ă©tĂ© acceptĂ© par l'acquĂ©reur, au terme d'un compromis avec le vendeur relativement Ă  la durĂ©e des conditions suspensives ; que dĂšs lors, il n'est pas Ă©tabli que la SCP E... A... a manquĂ© Ă  son obligation de conseil vis Ă  vis de Monsieur X... lors de la conclusion de l'acte authentique de vente signĂ© en son cabinet le 18 fĂ©vrier 2002, aucune faute ne pouvant lui ĂȘtre imputĂ©e, Monsieur X... sera dĂ©boutĂ© de sa demande en dommages et intĂ©rĂȘts formĂ©e Ă  son encontre. ALORS, d'une part, QUE le notaire ne peut dĂ©cliner le principe de sa responsabilitĂ© en allĂ©guant qu'il n'a fait que donner une forme authentique aux opĂ©rations conclues par les parties ; d'oĂč il rĂ©sulte que la Cour d'appel ne pouvait Ă©carter toute faute du notaire au motif inopĂ©rant qu'il n'Ă©tait intervenu que pour donner forme authentique Ă  un accord complet dĂ©jĂ  conclu sans son intervention ; qu'elle a ainsi violĂ© l'article 1382 du Code civil ; ALORS, d'autre part, QUE le notaire est tenu d'informer et d'Ă©clairer les parties sur la portĂ©e et les effets ainsi que sur les risques de l'acte auquel il prĂȘte son concours, sans que leurs compĂ©tences personnelles ni la prĂ©sence d'un conseiller Ă  leur cĂŽtĂ© ne le dispensent de son devoir de conseil ; D'oĂč il rĂ©sulte que la Cour d'appel ne pouvait dĂ©cider que la SCP E... A... F..., notaire, n'avait pas commis de faute en n'alertant pas Monsieur X... des risques de parfaire l'opĂ©ration avant que le permis de construire soit purgĂ© de tout recours au motif qu'il avait Ă©tĂ© informĂ© des conditions dans lesquelles le permis deviendrait dĂ©finitif par le compromis signĂ© devant le notaire du vendeur ; qu'en statuant par ce motif impuissant Ă  Ă©carter toute faute du notaire, la Cour d'appel a encore violĂ© l'article 1382 du Code civil ; ALORS, enfin, QUE le notaire est tenu d'une obligation de conseil et de mise en garde pour que les droits et obligations rĂ©ciproques lĂ©galement contractĂ©s par les parties rĂ©pondent aux finalitĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es de leur engagement ; qu'en l'espĂšce, pour Ă©carter tout manquement de la SCP E... A... F... Ă  son devoir de conseil, la Cour d'appel a, par motifs adoptĂ©s, retenu que le notaire avait rempli les seules obligations Ă  sa charge en se procurant le certificat d'urbanisme et le permis de construire dont il ressortait que le terrain Ă©tait constructible ; qu'en limitant ainsi les obligations du notaire, alors qu'il lui incombait d'Ă©tudier les documents qu'il s'Ă©tait procurĂ©s et d'informer l'acquĂ©reur des risques que cette Ă©tude rĂ©vĂ©lait au regard des finalitĂ©s de son engagement c'est-Ă -dire de son projet de rĂ©aliser la construction pour laquelle il avait obtenu un permis de construire, la Cour d'appel a derechef violĂ© l'article 1382 du Code civil.
Cest ainsi qu'Ă  Lyon, un permis de construire pour le dĂ©veloppement d'un immeuble de bureaux de 5 000 mÂČ et de coliving de 5 500 mÂČ a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© puis obtenu (purgĂ© de tout recours) dĂ©but 2022. L'immeuble de coliving est sĂ©curisĂ© par la signature d'un BEFA de 12 ans avec un opĂ©rateur spĂ©cialisĂ©. A Puteaux, sur les quais de Seine Il faut le savoir, vendre un bien Ă  un promoteur immobilier, cela a des avantages, mais aussi des inconvĂ©nients. Dans la premiĂšre catĂ©gorie, on peut parler du fait que la vente sera financiĂšrement plus intĂ©ressante pour le vendeur, et les dĂ©marches Ă  accomplir seront principalement effectuĂ©es par le promoteur. En revanche, parmi les inconvĂ©nients, on peut noter le fait que les dĂ©lais sont parfois trĂšs longs. Entre la signature de la promesse de vente et la signature dĂ©finitive, il faut compter plusieurs mois, voire plus dans les cas les plus complexes, lorsqu’il y a conflit autour du permis de construire. Le promoteur va devoir effectuer de nombreuses dĂ©marches, que ce soit pour s’assurer de la viabilitĂ© de votre terrain ou pour trouver des financements pour son projet. Au final, vous ne pourrez toucher votre argent que lorsque les travaux dĂ©buteront, car ce sera le signe que le projet est dĂ©finitivement acceptĂ©. De nombreux recours sur le permis de construire peuvent ĂȘtre dĂ©posĂ©s en opposition au projet du promoteur, notamment de la part des voisins. Si jamais la vente est annulĂ©e, vous toucherez des indemnitĂ©s, en raison du fait que votre bien a Ă©tĂ© immobilisĂ© durant de nombreux mois durant lesquels vous auriez parfaitement pu le vendre Ă  des particuliers. Il vaut mieux vous informer au prĂ©alable de toutes les dĂ©marches qui devront ĂȘtre accomplies, cela vous donnera une idĂ©e plus rĂ©aliste de ce qui vous attend et vous pourrez vous prĂ©parer au mieux Ă  l’attente. Bien souvent, ce qui demande le plus de temps, c’est l’obtention du permis de construire. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce document qui risque bien de vous offrir des nuits blanches. SommaireQu’est-ce que le permis de construire ?Pourquoi existe-t-il des dĂ©lais de recours ?De combien de temps disposent les habitants d’une commune pour dĂ©poser un recours ?Les voisins les personnes les plus susceptibles de dĂ©poser un recoursLe retrait administratif, un recours dĂ©posĂ© par la mairieFaire confiance Ă  un promoteur, l’assurance d’un permis obtenu dans la lĂ©galitĂ© et le respect Qu’est-ce que le permis de construire ? Il s’agit tout simplement d’un document administratif qui va vous ĂȘtre remis par la mairie dans le cas oĂč celle-ci accepte votre projet. Le dossier qui doit ĂȘtre prĂ©senter est relativement complexe, il faut justifier votre projet Ă  l’aide de nombreuses piĂšces. Une fois votre demande dĂ©posĂ©e, la mairie va pouvoir examiner votre requĂȘte tout en consultant des documents comme le PLU. Le code de l’urbanisme et de l’habitation va devoir ĂȘtre consultĂ© Ă©galement, la mairie n’ayant pas le droit Ă  l’erreur. Une fois que son accord est donnĂ©, il l’est de façon dĂ©finitive, sauf circonstances exceptionnelles, comme un recours. Le dĂ©lai d’obtention d’un permis de construire est trĂšs long, surtout en agglomĂ©ration. Les demandes y sont plus nombreuses et les agents aptes Ă  traiter ces demandes ne peuvent pas gĂ©rer tous les dossiers en mĂȘme temps. De plus, il existe des restrictions dans les grandes villes qui demandent des recherches supplĂ©mentaires. Bon Ă  savoir Le permis de construire n’est pas seulement demandĂ© par des personnes souhaitant faire construire, il est aussi indispensable pour entamer des rĂ©novations ou encore pour agrandir une habitation dĂ©jĂ  existante. Le demandeur ne doit pas obligatoirement ĂȘtre le propriĂ©taire du terrain, il peut s’agir d’une tierce personne physique mais aussi d’une personne morale. Cela explique le fait qu’un promoteur immobilier, qui agit en tant que reprĂ©sentant d’une sociĂ©tĂ©, puisse faire une telle demande. Pourquoi existe-t-il des dĂ©lais de recours ? Ne croyez pas qu’une fois que la mairie vous aura dĂ©livrĂ© le permis de construire, tout sera rĂ©glĂ©. En effet, en France, chaque permis de construire peut faire l’objet de contestations. Les habitants qui sont voisins du projet Ă  venir peuvent en effet s’opposer Ă  sa rĂ©alisation, et ce plusieurs fois. Cela met souvent les demandeurs de permis dans l’embarras, surtout s’ils entretenaient jusque-lĂ  de bonnes relations avec leurs voisins et que rien ne laisser prĂ©sager cet Ă©vĂ©nement. Si les recours dĂ©posĂ©s par vos voisins sont jugĂ©s acceptables par la mairie, cela constitue une circonstance exceptionnelle et le permis de construire peut-ĂȘtre retirer. Le principe mĂȘme du recours est simple, il permet Ă  des personnes qui vont potentiellement subir le projet de protĂ©ger leurs intĂ©rĂȘts. De plus, le recours permet d’éviter la corruption, du moins en thĂ©orie. En effet, si un projet fait l’objet de recours, il va potentiellement ĂȘtre rĂ©examinĂ© par le tribunal administratif qui statuera sur la situation. Si aucune fraude n’est visible et si le prĂ©judice qu’engendre le projet pour les voisins n’est pas avĂ©rĂ©, cela signifie que le permis de construire ne sera pas annulĂ©. En revanche, si le tribunal administratif se rend compte que des pots de vin ont Ă©tĂ© versĂ©s Ă  la mairie en Ă©change du permis de construire, des poursuites pourront ĂȘtre engagĂ©es. Si seul un prĂ©judice pour le voisinage est dĂ©montrĂ©, le permis de construire sera retirĂ© et le propriĂ©taire du terrain devra trouver un autre acheteur ou le promoteur devra revoir les plans de ses constructions futures. Sans aller jusqu’au tribunal, les personnes qui souhaitent dĂ©poser un recours peuvent le faire en mairie pour faire valoir leurs droits et exposer des faits qui n’ont peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ© pris en compte par la mairie. Cette derniĂšre peut dĂ©jĂ  dĂ©cider Ă  ce moment-lĂ  de retirer le permis de construire. Il arrive malheureusement que des personnes malintentionnĂ©es dĂ©posent des recours pour bloquer un projet qui ne satisfait pas leurs envies personnelles ou en mettant en avant des motifs non recevables ou purement Ă©goĂŻstes voire malveillants. Pour Ă©viter ce genre de situations, le propriĂ©taire du terrain comme le promoteur disposent d’un encadrement juridique optimal afin de contrer les attaques non justifiĂ©es des riverains Ă  leur Ă©gard. Si la pĂ©tition signĂ©e par les voisins s’avĂšre prendre de l’amplitude et devient problĂ©matique, c’est devant un tribunal que se rĂšgle l’affaire, bien souvent par avocats interposĂ©s. De combien de temps disposent les habitants d’une commune pour dĂ©poser un recours ? Pour qu’un permis soit purgĂ©, c’est Ă  dire pour que les recours aient Ă©tĂ© Ă©puisĂ©s ou pour que la date limite pour les dĂ©poser soit dĂ©passĂ©e, il faut compter plusieurs mois. En effet, Ă  partir du moment oĂč le permis de construire est officiellement dĂ©livrĂ©, les habitants peuvent dĂ©poser un recours durant deux mois, mais la procĂ©dure en elle-mĂȘme va demander plus de temps encore. Le principe mĂȘme du recours n’est pas des plus encourageants pour ceux qui souhaitent obtenir un permis reconstruire. Pourtant, et fort heureusement, une protection juridique existe. De plus, le dossier Ă  remplir dans le cadre d’un recours n’est pas des plus accessibles, il faut de nombreuses connaissances juridiques pour y parvenir et des arguments solides pour justifier la demande de recours. Les voisins les personnes les plus susceptibles de dĂ©poser un recours Parmi les arguments recevables dans le dĂ©pĂŽt d’un recours, la plupart sont accessibles au voisinage direct. En effet, pour qu’un recours soit lĂ©gitime, il faut parvenir Ă  prouver que le projet dĂ©fini par le permis de construire va avoir des consĂ©quences nĂ©gatives sur la vie des propriĂ©taires et locataires des alentours. Par exemple, la construction d’un immeuble au milieu d’un quartier composĂ© de maisons anciennes au cachet certain pourrait faire baisser la valeur de ces habitations prestigieuses. De plus, si la nuisance occasionnĂ©e par le projet est avĂ©rĂ©e, le recours peut ĂȘtre recevable. Si les voisins estiment que les documents rĂ©glementaires ne sont pas respectĂ©s, ni par le projet ni par le permis de construire, ils peuvent Ă©galement dĂ©poser un recours. Le PLU est un document administratif qui doit impĂ©rativement ĂȘtre respectĂ© par les personnes en charge des permis de construire au sein de la mairie. C’est Ă  partir de ce document que la nature des bĂątiments qui peuvent ĂȘtre construits est dĂ©finie, ainsi que leur hauteur, la surface qu’ils vont occuper au sol ou encore leur style architectural. Par ailleurs, le PLU va permettre aux voisins de connaĂźtre la distance minimale qu’il doit y avoir entre le nouveau bĂątiment et leur propre habitation. Bon Ă  savoir En thĂ©orie, le promoteur immobilier connaĂźt toutes ces rĂ©glementations ou, si ce n’est pas le cas, s’est renseignĂ© sur la question en consultant lui-mĂȘme les documents nĂ©cessaires. Si vous souhaitez protĂ©ger au mieux votre vente, vous pouvez faire appel Ă  une Ă©quipe de spĂ©cialistes qui vous assistera tout au long de la vente et qui prendra soin de vĂ©rifier que le dossier prĂ©sentĂ© Ă  la mairie par le promoteur est recevable. Si besoin est, ces experts pourront mĂȘme vous mettre en contact avec des promoteurs de votre rĂ©gion qui connaissent les diffĂ©rentes rĂ©glementations sur le bout des doigts. Le retrait administratif, un recours dĂ©posĂ© par la mairie La mairie ne peut pas enlever un permis de construire qu’elle a elle-mĂȘme dĂ©livrĂ© sans une raison valable. Si quelques temps aprĂšs avoir acceptĂ© la demande de permis, elle se rend compte que le dossier contient des irrĂ©gularitĂ©s passĂ©es inaperçues jusqu’à prĂ©sent ou encore que le projet ne concorde pas avec certains points du PLU, elle peut contacter la prĂ©fecture qui va Ă  son tour examiner le dossier. Si les irrĂ©gularitĂ©s sont avĂ©rĂ©es, la prĂ©fecture va ordonner le retrait du permis de construire, ce qui sera fait par la mairie elle-mĂȘme. Le retrait administratif est possible durant trois mois, soit un de plus que le recours. Il est bien souvent conseillĂ© Ă  celui qui va faire construire d’attendre que ce dĂ©lai soit dĂ©passĂ© afin de ne pas subir de revers et de devoir tout annuler. Des frais ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© engagĂ© auprĂšs des entreprises, le maĂźtre d’ouvrage se trouverai dans une situation compliquĂ©e s’il devait rĂ©gler ses factures sans avoir une rentrĂ©e d’argent par la suite comme cela Ă©tait prĂ©vu au dĂ©part. Faire confiance Ă  un promoteur, l’assurance d’un permis obtenu dans la lĂ©galitĂ© et le respect Lorsqu’un recours est dĂ©posĂ©, il ne va pas obligatoirement mener Ă  un arrĂȘt dĂ©finitif du projet mais il peut mettre celui-ci trĂšs en retard. Le temps de traitement d’un recours peut ĂȘtre de plusieurs mois, ce qui va faire perdre de l’argent non seulement au promoteur mais aussi au vendeur. S’il s’avĂšre qu’un recours qui a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© le fut pour des raisons non valables voire abusives, le promoteur et le propriĂ©taire disposent d’une protection juridique qui leur permet de demander des dommages et intĂ©rĂȘts. Une partie de l’argent perdu Ă  cause des retards sera alors remboursĂ©. Les promoteurs sont habituĂ©s Ă  ce genre de dĂ©marches, c’est pourquoi il est intĂ©ressant de travailler avec eux. Ils connaissent la lĂ©gislation Ă  la perfection et sauront utiliser les moindres failles pour faire invalider le recours. Par exemple, si la personne qui a demandĂ© le permis de construire n’est pas informĂ©e dans les plus brefs dĂ©lais qu’un recours a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©, cela invalide celui-ci. De plus, le promoteur est Ă  l’origine du projet, c’est donc la personne la plus capable de le modifier si besoin. Un recours valide n’est pas synonyme de projet avortĂ©, seulement de projet modifiĂ©. De votre cĂŽtĂ©, cela ne change pas grand-chose, si ce n’est que vous devrez patienter encore un peu avant de pouvoir conclure la vente de façon officielle. Un promoteur immobilier sait comment se dĂ©roulent les diffĂ©rentes dĂ©marches, son but est de gagner du temps, il va donc tout faire pour Ă©viter les recours. En discutant avec vos voisins, vous verrez que vous pourrez cerner leurs attentes et faire en sorte qu’elles soient respectĂ©es autant que faire se peut. Pour Ă©viter des recours, des promoteurs prennent les devants pour aller discuter avec le voisinage et prendre en compte leurs mĂ©fiances afin de trouver un accord commun, sans qu’il y ait besoin qu’un tiers dĂ©pose un recours contre le permis de construire. Pour vous conseiller au mieux et Ă©viter que des situations ne dĂ©gĂ©nĂšres, n’hĂ©sitez pas Ă  faire appel Ă  une agence spĂ©cialisĂ©e dans les ventes entre promoteurs et particuliers. Ces professionnels pourront vous aider Ă  mieux cerner les Ă©lĂ©ments attendus dans un dossier et prĂ©parerons avec vous votre dĂ©fense face Ă  vos voisins si cela devient nĂ©cessaire.
Pourne pas attendre cette Ă©ventuelle notification et engager ses travaux en toute sĂ©rĂ©nitĂ©, le titulaire du permis de construire peut se faire dĂ©livrer par le greffe du tribunal administratif compĂ©tent un certifi cat de non-recours attestant de l’absence de recours contentieux contre son autorisation (art. R.600-7 CDU).
Recours pour excĂšs de pouvoir En vertu de l’article R. 600-2 du Code de l’urbanisme, le dĂ©lai de recours contentieux Ă  l’encontre 
 d’un permis de construire 
 court Ă  l’égard des tiers Ă  compter du 1er jour d’une pĂ©riode continue de 2 mois d’affichage sur le terrain des piĂšces mentionnĂ©es Ă  l’article R. 424-15 ». L’article R. 600-1 du mĂȘme Code prĂ©voit que la recevabilitĂ© du recours pour excĂšs de pouvoir est fonction de sa notification, par le requĂ©rant, tant Ă  l’autoritĂ© qui a dĂ©livrĂ© le permis de construire, qu’à son bĂ©nĂ©ficiaire, et ce par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de 15 jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt 
 du recours ». Recours administratif gracieux Au cours de ce dĂ©lai de recours de 2 mois ouvert dans les conditions de l’article R. 600-2 sus-reproduit, le tiers peut prĂ©fĂ©rer saisir le maire d’un recours administratif gracieux visant Ă  obtenir le retrait du permis de construire entachĂ© d’illĂ©galitĂ©. L’article 21 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000, relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, prĂ©voit que le silence gardĂ© pendant plus de 2 mois par l’autoritĂ© administrative sur une demande vaut dĂ©cision de rejet ». Comme le rappelle l’article R. 421-2 du Code de justice administrative CJA, le recours administratif a pour effet de proroger le cours du dĂ©lai imparti pour dĂ©fĂ©rer, ensuite, la mĂȘme dĂ©cision au juge administratif lorsqu’une dĂ©cision explicite de rejet intervient dans ce dĂ©lai de 2 mois, elle fait Ă  nouveau courir le dĂ©lai de pourvoi » de 2 mois. Il en va de mĂȘme en cas de dĂ©cision implicite de rejet. Comme en matiĂšre de recours pour excĂšs de pouvoir, la recevabilitĂ© du recours administratif suppose que le requĂ©rant se conforme aux termes de l’article R. 600-1. Pour ce faire, il doit notifier ledit recours, tant Ă  l’autoritĂ© d’urbanisme qu’au titulaire du permis, et ce par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de 15 jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt 
 du recours ». DĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral En vertu de la combinaison du 1er alinĂ©a de l’article L. 2131-1 et du point 6° de l’article L. 2131-2 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales CGCT, les services de la commune doivent transmettre au prĂ©fet de dĂ©partement, et ce dans les 15 jours de leur signature, les autorisations d’urbanisme et tout particuliĂšrement les permis de construire. A compter de la rĂ©ception par les services de la prĂ©fecture du permis de construire, le reprĂ©sentant de l’Etat dans le dĂ©partement dispose d’un dĂ©lai franc de 2 mois pour saisir le juge de l’excĂšs de pouvoir dans le cadre du dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral ». Tout comme les requĂ©rants de droit commun recours pour excĂšs de pouvoir / recours administratif, le prĂ©fet doit se conformer aux termes de l’article R. 600-1 du Code de l’urbanisme. Autrement dit, la recevabilitĂ© du dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral est fonction de sa notification par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, dans un dĂ©lai de 15 jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt du dĂ©fĂ©rĂ© 
 ». Retrait du permis par l’autoritĂ© d’urbanisme l’ayant dĂ©livrĂ© Le maire qui dĂ©livrerait une autorisation d’urbanisme entachĂ©e d’illĂ©galitĂ© peut voire doit 
 la retirer, autrement dit l’expulser de l’ordonnancement juridique, dans les 3 mois suivant sa signature ou la date Ă  laquelle elle serait tacitement obtenue par son pĂ©titionnaire. L’article L. 424-5 du Code de l’urbanisme prĂ©voit en effet que le permis de construire 
 ne peut ĂȘtre retirĂ© que s’il est illĂ©gal et dans le dĂ©lai de 3 mois suivant la date de cette dĂ©cision ». Il apparaĂźt donc que passĂ© le dĂ©lai de 2 mois + 15 jours Ă  compter de la fin du dĂ©lai de deux mois d’affichage sur le terrain soit au plus tard, 4 mois + 15 jours Ă  compter du premier jour d’affichage du permis sur le terrain sans qu’un recours pour excĂšs de pouvoir ou un recours administratif auprĂšs du maire n’ait Ă©tĂ© engagĂ© ; 2 mois + 15 jours Ă  compter de la rĂ©ception par les services de la prĂ©fecture – le tampon-rĂ©cepissĂ© de la prĂ©fecture permettant de dĂ©terminer le point de dĂ©part de ce dĂ©lai de 2 mois –, soit au plus tard 15 jours + 2 mois + 15 jours Ă  compter de la signature du permis de construire sans qu’un dĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral soit engagĂ© ; 3 mois Ă  compter de la signature du permis de construire sans que le maire qui a dĂ©livrĂ© le permis ne prononce son retrait conformĂ©ment aux termes de l’article L. 424-5 du Code de l’urbanisme Le permis de construire malgrĂ© son illĂ©galitĂ© deviendra dĂ©finitif. Il ne pourra donc plus ĂȘtre annulĂ© ou retirĂ©, autrement dit il ne pourra plus ĂȘtre expulsĂ© de l’ordonnancement juridique. CABINET DUCOURAU & AVOCATS 9 Rue Boudet 33000 Bordeaux. Tel email Site
Achat/ construction et recours des tiers. Suite a l'achat de mon terrain afin d'y faire construire ma maison, le vendeur du terrain veut m'imposer une date de signature qui ne me Vous venez d'obtenir un permis de construire une maison individuelle, vous pensiez que les problĂšmes Ă©taient derriĂšre vous, mais vous avez Ă©tĂ© menacĂ© verbalement par l'un de vos voisins. Par suite, vous avez reçu une lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ou une requĂȘte vous assignant devant le tribunal administratif de votre rĂ©gion. Si vous vous reconnaissez au sein de ce scĂ©nario, c'est que vous faites bel et bien l'objet d'un recours des tiers le plus souvent ce tiers est un voisin . Vous souhaitez bien Ă©videmment rĂ©aliser votre projet de construction, vous allez donc devoir vous dĂ©fendre. La bonne nouvelle, c'est que vous avez le choix soit d'assurer vous-mĂȘme votre dĂ©fense soit, de demander conseil auprĂšs d'un professionnel du droit. Effectivement, le ministĂšre d'avocat n'est pas obligatoire en la matiĂšre. Pour cela, vous allez tout d'abord devoir vous poser ces questions majeures ce recours a-t-il Ă©tĂ© engagĂ© rĂ©guliĂšrement ? est-il recevable devant une juridiction administrative ? Afin de vous aider du mieux que nous pouvons, nous allons vous fournir tout au long de cet article, les normes juridiques rĂ©gissant les rĂšgles de recevabilitĂ© d'un tel recours devant le tribunal administratif. Sachant que, si l'une de ces rĂšgles n'ai pas respectĂ©e par le voisin attaquant votre permis de construire, son recours sera jugĂ© irrecevable et les travaux relatifs Ă  votre projet pourront dĂ©buter ou prospĂ©rer. Voici l'ordre des diffĂ©rentes Ă©tapes du raisonnement que nous vous suggĂ©rons de suivre le voisin attaquant mon permis de construire a-t-il un intĂ©rĂȘt Ă  agir ? l'affichage de mon panneau de permis de construire est-il rĂ©gulier ? le recours engagĂ© respecte-t-il les dĂ©lais prescrits par la loi ? Étape 1 le voisin attaquant mon permis de construire a-t-il un intĂ©rĂȘt Ă  agir ? Tout d'abord, il ne sera vu dans cette partie que l'intĂ©rĂȘt Ă  agir du voisin direct, Ă  l'exclusion de celui des associations qui rĂ©pond Ă  des considĂ©rations diffĂ©rentes. Pour pouvoir agir contre une autorisation d'urbanisme, plus spĂ©cifiquement contre un permis de construire, le voisin doit disposer de ce que l'on appelle dans le domaine juridique un "intĂ©rĂȘt Ă  agir". Le code de l'urbanisme et sa jurisprudence rĂ©cente Conseil d'État, 13 avril 2016 considĂšrent que pour bĂ©nĂ©ficier d'un intĂ©rĂȘt Ă  agir, le tiers le voisin doit respecter cumulativement ces deux diffĂ©rentes conditions justifier qu'il est un "voisin immĂ©diat" de la construction qu'il attaque, c'est-Ă -dire que son propre terrain se situe Ă  une courte distance du projet litigieux, Ă©tablir qu'il existe une atteinte directe ses conditions d'occupation, d'utilisation ou de jouissance de son bien son terrain ou/et sa/ses constructions. Concernant la premiĂšre condition, il a Ă©tĂ© jugĂ© qu'une distance d'une quarantaine de mĂštres ne donnait pas d'intĂ©rĂȘt Ă  agir au voisin. Cependant, une construction implantĂ©e Ă  huit mĂštres du permis de construire objet du recours valide cette premiĂšre condition cour administrative d'appel de Douai, 2 fĂ©vrier 2017 . Sur la deuxiĂšme condition, le "voisin immĂ©diat" doit justifier que le projet qu'il attaque porte une atteinte directe Ă  ses conditions d'occupation, d'utilisation ou de jouissance de son bien article L. 600-1-2 du code de l'urbanisme . Pour ce faire, la jurisprudence admet comme preuve, la production de photos prises du terrain du voisin contestataire attestant d'une vue directe sur le projet attaquĂ© Conseil d'État, 17 mars 2017 . Aussi, le voisin doit apporter, Ă  peine d'irrecevabilitĂ© de sa requĂȘte, un acte dĂ©montrant que son occupation des lieux est rĂ©guliĂšre. Pour cela, l'article R. 600-4 du code de l'urbanisme modifiĂ© par le dĂ©cret du 17 juillet 2018 oblige le requĂ©rant Ă  apporter la preuve " ... d'un titre de propriĂ©tĂ©, de la promesse de vente, du bail, du contrat prĂ©liminaire mentionnĂ© Ă  l'article L. 261-15 du code de la construction et de l'habitation, du contrat de bail " ou de tout autre document attestant effectivement dudit caractéÚre rĂ©gulier de l'occupation ou de la dĂ©tention de son bien. Si le voisin ne respecte pas l'une de ces deux conditions et n'apporte pas une preuve de la dĂ©tention de son bien ou de l'occupation rĂ©guliĂšre des lieux, il ne pourra pas mener Ă  bien son recours contre votre permis de construire. En effet, la juridiction administrative rejettera sa requĂȘte pour irrecevabilitĂ©. Par consĂ©quent, vous serez en mesure de dĂ©buter la construction de votre projet urbanistique. Dans le cas contraire, c'est-Ă -dire que votre voisin contestataire dispose de cet intĂ©rĂȘt Ă  agir , il vous sera nĂ©cessaire de vĂ©rifier si le recours en question a Ă©tĂ© formĂ© dans les dĂ©lais prescrits par la loi. PrĂ©alablement Ă  cette vĂ©rification, nous vous proposons d'Ă©tudier la question de la rĂ©gularitĂ© de l'affichage sur votre terrain de votre panneau de permis de construire. Étape 2 l'affichage de mon panneau de permis de construire est-il rĂ©gulier ? Cette deuxiĂšme Ă©tape consiste en l'analyse du respect des rĂšgles relatives Ă  l'affichage de votre panneau de permis de construire sur votre terrain. Pourquoi vĂ©rifier cela ? Il est crucial que votre affichage soit rĂ©alisĂ© trĂšs rapidement pour que le dĂ©lai de recours des tiers qui est de deux mois commence Ă  courir le plus tĂŽt possible. En effet, plus vite ce dĂ©lai court, plus vite il se terminera fermant alors la porte Ă  toute action de vos voisins Ă  l'encontre de votre projet. Un affichage rĂ©gulier consiste en la considĂ©ration de trois points il doit ĂȘtre visible de l'extĂ©rieur du terrain donc de la voie publique article R*. 424-15 du code de l'urbanisme , il doit ĂȘtre un panneau de forme rectangulaire et dont les dimensions sont supĂ©rieures Ă  quatre-vingts centimĂštres article A 424-15 du code de l'urbanisme. il doit comporter l'ensemble des mentions exigĂ©es par la loi mentions lĂ©gales devant ĂȘtre mentionnĂ©es sur le panneau d'affichage Concernant le premier point sur la visibilitĂ© du panneau d'affichage, voici un cas concret En principe, l'affichage doit ĂȘtre visible et lisible de l'extĂ©rieur du terrain. C'est-Ă -dire de la voie publique ou lorsque le terrain n'est pas desservi par une voie publique, d'une voie privĂ©e ouverte Ă  la circulation du public. Lorsque le terrain d'assiette n'est pas desservi par une telle voie et que l'affichage sur le terrain ne peut donc pas satisfaire Ă  cette exigence, l'affichage du permis de construire doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© sur un panneau placĂ© en bordure de la voie publique ou de la voie privĂ©e ouverte Ă  la circulation du public la plus proche du terrain Conseil d'État, 27 juillet 2015 . Quant au second point, les mentions obligatoires devant figurer sur le panneau d'affichage du permis de construire sont les suivantes le nom du titulaire du permis de construire, sa raison sociale ou dĂ©nomination sociale, le nom de l'architecte auteur du projet architectural, la date de dĂ©livrance du permis de construire, le numĂ©ro de permis de construire, la nature du projet, la superficie du terrain, l'adresse de la mairie oĂč le dossier peut ĂȘtre consultĂ©, le permis de construire doit Ă©galement indiquer, en fonction de la nature du projet s'il prĂ©voit des constructions, il faudra prĂ©ciser la surface de plancher autorisĂ©e ainsi que la hauteur de la ou des constructions, exprimĂ©e en mĂštres par rapport au sol naturel, s'il porte sur un lotissement, le nombre maximum de lots prĂ©vus, s'il porte sur un terrain de camping ou un parc rĂ©sidentiel de loisirs, le nombre total d'emplacements et, s'il y a lieu, le nombre d'emplacements rĂ©servĂ©s Ă  des habitations lĂ©gĂšres de loisirs, s'il prĂ©voit des dĂ©molitions, la surface du ou des bĂątiments Ă  dĂ©molir. les droits de recours des tiers Ă  indiquer littĂ©ralement Droit de recours le dĂ©lai de recours contentieux est de deux mois Ă  compter du premier jour d'une pĂ©riode continue de deux mois d'affichage sur le terrain du prĂ©sent panneau article 600-2 du code de l'urbanisme. Tout recours administratif ou tout recours contentieux doit, Ă  peine d'irrecevabilitĂ©, ĂȘtre notifiĂ© Ă  l'auteur de la dĂ©cision et au bĂ©nĂ©ficiaire du permis ou de la dĂ©cision prise sur la dĂ©claration prĂ©alable. Cette notification doit ĂȘtre adressĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception dans un dĂ©lai de quinze jours francs Ă  compter du dĂ©pĂŽt du recours article R. 600-1 du code de l'urbanisme. » Attention aux mentions omises ! Effectivement, l'omission d'une mention ou une mention erronĂ©e peut avoir comme consĂ©quence d'empĂȘcher l'amorçage du recours des tiers. Dans ce cas-ci, les tiers disposants d'un intĂ©rĂȘt Ă  agir pourront attaquer le permis de construire jusqu'Ă  six mois Ă  compter de l'envoi de la dĂ©claration d'achĂšvement des travaux de construction de votre projet ! À Ă©viter par tout moyen. Cela a d'ailleurs Ă©tĂ© le cas d'espĂšce d'une importante et ancienne jurisprudence. Le permis de construire litigieux disposait d'une indication erronĂ©e concernant son numĂ©ro d'identification. Cet erreur a fait echec Ă  l'amorce du dĂ©lai de recours des tiers Conseil d'État, 20 juin 1984 . En cas de litige, le respect de l'ensemble de ces rĂšgles doit ĂȘtre dĂ©montrĂ© par le bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire, c'est-Ă -dire vous. Voici quelques conseils pour en constituer la preuve. La preuve de l'affichage du panneau Pour finir sur cette Ă©tape, nous vous conseillons de faire rĂ©aliser trois constats d'huissier Un premier Ă  l'affichage du panneau de permis de construire, un deuxiĂšme Ă  l'expiration du premier mois, un troisiĂšme Ă  l'expiration du second mois. Bien qu'onĂ©reux, ces trois constats vous permettront de justifier du bon affichage de votre panneau durant la pĂ©riode considĂ©rĂ©e. Ainsi, si une contestation de votre permis de construire par l'un de vos voisins intervient Ă  l'extĂ©rieure de ce dĂ©lai, vous vous serez constituĂ© la preuve de son irrecevabilitĂ© en raison de l'expiration du dĂ©lai de recours des tiers. Étape 3 le recours engagĂ© respecte-t-il les dĂ©lais prescrits par la loi ? La troisiĂšme rĂšgle de recevabilitĂ© majeure Ă  contrĂŽler avant tout autre examen est celle que nous venons d'Ă©voquer en surface, Ă  savoir, le dĂ©lai de recours des tiers. Un dĂ©lai de principe d'une durĂ©e de deux mois Nous partons du postulat que votre panneau d'affichage a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement posĂ© et que l'ensemble des dispositions lĂ©gales le concernant ont bien Ă©tĂ© respectĂ©e. Ainsi, le dĂ©lai de recours des tiers court. Ce dĂ©lai est encadrĂ© par la loi. Il est dĂ©sormais de deux mois Ă  compter du premier jour de l'affichage sur le terrain du panneau du permis de construire article R. 600-2 du code de l'urbanisme . En pratique, ce dĂ©lai de deux mois et un jour doit ĂȘtre additionnĂ© au dĂ©lai de 15 jours de notification du recours. Par consĂ©quent, si aucune notification d'un courrier de la part des voisins contestant ce permis n'a Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ©e dans les 2 mois et 16 jours suite Ă  l'affichage du permis de construire, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© que lesdits voisins ne pourront plus faire de recours. En d'autres termes, Ă  l'expiration de ce dĂ©lai, aucun recours des voisins contre le permis de construire ne sera valable et par consĂ©quent, ne pourra ĂȘtre retenu par le tribunal adminsitratif, mĂȘme dans l'hypothĂšse oĂč le voisin initiateur de la requĂȘte disposerait d'un intĂ©rĂȘt Ă  agir. Il est important de savoir que ce dĂ©lai de principe de deux mois peut ĂȘtre prorogĂ© de diffĂ©rentes maniĂšres que nous allons maintenant Ă©numĂ©rer. Les causes de prorogation du dĂ©lai de deux mois Il existe des hypothĂšses de prorogation de ce dĂ©lai de deux mois soit, votre permis de construire a Ă©tĂ© affichĂ© irrĂ©guliĂšrement. Dans ce cas de figure le dĂ©lai de recours des tiers ne s'Ă©teindra qu'Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la rĂ©ception en mairie de la dĂ©claration d'achĂšvement des travaux de la construction projetĂ©e, soit votre permis de construire a fait l'objet d'un recours gracieux. Concernant cette derniĂšre hypothĂšse, un recours gracieux est un recours engagĂ© par un voisin communiquĂ© par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception Ă  la mairie et au titulaire du permis de construire. Ce recours doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© dans le dĂ©lai de deux mois de principe. L'objet de ce recours se doit d'ĂȘtre le retrait/annulation du permis de construire. Un recours gracieux proroge le dĂ©lai contentieux initial Ă  compter de la rĂ©ponse de la mairie Ă  ce recours refus exprĂšs de la mairie, ou de l'expiration d'un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception du recours gracieux refus implicite. Il faudra une nouvelle fois compter un dĂ©lai de deux mois de recours contentieux Ă  partir de l'un ou l'autre de ces Ă©vĂšnements. Par exemple "J'affiche rĂ©guliĂšrement mon panneau de permis de construire le 2 septembre. Le 15 septembre, moi et la mairie auteur du permis de construire recevons un recours gracieux de mon voisin. La mairie rĂ©pond Ă  ce recours gracieux le 15 octobre. À partir du 15 octobre, un nouveau dĂ©lai contentieux s'ouvre. Le permis sera donc assurĂ©ment purgĂ© de tout recours le 31 dĂ©cembre. 2 mois de dĂ©lai de recours + 1 jour + 15 jours de la notification " CONCLUSION Nous vous avons Ă©numĂ©rĂ© ici les rĂšgles de recevabilitĂ© les plus importantes concernant un recours de tiers contre un permis de construire. Si l'une de ces rĂšgles n'a pas Ă©tĂ© respectĂ©e par votre voisin contestant le permis, vous aurez la possibilitĂ© d'invoquer leur non-respect pour soulever l'irrecevabilitĂ© de ce recours devant les juridictions administratives. Bien Ă©videmment, il doit ĂȘtre ajoutĂ© Ă  ces rĂšgles, des rĂšgles de fond. Les rĂšgles de fond concernent la lĂ©galitĂ© interne du permis de construire au regard des documents d'urbanisme Ă  l'Ă©chelle communale le plus souvent,le plan local d'urbanisme , rĂ©gionale parfois nationale. Ces rĂšgles de fond seront Ă  coup sĂ»r invoquĂ©es par le voisin contestataire pour demander le retrait ou l'annulation de votre permis, mais ne seront examinĂ©es par le juge que si son recours est rĂ©gulier par rapport aux rĂšgles que nous venons d'analyser.
Conditionsde validitĂ© de la clause suspensive d’obtention du permis de construire. Comme toute autre condition suspensive prĂ©vue dans un contrat de construction, la clause suspensive conditionnĂ©e par l’obtention du permis de construire doit rĂ©pondre Ă  certaines conditions pour pouvoir ĂȘtre valable.. Ainsi, elle doit ĂȘtre limitĂ©e dans le temps, c’est-Ă -dire que le contrat de
Avant de faire construire votre maison, vous devez demander une autorisation d’urbanisme auprĂšs de la commune oĂč vous souhaitez rĂ©sider c’est le fameux permis de construire ». Mais pour ĂȘtre dĂ©finitivement valable, ce document doit ĂȘtre purgĂ© des recours des tiers cela se traduit par un dĂ©lai destinĂ© Ă  permettre Ă  ceux qui ont un intĂ©rĂȘt Ă  agir les voisins, par exemple de dĂ©poser un recours si la construction leur paraĂźt illĂ©gale. Voyons comment cela fonctionne
 Recours contre un permis de construire de quoi s’agit-il ? D’une façon gĂ©nĂ©rale, en droit, un recours consiste Ă  en appeler Ă  l’arbitrage d’une tierce personne pour obtenir la reconnaissance d’un droit. On appelle donc recours contre un permis de construire », une action lĂ©gale intentĂ©e par un requĂ©rant ayant prouvĂ© son intĂ©rĂȘt Ă  agir contre une autorisation d’urbanisme accordĂ©e par une mairie. Par exemple, un riverain peut avoir un intĂ©rĂȘt Ă  agir contre un permis accordĂ©, si sa parcelle se retrouve Ă  l’ombre du fait d’une construction nouvelle. Dans les faits, le recours contre un permis de construire a toujours comme base le rĂšglement d’urbanisme en vigueur sur la commune concernĂ©e. Pour obtenir gain de cause devant le juge, le requĂ©rant doit prouver que la construction autorisĂ©e ne respecte pas les rĂšgles d’urbanisme en vigueur sur la localitĂ©. Celles-ci peuvent ĂȘtre dĂ©crites dans le Plan local d’urbanisme,dans le Plan d’occupation des sols bientĂŽt obsolĂštes,ou encore dans le rĂšglement national d’urbanisme RNU si la commune ne s’est dotĂ©e d’aucun document. Bon Ă  savoir dĂ©poser un recours auprĂšs de
 ? Un recours est toujours intentĂ© non pas contre le pĂ©titionnaire celui qui demande l’autorisation d’urbanisme, mais contre la mairie qui aurait fait une erreur d’apprĂ©ciation du droit en autorisant la construction. Les recours contre les permis de construire sont dĂ©posĂ©s au Tribunal administratif, qui rĂ©git les contentieux entre l’administration, les collectivitĂ©s et les particuliers. DĂ©lais de recours et importance du panneau de permis de construire On dit qu’un permis est purgĂ© » lorsque les dĂ©lais de recours contre lui sont Ă©coulĂ©s. Ce dĂ©lai est de 2 mois dĂšs lors que le permis est, non pas obtenu, mais affichĂ© publiquement en limite de parcelle et de façon Ă  pouvoir ĂȘtre lu depuis la voie publique. C’est pour cette raison qu’il est conseillĂ© de faire constater l’affichage de son permis de construire par huissier de justice, le seul Ă  pouvoir garantir la pose de façon irrĂ©futable. Dans le cas contraire, en effet, un voisin mal intentionnĂ© peut tout Ă  fait dĂ©crocher le panneau, et prĂ©tendre que le permis n’a pas Ă©tĂ© affichĂ© pour prolonger le dĂ©lai de 2 mois
 Il est Ă©galement conseillĂ©, lorsque l’on fait construire sa maison, d’aller Ă  la rencontre de ses futurs voisins, afin de les rassurer sur la construction projetĂ©e et de dĂ©courager un Ă©ventuel recours. Bon Ă  savoir En cas de recours contre votre permis Si cela arrive, il vous faut bien connaĂźtre le rĂšglement d’urbanisme et s’assurer que vous ĂȘtes dans votre bon droit. Un nombre important de recours est dĂ©posĂ© uniquement pour ralentir les travaux, voire, dans certains cas, pour tenter d’obtenir une rĂ©paration en monnaie sonnante et trĂ©buchante. La loi Elan punit toutefois ce qu’on appelle des recours abusifs . Comment dĂ©poser un recours contre un permis de construire ? La premiĂšre condition, si le requĂ©rant est un particulier, est de justifier d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir. Il lui faut ainsi montrer que la construction prĂ©vue pĂ©nalise la jouissance en toute quiĂ©tude de son bien. Il doit Ă©galement prĂ©ciser en quoi la nouvelle construction impacte cette jouissance, car cet impact doit ĂȘtre direct il sera par exemple difficile de justifier une gĂȘne visuelle si le requĂ©rant est situĂ© Ă  600 m de la construction prĂ©vue ! Une fois justifiĂ© l’intĂ©rĂȘt Ă  agir, le requĂ©rant doit – comme vu plus haut – dĂ©poser son recours dans un dĂ©lai de 2 mois suivant l’affichage du permis de construire. Puis, il est ensuite tenu de notifier son recours par lettre recommandĂ©e Ă  la mairie Ă  l’origine de la dĂ©cisionet au pĂ©titionnaire titulaire de l’autorisation. Si le recours est recevable, commence alors une procĂ©dure au tribunal administratif de la juridiction oĂč est situĂ© le bien immobilier projetĂ©. Pour minimiser les risques de recours, il peut ĂȘtre judicieux de passer par un constructeur de maisons individuelles reconnu et expĂ©rimentĂ© qui connaĂźt parfaitement les rĂšgles d’urbanisme en vigueur dans votre rĂ©gion. N’hĂ©sitez pas Ă  demander conseil auprĂšs de En attendant, dĂ©couvrez aussi nos conseils liĂ©s Ă  cette thĂ©matique spĂ©cifique Que faire en cas de refus de votre permis de construire » et Faire construire en zone BĂątiment de France ». Malheureusement il existe une derniĂšre Ă©tape Ă  franchir, qui va mener Ă  un permis de construire purgĂ© : les recours. Si les personnes vivant Ă  proximitĂ© de l’emplacement sur lequel se tiendra Nous avons traitĂ© 1 978 627 demandes de devis depuis 14 ans ! En 5 minutes, demandez 3 devis comparatifs aux professionnels dans votre les prix et services. Gratuit, sans pub et sans engagement. Nous avons traitĂ© 1 978 627 demandes de devis depuis 14 ans ! Leconstat d’affichage de permis de construire, de dĂ©molir ou la dĂ©claration prĂ©alable par un Huissier de Justice Ă  Nice est un acte destinĂ© Ă  prouver de maniĂšre incontestable la conformitĂ© de l’affichage sur site d’un permis d’urbanisme. Il est la preuve absolue reconnue en justice permettant de purger le recours des tiers. SOMMAIRE Construction le permis de construire est-il obligatoire ? Quelles sanctions en cas de non-respect du permis de construire ? Particulier, vous souhaitez contester les travaux non conformes au permis de construire d’un constructeur ? Vous rencontrez des difficultĂ©s Ă  faire valoir vos droits aprĂšs avoir fait un recours ? Il est frĂ©quent que l’on constate que des travaux en cours prĂ©sentent un dĂ©faut de conformitĂ©. Abus souvent mĂ©connu des autoritĂ©s, les sanctions sont nĂ©anmoins variĂ©es et lourdes. Avocats Picovschi met Ă  votre service ses 30 ans d’expĂ©rience en immobilier pour vous accompagner dans vos dĂ©marches. Construction le permis de construire est-il obligatoire ? Lorsqu’un particulier demande un permis de construire aux services municipaux du lieu de localisation du bien immobilier, ceux-ci s’assurent que le projet respecte les rĂšgles d’urbanisme en vigueur. Tant que le permis de construire n’aura pas Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© par la mairie ou la commune, les travaux ne pourront pas commencer. Un permis de construire est obligatoire pour toutes les constructions nouvelles de plus de 20 mĂštres carrĂ©s de surface de plancher ou d’emprise au sol. En ce qui concerne les bĂątiments dĂ©jĂ  existants, le permis de construire peut-ĂȘtre requit en cas d’extension ou de changement de destination local commercial qui devient un local d’habitation. Pour tous les autres travaux, il convient d’ĂȘtre vigilant ! Ceux-ci peuvent ĂȘtre soumis Ă  l’obtention d’une dĂ©claration prĂ©alable de travaux. Afin d’ĂȘtre sĂ»r que les rĂšgles d’urbanismes en vigueur sont bien respectĂ©es et d’éviter un contentieux avec notamment des voisins ou avec la mairie, il est important de se rapprocher du service de l’urbanisme du lieu afin de savoir sil faut demander un permis de construire ou simplement faire une dĂ©claration prĂ©alable de travaux. Attention Ă©galement si vous ĂȘtes dans une zone dite protĂ©gĂ©e » consultĂ©e la DRAC de votre rĂ©gion pour le savoir il faudra alors solliciter avant tout travaux l’accord de l’Architecte des BĂątiment de France pour tous travaux Ă  l’intĂ©rieur du pĂ©rimĂštre de protection. Lorsqu’un permis de construire est dĂ©livrĂ©, il doit obligatoirement faire l’objet d’un affichage sur le terrain, visible de la voie publique, afin d’ĂȘtre portĂ© Ă  la connaissance des tiers. Certaines informations doivent ĂȘtre renseignĂ©es, telles que le bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire, la date de dĂ©livrance, le numĂ©ro du permis de construire, ou encore la nature du projet. Il est Ă©galement important de prĂ©ciser que les conditions d’exercice de droit de recours contre le permis de construire doivent ĂȘtre mentionnĂ©es. La date d’affichage fait courir le dĂ©lai de deux mois pendant lequel les tiers peuvent exercer un recours contre le permis de construire. Un de vos voisins vient d’effectuer des travaux d’agrandissement construction d’une vĂ©randa ou d’un garage, surĂ©lĂ©vation d’un Ă©tage, etc. Ces travaux, pourtant soumis Ă  autorisation administrative, n’ont pas fait l’objet d’un permis de construire ? Ou bien un permis a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© mais il vous semble qu’il n’a pas Ă©tĂ© respectĂ© ? Nuisances sonores ou visuelles, perte d’ensoleillement, le non- respect des rĂšgles d’urbanismes en vigueur vous cause un prĂ©judice et vous ne savez pas quoi faire ? De nombreuses sanctions sont prĂ©vues Ă  qui ne respecte pas ses obligations en la matiĂšre. N’attendez pas pour contacter un avocat en droit immobilier qui saura vous accompagner dans vos dĂ©marches avec fermetĂ©. Quelles sanctions en cas de non-respect du permis de construire ? Le non-respect des obligations d’urbanisme, Ă  savoir l’irrĂ©gularitĂ© ou la non-conformitĂ© d’une construction, expose son propriĂ©taire Ă  diverses sanctions. Votre voisin a construit une maison beaucoup plus haute que ce qu’il Ă©tait prĂ©vu dans le permis de construire ? Quels recours contre une construction non conforme au plan ? Bien que le permis de construire soit conforme aux rĂšgles d’urbanisme en vigueur dans votre commune, il se peut que la construction de votre voisin ne respecte pas le permis de construire. Dans ce cas, vous pouvez saisir le maire afin qu’il dresse un procĂšs-verbal constatant l’irrĂ©gularitĂ© de la construction, lequel sera par la suite transmis au procureur de la RĂ©publique. Si les travaux sont encore en cours, le maire pourra en outre prendre un arrĂȘtĂ© d’interruption des travaux en attendant qu’un juge se prononce. Il convient de prĂ©ciser qu’il n’est pas obligatoire de s’adresser au maire de la commune. Vous avez la possibilitĂ© de dĂ©poser une plainte afin d’en informer le procureur de la RĂ©publique. Cette action doit en principe intervenir dans un dĂ©lai de six ans aprĂšs l’achĂšvement des travaux. L’assistance d’un avocat en droit de l’urbanisme pourra alors vous ĂȘtre d’une grande aide afin de dĂ©poser une plainte complĂšte qui constituera la base de votre action en justice. La mairie peut elle aussi demander la rĂ©gularisation des travaux si toutefois le permis de construire n’a pas Ă©tĂ© respectĂ©. Elle dispose nĂ©anmoins d’un dĂ©lai de 3 mois Ă  compter de la dĂ©claration d’achĂšvement et de conformitĂ© des travaux pour exiger cette rĂ©gularisation. A noter que le titulaire du permis de construire peut, si les travaux autorisĂ©s par le permis initial ne sont pas terminĂ©s et si les modifications apportĂ©es ne remettent pas en cause la conception gĂ©nĂ©rale, demander la dĂ©livrance d’un permis de construire modificatif. En revanche, si les travaux sont achevĂ©s, le propriĂ©taire de l’ouvrage devra demander la dĂ©livrance d’un nouveau permis de construire afin de rĂ©gulariser la construction. Les premiĂšres sanctions Ă  craindre pour le constructeur fautif sont les sanctions pĂ©nales. L’article L. 480-4 du Code de l’urbanisme vise principalement les infractions de dĂ©faut d’autorisation, ou le dĂ©faut de conformitĂ© aux prescriptions de l’autorisation. Ces derniĂšres sont punies d’une amende comprise entre 1 200 euros et 6 000 euros par mĂštre carrĂ© de surface de plancher non conforme. En cas de rĂ©cidive, le propriĂ©taire du bien s’expose en outre Ă  une peine de six mois de prison. Le juge chargĂ© d’instruire l’affaire pourra en outre exiger la mise en conformitĂ©, voire la dĂ©molition de la construction. Si la construction irrĂ©guliĂšre vous cause un prĂ©judice personnel, vous pourrez vous porter partie civile ou encore saisir le tribunal judiciaire par l’intermĂ©diaire de votre avocat afin d’obtenir des dommages et intĂ©rĂȘts. A noter que ce type de conflit peut Ă©galement intervenir entre le maĂźtre d’ouvrage et le constructeur. PropriĂ©taire d’un terrain, vous avez fait appel Ă  un constructeur pour faire construire votre maison. Ce dernier ne respecte pas le permis de construire ? Quels sont les recours contre un constructeur de maison individuelle ? En tant que maĂźtre d’ouvrage, vous pourrez, par l’intermĂ©diaire de votre avocat, le mettre en demeure d’exĂ©cuter le contrat qui vous lie conformĂ©ment Ă  ce que vous aviez prĂ©vu, ou encore demander la rĂ©solution du contrat avec des dommages et intĂ©rĂȘts. La diversitĂ© des voies de recours, la gravitĂ© des sanctions et des enjeux relatifs Ă  la contestation d’une construction tĂ©moignent de l’absolue nĂ©cessitĂ© de recourir Ă  un avocat pour faire efficacement valoir ses droits, et, le cas Ă©chĂ©ant, mettre fin au prĂ©judice et obtenir rĂ©paration. Avocats Picovschi, compĂ©tent en immobilier Ă  Paris depuis 1988, met Ă  votre service son savoir-faire afin de met Ă  bien votre action en justice. CercleFinance.com) - Fermentalg a indiquĂ© ce jeudi soir avoir obtenu dĂ©finitivement le permis de construire de son UnitĂ© de DĂ©veloppement Industriel, purgĂ© de toutes possibilitĂ©s de recours
Ce n’est plus un secret pour personne les logements manquent dans les grandes agglomĂ©rations. Le lĂ©gislateur fait donc son possible pour limiter les entraves Ă  la construction. Dans cette optique, l’ordonnance du 18 juillet 2013 relative aux contentieux de l’urbanisme, dite ordonnance Duflot, avait pour ambition affichĂ©e de juguler les contestations contre les permis de construire. En thĂ©orie, le recours exercĂ© contre un permis de construire qu’il soit gracieux ou contentieux ne suspend pas l’autorisation d’urbanisme accordĂ©e. Le titulaire du permis de construire est par consĂ©quent libre de mettre en Ɠuvre cette autorisation sans attendre que le juge administratif se soit prononcĂ© au fond. Et il appartient Ă  celui qui le conteste, parallĂšlement Ă  son recours en annulation, d’agir en suspension devant le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s dans les conditions fixĂ©es par l’article du Code de justice administrative ce qui, le plus souvent, est compliquĂ©. Mais il en va autrement en pratique, notamment pour les promoteurs immobiliers. D’abord, les opĂ©rations qu’ils mettent en place portent bien souvent sur des terrains dont ils ne sont pas encore propriĂ©taires. Par sĂ©curitĂ©, la promesse ou le compromis de vente prĂ©voit donc une condition suspensive de permis de construire purgĂ© de recours. Ensuite, abstraction faite de la question de vente du terrain, les promoteurs financent rarement leurs projets sur fonds propres. Et les organismes prĂȘteurs ont tendance Ă  geler leurs crĂ©dits lorsqu’un recours est initiĂ©. Devant cette situation, l’ordonnance Duflot a complĂ©tĂ© le Code de l’urbanisme voir son livre VI, articles et suivants. La mesure la plus commentĂ©e, lors de l’entrĂ©e en vigueur de l’ordonnance, Ă©tait celle qui portait sur les recours dits abusifs. Malheureusement, le recul montre que l’article du Code de l’urbanisme n’a qu’une portĂ©e extrĂȘmement limitĂ©e. Il ouvre le droit au titulaire du permis de construire de solliciter devant le juge administratif saisi d’un recours la condamnation de l’auteur de celui-ci Ă  lui verser des dommages-et-intĂ©rĂȘts. Mais il faut pour cela Ă©tablir que le recours a Ă©tĂ© mis en Ɠuvre dans des conditions qui excĂšdent la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts lĂ©gitimes du requĂ©rant » et qu’il cause un prĂ©judice excessif au bĂ©nĂ©ficiaire du permis ». Ces formulations sont d’une telle imprĂ©cision que, sauf dans des cas trĂšs marginaux, le juge administratif refuse d’appliquer le texte. Citons par exemple l’arrĂȘt rendu par la cour administrative d’appel de Marseille le 20 mars 2014 n° 13MA02161, jugeant abusif le recours introduit par une personne ayant fait l’acquisition d’un appartement qu’elle n’occupait pas, dans le seul but de se constituer artificiellement la qualitĂ© de voisin lui donnant intĂ©rĂȘt Ă  agir. MalgrĂ© la mauvaise foi Ă©vidente du requĂ©rant, la cour administrative d’appel n’en a pas moins rejetĂ© la demande de dommages et intĂ©rĂȘts formulĂ©e par le bĂ©nĂ©ficiaire du permis de construire, dans la mesure oĂč il ne justifiait pas du caractĂšre excessif de son prĂ©judice. Un jugement rendu par le tribunal administratif de Lyon le 17 novembre 2015 n° 1303301 a bien fait quelques vagues en retenant le caractĂšre abusif d’un recours initiĂ© par des particuliers et en les condamnant Ă  verser des dommages et intĂ©rĂȘts au titulaire du permis. Mais, a priori, il n’a pas vocation Ă  se gĂ©nĂ©raliser. En effet, l’un des requĂ©rants Ă©tait un opposant au maire ayant accordĂ© l’autorisation d’urbanisme et le jugement retient que la requĂȘte a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e dans un contexte de conflit politique et qu’il a Ă©tĂ© fait une publicitĂ© autour de ce recours qui excĂšde largement son cadre 
 ». Est Ă©galement mise en avant l’attitude dilatoire des requĂ©rants, qui ont produit trĂšs tardivement une piĂšce propre Ă  justifier de leur intĂ©rĂȘt Ă  agir et n’ont fait Ă©tat d’aucun moyen sĂ©rieux. Non seulement cette dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue au regard de considĂ©rations factuelles trĂšs spĂ©cifiques, mais elle a Ă©tĂ© frappĂ©e d’appel Ă  ma connaissance, l’arrĂȘt d’appel n’a toujours pas Ă©tĂ© rendu. D’ailleurs, les titulaires des permis de construire sont eux-mĂȘmes rĂ©ticents Ă  l’utiliser et prĂ©fĂšrent souvent saisir les juridictions civiles de demandes indemnitaires pharaoniques, dans l’objectif comprĂ©hensible, Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre louable de faire pression sur les auteurs des recours. A ceci prĂšs que le juge civil a sensiblement la mĂȘme approche que le juge administratif. La meilleure illustration en est sans doute l’arrĂȘt rendu par la Cour de cassation le 5 juin 2012 n° 11-17919 qui confirme un arrĂȘt de la cour d’appel d’Aix en Provence ayant condamnĂ© une sociĂ©tĂ© de promotion immobiliĂšre Ă  verser prĂšs de € de dommages et intĂ©rĂȘts Ă  l’une de ses concurrentes, titulaire du permis de construire contestĂ©. Dans ce cas d’espĂšce, le promoteur condamnĂ© envisageait de rĂ©aliser Ă  proximitĂ© de son concurrent un programme immobilier de nature Ă©quivalente Ă  celui ayant fait l’objet du permis de construire. LĂ  encore, seules des circonstances trĂšs particuliĂšres justifient donc la condamnation au premier chef, la qualitĂ© de professionnel de l’immobilier et un comportement dĂ©loyal. En rĂ©sumĂ©, l’article du Code de l’urbanisme n’a manifestement pas vocation Ă  ĂȘtre appliquĂ© aux requĂ©rants les plus nombreux, c’est-Ă -dire des particuliers se trouvant Ă  proximitĂ© immĂ©diate du projet de construction, qui craignent une atteinte Ă  leur cadre de vie et une dĂ©valorisation de leur patrimoine. L’article du Code de l’urbanisme, lui aussi issu de l’ordonnance Duflot du 18 juillet 2013, avait fait moins de bruit au dĂ©part mais promettait d’ĂȘtre plus efficace, du moins jusqu’à une pĂ©riode rĂ©cente. Il traite de l’intĂ©rĂȘt Ă  agir de l’auteur du recours contre le permis de construire, qui n’est recevable Ă  le faire que si les travaux sont de nature Ă  affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance » de son bien. Certains tribunaux administratifs se sont servis allĂ©grement de ces nouvelles dispositions, apprĂ©ciant l’intĂ©rĂȘt Ă  agir des requĂ©rants de façon particuliĂšrement stricte. Cependant, le Conseil d’État est venu y mettre de l’ordre, du moins en ce qui concerne les voisins immĂ©diats de la construction projetĂ©e. Ceux-ci justifient dĂ©sormais d’un intĂ©rĂȘt Ă  agir s’ils font Ă©tat d’élĂ©ments relatifs Ă  la nature, Ă  l’importance ou Ă  la localisation du projet cela rĂ©sulte d’un arrĂȘt rendu par la Haute juridiction le 14 avril 2016 sous le n° 389798, position confirmĂ©e par son arrĂȘt du 20 juin 2016, rendu sous le n° 486932. Finalement, l’outil le plus efficace issu de l’ordonnance Duflot est sans doute l’article du Code de l’urbanisme, qui permet aux magistrats de n’annuler que partiellement un permis de construire s’ils constatent que le vice qui l’affecte ne concerne qu’une partie du projet et peut ĂȘtre rĂ©gularisĂ© par voie de permis modificatif. Dans ce cadre, les promoteurs qui savent qu’un vice affecte le permis mais qu’il est mineur ont tendance Ă  dĂ©poser une demande de permis modificatif sans attendre la dĂ©cision du tribunal, ce qui leur permet de disposer d’une autorisation valide dĂšs que le juge administratif s’est prononcĂ©. Mais encore faut-il disposer du temps nĂ©cessaire il est trĂšs souvent dĂ©licat de prolonger la durĂ©e de validitĂ© du compromis de vente du terrain d’assiette du projet, une contestation de la dĂ©cision rendue est toujours possible la voie de l’appel est pour le moment interdite en matiĂšre de contestation de permis de construire dans les villes les plus importantes, mais pas un recours devant le Conseil d’État et les promoteurs ont donc tendance Ă  privilĂ©gier des projets s’avĂ©rant moins compliquĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre. D’autres outils sont propres Ă  juguler les contestations contre les permis de construire. D’une part, la notification du recours au titulaire du permis, imposĂ©e par l’article du Code de l’urbanisme, reste assez efficace, l’absence de notification ou la notification irrĂ©guliĂšre tout comme l’absence de justification dans les dĂ©lais, auprĂšs du greffe, d’une notification pourtant rĂ©guliĂšre rendant irrecevable la procĂ©dure dans sa globalitĂ©. D’autre part je l’ai briĂšvement Ă©voquĂ© plus haut, le dĂ©cret du 1er octobre 2013 interdit la voie de l’appel aux contentieux portant sur les autorisations de construire des logements ou sur les permis d’amĂ©nager des lotissements. Ce dispositif ne concerne que les communes soumises Ă  la taxe sur les logements vacants. Il n’est par ailleurs applicable qu’aux recours introduits entre le 1er dĂ©cembre 2013 et le 1er dĂ©cembre 2018. S’il est contestable sur le plan des principes, il contribue trĂšs certainement Ă  rĂ©duire le dĂ©lai de traitement des recours et pourrait bien ĂȘtre reconduit aprĂšs le 1er dĂ©cembre 2018, le lĂ©gislateur s’employant en la matiĂšre Ă  expĂ©rimenter avec plus ou moins d’adresse. Ce mĂȘme dĂ©cret du 1er octobre 2013 a instaurĂ© ce que l’on appelle la cristallisation des moyens, c’est-Ă -dire la possibilitĂ© pour le juge de fixer une date au-delĂ  de laquelle des moyens nouveaux ne pourront plus ĂȘtre invoquĂ©s. C’était l’objet de l’article du Code de l’urbanisme, qui n’ouvrait cette possibilitĂ© que sur demande motivĂ©e de l’un des parties au procĂšs. Mais le dĂ©cret du 2 novembre 2016 vient de gĂ©nĂ©raliser la solution, les magistrats pouvant dĂ©sormais en user d’office voir le nouvel article du Code de justice administrative. Mentionnons enfin la naissance de contrats d’assurance contre les recours des tiers, destinĂ©s Ă  permettre aux promoteurs de construire malgrĂ© tout. Cependant, dans l’immĂ©diat, trĂšs peu de contrats semblent satisfaisants. MĂȘme si je possĂšde assez peu de renseignements sur ce point, leur souscription nĂ©cessite une Ă©tude prĂ©alable assez onĂ©reuse portant sur les chances d’aboutir du recours, exercice pĂ©rilleux s’il en est. Instaurer une procĂ©dure d’urgence au fond, similaire Ă  celle dite Ă  jour fixe » devant les juridictions civiles, s’avĂ©rerait indĂ©niablement porteur. Mais cela a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© envisagĂ© et l’encombrement actuel des juridictions administratives ne le permet sans doute pas. Tout laisse penser que d’autres essais seront faits pour tenter de rĂ©duire un contentieux que l’on disait moribond il y a quelques annĂ©es, mais dont ma pratique me laisse penser qu’il est vouĂ© Ă  perdurer voire Ă  se dĂ©velopper, puisqu’il constitue la seule arme efficace bien qu’à certaines conditions offerte aux voisins d’un projet de construction pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts en amont de celui-ci. Et si certains promoteurs semblent prĂȘts Ă  acquĂ©rir toujours plus cher des parcelles toujours plus petites, c’est pour ensuite exploiter de façon optimale leurs droits Ă  construire
 Ce qui impacte d’autant plus les voisins, qui ne perdent pas seulement une vue sur tel ou tel monument, de l’ensoleillement, mais bien une partie de leur patrimoine, les biens dont ils sont propriĂ©taires se trouvant dĂ©valuĂ©s. Certes, cette dĂ©valuation est difficile Ă  apprĂ©hender. Mais elle est bien rĂ©elle dans la plupart des cas. Par consĂ©quent, mĂȘme si la solution-miracle Ă©tait trouvĂ©e pour rĂ©duire les recours contre les permis de construire ou limiter leurs effets, un contentieux de la dĂ©valuation pourrait bien se dĂ©velopper devant les juridictions civiles. Sauf cas exceptionnels, elles sont pour le moment rĂ©ticentes Ă  indemniser les voisins de la construction. Mais les prĂ©judices de ces derniers risquant de s’aggraver, et la proportionnalitĂ© semblant dans l’air du temps, qui sait ce qu’il adviendra dans les prochaines annĂ©es

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  • permis de construire purgĂ© de tout recours