Cequâil y a de fou dans le monde, VoilĂ ce que Dieu a choisi. Ce quâil y a de faible dans le monde VoilĂ ce que Dieu a choisi. Viens, Esprit de Feu, Viens, Esprit dâamour, Viens, Esprit de Dieu,Le trait est dâune dĂ©licatesse de dentelle, parfois relevĂ© dâune touche dâaquarelle vaporeuse. La matiĂšre de ces dessins semble puisĂ©e Ă mĂȘme les nuages qui passent, les merveilleux nuages. On y voit des nuĂ©es dâenfants turbulents, de grands envols de feuilles mortes, la sĂ©vĂšre verticalitĂ© des villes, de vastes ondulations vĂ©gĂ©tales, de tout petits bourgeois qui se rĂȘvent en grands fauves, de vastes boulevards que la pluie dĂ©trempe, des avenues new-yorkaises profondes comme des canyons infestĂ©s de fourmis⊠Câest, reconnaissable entre tous, lâunivers de SempĂ©. Durant plus de 60 ans, le dessinateur a traduit les petits riens de la vie en vertiges mĂ©taphysiques et, inversement, ramenĂ© les grandes questions existentielles Ă leur dĂ©risoire dimension humaine. Lâhumour jaillit du choc thermique entre lâimmense et le minuscule, le sublime et le ridicule. Il est toujours tendre, car si SempĂ© avait lâart dâĂ©pingler les travers des gens, jamais il ne jugeait ni ne condamnait ces peintres du dimanche qui se prennent pour Van Gogh ou ces pĂȘcheurs en riviĂšre qui pensent Ă Moby Dick. Il a créé un personnage de petit bonhomme rondouillard avec chapeau et moustache Ă qui, peu ou prou, nous ressemblons tous moralement. A propos d'inĂ©dits du Petit Nicolas» SempĂ©, le trait juste Gamin chahuteur Jean-Jacques SempĂ© est dĂ©cĂ©dĂ© jeudi 11 aoĂ»t dans sa rĂ©sidence de campagne. En 2019, Le Temps l'avait rencontrĂ© dans son atelier parisien. Le Petit Nicolas, personnage quâil avait créé avec RenĂ© Goscinny, fĂȘtait ses 60 ans. Et Raoul Taburin, un livre quâil avait Ă©crit et dessinĂ©, Ă©tait adaptĂ© au cinĂ©ma avec BenoĂźt Poelvoorde dans le rĂŽle principal. SituĂ© au septiĂšme Ă©tage dâun majestueux immeuble du boulevard du Montparnasse, son vaste atelier sâouvre sur les toits de Paris. Au loin, on aperçoit Notre-Dame, que le dessinateur a vu brĂ»ler lâavant-veille CâĂ©tait effroyable, effroyable. On nâavait jamais pensĂ© quâune pareille catastrophe puisse arriver»⊠Au fond de la piĂšce, on trouve un piano, un canapĂ©, une tĂ©lĂ© et une table devant un mur couvert de dessins. Câest le musĂ©e intime de SempĂ©, son mur du souvenir oĂč il accroche les Ćuvres de ses maĂźtres et amis, Saul Steinberg, Savignac, Abe Birnbaum, Koren, Chaval, Bosc⊠Lire Ă©galement cinĂ©ma Une jolie balade Ă taburin Jean-Jacques SempĂ© a 86 ans. Affaibli par un AVC qui lui interdit de faire du vĂ©lo Je suis vexé», grommelle-t-il, il se dĂ©place avec difficultĂ© et tousse Ă en perdre le souffle quand il tire goulĂ»ment sur sa vapoteuse Ridicule! Câest ridicule. Mais enfin, on a lâimpression de faire un effortâŠÂ». LâĆil dâun bleu vif a toutefois conservĂ© la vivacitĂ© de lâenfance. Sous lâapparence de lâhomme ĂągĂ© brĂ»le lâancienne fougue du gamin chahuteur quâil Ă©tait tandis quâune exquise politesse Ă lâancienne nuance la truculence du sud-ouest. Avez-vous vu Raoul Taburin», le film tirĂ© de votre livre? Oui, deux fois. Je lâaime bien. Câest une bonne adaptation. Jâaime beaucoup les comĂ©diens, Poelvoorde et Edouard Baer, que je croise depuis longtemps Ă Saint-Germain-des-PrĂ©s. Je suis ravi quâils jouent lĂ -dedans. Et les films tirĂ©s du Petit Nicolas»? Je ne les aime pas beaucoup. Jâavais toujours prĂ©tendu quâon ne pouvait pas faire Le Petit Nicolas» au cinĂ©ma. Mais la fille de Goscinny y tenait absolument. Alors, bon, jâai laissĂ© faire. Câest la fille de mon copain. Notre critique sĂ©vĂšre de l'un des films Les vacances du Petit Nicolas Raoul Taburin», mais aussi M. Lambert» ou Marcellin Caillou»⊠A cĂŽtĂ© des recueils de dessins, vous avez publiĂ© plusieurs rĂ©cits illustrĂ©s. Vous ressentez le besoin de raconter des histoires? Oui. Jâai toujours aimĂ© faire les deux, raconter des histoires et faire des dessins. Le plus difficile Ă©tant de dessiner. Ah, oui! Et de loin⊠Le dessin ne coule pas de source. Non, non, non, câest du boulot. Un jour, le brave Jean-SĂ©bastien Bach a dĂ©clarĂ© Quiconque travaillera autant que moi fera aussi bien.» Câest faux. Je peux vous assurer que jâai travaillĂ© autant que lui, mais mes dessins nâont pas la qualitĂ© de sa musique. Oui, mais les dessins de Bach nâauraient peut-ĂȘtre pas eu la qualitĂ© des vĂŽtres⊠Ha, ha, ha! Je lui aurais bien demandĂ© de faire lâĂ©change. Vous avez travaillĂ© avec des Ă©crivains, Patrick SĂŒskind pour Lâhistoire de Monsieur Sommer» et Patrick Modiano pour Catherine Certitude». Comment se passent ces collaborations? Avec SĂŒskind, câest trĂšs simple il travaillait dans son coin, on se voyait et voilĂ . Avec Modiano, rien nâest jamais simple. On se connaissait depuis longtemps et sa femme, chaque fois quâon se rencontrait, tournait autour de nous, en disant Mais pourquoi vous ne faites pas quelque chose ensemble?» Un jour, je les vois, rue de lâUniversitĂ©, venir de trĂšs loin. Alors je rĂ©flĂ©chis un moment et quand ils arrivent Ă ma hauteur, je dis Ă Patrick Alors, voilĂ câest une petite fille myope et danseuse. Sa mĂšre est partie Ă New York. Elle est Ă©levĂ©e par son pĂšre et va le rejoindre. Tu te dĂ©brouilles avec ça.» Câest ce qui sâest passĂ©. Etablissez-vous une hiĂ©rarchie entre les diffĂ©rents arts, le dessin, lâĂ©criture, la peinture, la musiqueâŠ? Ecoutez, il y a des gĂ©nies partout. Jâai eu la chance dâen connaĂźtre quelques-uns⊠Regardez ma petite collection Savignac, le gĂ©nie de lâaffiche, Steinberg, le gĂ©nie du dessin humoristique, Abe Birnbaum, qui a fait quantitĂ© de couvertures pour le New Yorker, et Chaval, et Bosc⊠Tous ces gens mâĂ©blouissent Beaucoup de vos amis sont morts. Y a-t-il une mĂ©lancolie chez vous? Une mĂ©lancolie⊠Quand ils meurent, je suis forcĂ©ment triste. Mais comme je pense Ă eux tous les jours⊠Je vis avec eux, en permanence. Câest bizarre comme on peut vivre avec des gens tout le temps sans que ça vous prenne beaucoup de temps⊠Ils sont un peu comme des fantĂŽmes? Ce ne sont pas des fantĂŽmes, mais des lĂ©gendes pour moi. Comme Louis XIV. Ils sont importants. La bande dessinĂ©e ne vous a jamais attirĂ©. Pourquoi? Je nâaime pas ça. Je nâaime pas les petites cases. Il faut quâil y ait de lâespace autour. Jâai essayĂ© dâen faire, 28 planches du Petit Nicolas» quand jâĂ©tais tout jeune. Je suis nul. Lire Ă©galement Le Petit Nicolas souffle 60 bougies Vous avez fait de la peinture? Moi? Non. Si, une fois, une toile. Jâai fait une gare avec des gens qui attendent le train sur le quai. Le train nâest jamais arrivĂ©, ils sont toujours lĂ . Câest la seule peinture Ă lâhuile que jâaie jamais faite. Je ne sais plus oĂč elle est. Peut-ĂȘtre chez la galeriste Martine Gossieaux. Je la retrouverai un jour. Vous souvenez-vous dâun premier dessin que vous ayez fait, enfant? Mmm! Je prĂ©fĂ©rerais ne plus mâen souvenir. Oui, oui, je mâen souviens trĂšs bien. Ah, non! Je ne veux pas en parler! Il est tellement mauvais, câest une catastrophe. MĂȘme racontĂ©, il est accablant. Avez-vous senti trĂšs jeune le pouvoir du dessin? Ecoutez, mon cher, il est plus facile de trouver un crayon et du papier quâun piano. Alors, jâai fait des dessins, enfin essayĂ© de faire des dessins. Il fallait bien faire quelque chose. Jâai fait plein de petits boulots. Cela dit, je nâaurais jamais cru que je gagnerais ma vie en dessinant. Ăa a Ă©tĂ© une angoisse constante. Câest un mĂ©tier de fou⊠Si vous aviez trouvĂ© un piano, vous auriez pu devenir pianiste? LĂ , jâai le piano de la femme dâun copain. Elle me lâa donnĂ© lorsquâelle a arrĂȘtĂ©. Ce piano mâa poussĂ© Ă mentir une fois. Un jour mon copain Michel Legrand me rend visite. Il sortait de dialyse et il Ă©tait dans une forme formidable! Il se met au piano et joue avec une facilitĂ©, une dextĂ©ritĂ© effroyables. Le lendemain, je rencontre dans le hall de lâimmeuble le voisin du dessous, un homme charmant, qui me dit Je vous entends depuis des mois faire des exercices au piano, mais hier, câĂ©tait Ă©blouissant! Vous avez fait des progrĂšs incroyables!» Je lui ai dit que ce nâĂ©tait pas moi, mais Michel Legrand qui jouait! Jâai vu une telle dĂ©ception sur son visage que jâai rajoutĂ© Oui, mais je jouais avec lui!» Il Ă©tait heureux, mais jâavais menti⊠On dit quâun petit dessin vaut mieux quâun grand discours. Vous approuvez? Jâai connu de grands discours qui Ă©taient merveilleux et de petits dessins ridicules⊠Tout est vrai, tout est faux, vous savez. La politique ne vous inspire pas. Mais les recueils de dessins que vous avez publiĂ©s au dĂ©but des annĂ©es 1960, comme Rien nâest simple» ou Tout se complique», annoncent les bouleversements de Mai 68 en exprimant la complexitĂ© croissante du monde moderne⊠Oui. Jâai un peu catalysĂ©. CâĂ©tait dans lâair. Vos dessins racontent une pĂ©riode prĂ©cise, mais ils restent indĂ©modables, Ă©ternels⊠Câest assez amusant. Nous sommes diffĂ©rents des Chinois, mais Le Petit Nicolas a un succĂšs fou en Chine. Qui aurait cru ça il y a soixante ans? Comment expliquez-vous le succĂšs du Petit Nicolas»? Parce que câest du rĂȘve. Les enfants sây retrouvent, mĂȘme sâils nâont pas connu les bancs dâĂ©cole que jâai connus. Ils comprennent tout de suite lâambiance de lâĂ©cole, qui nâa pas trop changĂ©, sauf si ça devient violent. Le Petit Nicolas nâĂ©tait pas violent. Ils se battaient entre eux mais ne touchaient pas aux professeurs. Vos dessins et les textes de Goscinny sont indissociables. On Ă©tait trĂšs copains. Il faisait ses textes, je les recevais et je faisais des dessins. Pas trop, parce que câĂ©tait trĂšs cher Ă imprimer. Jâai parfois eu la possibilitĂ© dâen rajouter quelques-uns dans les livres. Quelles sont la part de lâobservation et la part de lâimagination dans votre Ćuvre? Lâobservation est pratiquement nulle. Je ne suis pas du tout observateur. Cela fait un certain temps que jâhabite ici, mais je suis incapable de vous citer les commerçants en bas de chez moi, mĂȘme si je les vois et que je leur parle. Mais je nâoublie pas les ambiances. Elles me marquent beaucoup. Jâai Ă©tĂ© Ă©bloui par New York comme par Paris en arrivant de Bordeaux. Vous travaillez sur documentation? Je devrais, mais je ne le fais jamais, ça mâennuie. Mon cher Duke Ellington, je lâai vu plusieurs fois en concert, mais je ne prends jamais une photo quand je le dessine. Un grand boulevard parisien dessinĂ© par SempĂ© est immĂ©diatement reconnaissable. Câest lâesprit de Paris. Seul un grand boulevard parisien dessinĂ© par SempĂ© est plus vrai quâun grand boulevard parisien⊠Vous ĂȘtes fort aimable. Ce que vous dites me fait trĂšs plaisir⊠Vous travaillez de façon instinctive? Câest surtout beaucoup de boulot. Je fais nâimporte quoi et je mâĂ©nerve et je suis furieux et je recommence et je suis en colĂšre et je dĂ©barque chez des amis de mauvaise humeur⊠A un moment, le trait juste arrive? A un moment, je dois rendre le dessin. Alors lĂ , je ne me pose plus de questions. Car si je recommence, je mets tout le monde dans lâembarras, lâimprimeur sâarrache les cheveux, le retard coĂ»te de lâargent Ă lâĂ©diteur, il mâen veut un peu forcĂ©ment. Je ne me suis jamais dit que jâĂ©tais content dâun dessin. Vos dessins font la part belle au blanc⊠Oui, jâaime ça. Mais regardez les dessins au mur, tout le blanc quâont laissĂ© les dessinateurs. Câest pour lâespace, car tout est confinĂ© dans nos vies. Vous arrive-t-il de travailler avec lâordinateur? Mais, jâen ai une peur horrible! Tout ce qui est ordinateur⊠Je suis affolĂ©, affolĂ©. Le pire, ce sont les tĂ©lĂ©phones. Vous avez rendez-vous avec un ami, vous ĂȘtes content de le voir, et son premier geste est de sortir son tĂ©lĂ©phone en disant Attends! Je vais te montrer quelque chose.» Il tape, et tape, et on nâattrape jamais lâimage quâil veut montrer⊠Le monde dâaujourdâhui vous effraie-t-il? Ecoutez, je pense quâen 14-18 dans un village prĂšs de la frontiĂšre franco-allemande, il mâaurait effrayĂ© aussi. Je crois que le monde a toujours Ă©tĂ© effrayant. On sâest toujours tapĂ© sur la gueule, sans arrĂȘt. RepĂšres 1932 Naissance Ă Pessac, prĂšs de Bordeaux. 1950 Premiers dessins dans la presse. 1955 PremiĂšres planches du Petit Nicolas 1959 PremiĂšre histoire du Petit Nicolas dans Sud-Ouest Dimanche 1962 Publie Rien nâest simple. 1978 PremiĂšre couverture pour le New Yorker 1995 Publie Raoul Taburin 2017 Publie Musiques.
Annonce Votre navigateur ne supporte pas la balise HTML5 video. Image crĂ©dit Pixabay Quâest-ce qui est important dans la relation de flammes jumelles ? Ce qui est important, câest que câest une histoire dâamour. On a tendance Ă lâoublier. Et ça commence par lâamour de soi. Quelquâun qui nâest pas capable de sâaimer soi, sera incapable dâaimer lâautre dâun amour inconditionnel. Câest ce quâon nous demande dans lâhistoire de flammes jumelles. Ce nâest pas toujours facile de sâaimer, de ne pas se perdre, ne pas perdre ses principes, ses valeurs, sa constitution. Sâaimer soi et se respecter donne accĂšs Ă quelque chose de plus noble, de plus pur, pour ensuite sâunir Ă lâautre dans un amour aussi pur qui permet dâaccepter lâautre tel quâil est, dans son authenticitĂ©, de ne pas essayer de le changer. Annonce Câest un chemin parfois compliquĂ© mais câest belle route. Câest une redĂ©couverte de soi, une redĂ©couverte de lâautre, une redĂ©couverte de lâamour. Je pense quâon ne sait pas aimer. Le chemin est aussi important que lâarrivĂ©e. Tout le monde cherche la rĂ©union mais il ne faut pas la prĂ©cipiter. Il faut vivre pleinement la sĂ©paration. Il y a tellement de choses Ă rĂ©colter tout le long du chemin. Câest une vraie transformation. Ensuite, câest vraiment du bonheur grĂące Ă tout ce quâon a appris. Câest une histoire dâamour avec un grand A, qui commence par lâamour de soi. La sĂ©paration entre les flammes jumelles peut se faire de diffĂ©rentes façons, quâest-ce qui fait quâelle prend une forme ou une autre ? Cela dĂ©pend de ce qui a Ă©tĂ© vĂ©cu dans les vies antĂ©rieures. Sâil y a eu quatre incarnations oĂč les jumeaux se sont retrouvĂ©s et ont tentĂ© de se rĂ©unir, il y a quatre raisons qui ont fait quâils nâont pas pu fusionner. Elles vont ĂȘtre prises en considĂ©ration par les Ăąmes pour dĂ©terminer une sĂ©paration qui va leur ĂȘtre favorable. Tout ce quâon nâa pas su dĂ©passer va dĂ©terminer ce quâon va vivre aujourdâhui. Et tout ce quâon a rĂ©ussi va nous apporter une force, une ressource qui va nous permettre de dĂ©passer tout ça avec plus dâaisance. Il y a plein de sĂ©parations atypiques. Le point commun, câest de ne pas pouvoir sâunir Ă lâautre et vivre son amour pleinement. Câest ce qui va permettre de travailler sur soi, de dĂ©gager le karma, de sâaimer soi et dâaimer lâautre de façon plus pure, plus simple. Quelle que soit la forme que ça va prendre, câest une Ă©tape importante qui nous prĂ©pare Ă la suite. On revit dâune façon diffĂ©rente les difficultĂ©s des prĂ©cĂ©dentes vies pour les dĂ©passer ? Oui. Sâil y a eu quatre raisons qui font quâon nâa pas pu se rĂ©unir, elles vont toutes ĂȘtre revĂ©cues. Avec les Ăąmes sĆurs, on va inverser les rĂŽles un coup bourreau, un coup victime ou on va faire quelque chose quâon nâavait pas rĂ©ussi Ă faire. Alors que les flammes jumelles vont revivre Ă lâidentique les mĂȘmes Ă©preuves. Par exemple, si dans une premiĂšre vie, lâun des deux nâa pas su faire face Ă cette sĂ©paration et sâest donnĂ© la mort cette sĂ©paration va ĂȘtre revĂ©cue dâune autre façon. Dans la seconde vie, il va falloir cicatriser la premiĂšre, ils vont revivre une situation oĂč celui qui sâest donnĂ© la mort va de nouveau avoir de la difficultĂ© Ă attendre lâautre. Il va cicatriser cette premiĂšre vie mais nâaura pas suffisamment de force pour dĂ©passer complĂštement la sĂ©paration il ne va pas se tuer mais il va partir avec une autre personne. Dans la troisiĂšme vie, la premiĂšre vie oĂč lâun sâest tuĂ© a Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ils vont la revivre plus facilement mais la deuxiĂšme nâa pas Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ainsi de suite. Dans la cinquiĂšme vie, ils vont revivre la premiĂšre vie facilement parce quâelle a Ă©tĂ© cicatrisĂ©e quatre fois symboliquement, et puis la deuxiĂšme et la troisiĂšme. Par contre la quatriĂšme vie nâa pas Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ça va ĂȘtre lâĂ©tape ultime qui va sĂ©parer les jumeaux, la plus grosse complication Ă dĂ©passer. Les quatre vies sont revĂ©cues dans un format plus souple et plus doux. Ce sont des situations oĂč on va se dire jâai lâimpression que je vais mourir ». Câest une Ă©motion qui sort pour clĂŽturer. Quelle est la diffĂ©rence entre une rencontre dâĂąmes sĆurs et de flammes jumelles ? Quand on rencontre une Ăąme sĆur, il y a une alchimie mais elle est diffĂ©rente de la flamme jumelle. La flamme jumelle, on sait que depuis tout petit on lâattendait, sans la connaitre, et il y a plein de choses qui remontent Ă la surface. Quand on la voit, on la reconnait parce quâon lâa toujours connue et toutes les vies antĂ©rieures vont revenir. Ăa vient du cĆur et pas de la tĂȘte. LâĂąme sĆur est forte, foudroyante, mais elle nâest pas animĂ©e par les mĂȘmes choses, câest une relation totalement diffĂ©rente. Les deux sont fortes et merveilleuses Ă vivre. Toutes les histoires dâamour nous font travailler. Il y a toujours des choses Ă apprendre sur soi, sur la vie, sur les autres et câest toujours porteur. Jâai un parcours un peu atypique parce que je suis mĂ©dium mais quand jâai rencontrĂ© ma flamme jumelle je ne savais pas. Je ne savais mĂȘme pas ce quâĂ©taient les flammes jumelles. Il y a eu quelque chose dâĂ©vident, une reconnaissance avec cette personne mais pour moi câĂ©tait un lien dâĂąme, quelquâun que jâavais connu avant et câest tout. Câest plus tard que je me suis vraiment dit ah il y a un lien qui est quand mĂȘme assez particulier ». Quâest-ce qui tâa fait sentir que câĂ©tait vraiment quelque chose de diffĂ©rent ? La maniĂšre dont câest arrivĂ©. Pendant 8 mois, involontairement, jâai tout fait pour ne pas rencontrer cette personne. Jâallais Ă gauche quand on me disait dâaller Ă droite. Le jour de la rencontre, le temps sâest figĂ©. On voit la personne, les yeux sâarrĂȘtent, on rentre dans une bulle intemporelle et on se dit lĂ il y a un truc qui passe ». Câest trĂšs Ă©motionnel, le corps parle. Ce nâest pas un coup de foudre, ce nâest pas de lâamour, câest indescriptible. Il y a une Ă©nergie, une vibration qui nous envahit et on se demande ce quâil se passe. Je ne peux pas dire que je suis tombĂ© amoureux tout de suite, il y a quelque chose mais câest indĂ©finissable. Mon corps mâa parlĂ©, je me suis dit je nâai jamais vĂ©cu ça, il se passe quelque chose de vraiment particulier, je sais que câest toi ». Cependant, il faut ĂȘtre prudent parce que la derniĂšre histoire chasse la prĂ©cĂ©dente. On a toujours lâimpression dâaimer plus son dernier amour que celui dâavant, on a tendance Ă oublier. Pour moi, ce nâest pas lâamour qui est arrivĂ© dĂšs le dĂ©but, ça a Ă©tĂ© une Ă©motion, une Ă©nergie, une vibration, une complicitĂ©, le temps qui sâarrĂȘte. Câest intense, câest fort mais ce nâest pas un coup de foudre. On dit que ça peut dĂ©clencher des montĂ©es de kundalini, de la tĂ©lĂ©pathie⊠Est-ce que ça peut arriver sans que ce soit des flammes jumelles ? ComplĂštement. La tĂ©lĂ©pathie, les montĂ©es de kundalini, câest donnĂ© Ă tout le monde. Dâailleurs la tĂ©lĂ©pathie câest de la mĂ©diumnitĂ©. Quand je rentre en contact avec des guides ou des dĂ©funts câest de la tĂ©lĂ©pathie. Souvent les gens me disent je suis en tĂ©lĂ©pathie avec cette personne, câest mon jumeau ». Peut-ĂȘtre, mais câest surtout de la mĂ©diumnitĂ©. On se connecte Ă lâĂąme de la personne. Câest lĂ quâil ne faut pas confondre. Les montĂ©es de kundalini câest pareil. Câest juste que lâon est en harmonie avec quelquâun parce quâon est reliĂ©s de cĆur Ă cĆur. On peut ĂȘtre en tĂ©lĂ©pathie avec une amie, avec son enfant, avec plein de personnes, avec quelquâun que lâon aime tout simplement. Annonce OĂč se trouvent les similitudes entre jumeaux ? Câest au cas par cas. Les similitudes ne sont pas des signes qui vont permettre de dire si on est en prĂ©sence de sa flamme jumelle. On peut avoir des amis ou un frĂšre qui portent les mĂȘmes blessures, qui ont vĂ©cu des Ă©vĂ©nements similaires ou qui ont le mĂȘme caractĂšre⊠Dans ces relations de flammes jumelles, il faut lĂącher son mental et son ego. Les gens cherchent Ă trouver des raisons qui confirment quâils sont en prĂ©sence de leur jumeau. Câest lĂ oĂč je suis trĂšs vigilant. Plus on va trouver de raisons Ă cette histoire, plus on va la mentaliser et moins il y a de chances que ce soit une histoire de flammes jumelles. Il faut laisser faire les choses, tout est possible. Il peut y avoir plein de similitudes comme nây en avoir aucune. Un monsieur mâa appelĂ© et pensait quâil nâĂ©tait pas en prĂ©sence de sa flamme jumelle parce quâil ne faisait pas de tĂ©lĂ©pathie. Mais tout le monde ne fait pas de tĂ©lĂ©pathie avec son jumeau. Il nây a vraiment pas de rĂšgles et je pense quâil est dangereux pour les gens dâanalyser le nombre dâĂ©lĂ©ments qui confirment, qui rassurent, qui donnent une raison Ă cette histoire dâamour alors que ce sont des histoires qui nâont ni queue ni tĂȘte et qui sont assez dĂ©raisonnables. Quâest-ce que tu appelles dĂ©raisonnable ? On ne peut pas y trouver de raison. Il y a souvent des diffĂ©rences de cultures, gĂ©ographiques, sociales Ă dĂ©passer⊠Si on cherche Ă rĂ©flĂ©chir, Ă mentaliser, on se torture et on devient fou. Quand on vit les choses pleinement, avec son cĆur, on lit entre les lignes parce quâon se fie Ă ses ressentis, Ă son intuition, câest beaucoup plus simple. Ce sont des histoires folles mais elles ne sont pas irraisonnĂ©es, elles sont dĂ©raisonnĂ©es, il ne faut pas leur donner de raison. Il faut lĂącher le mental, les explications et se fier Ă son cĆur. On dit parfois quâil nây aurait pas dâattirance physique entre les jumeaux ? Ăa arrive dans le sens oĂč les gens me disent parfois jâai rencontrĂ© quelquâun, mais ce nâest pas du tout mon style ». Par contre, on ne peut pas ĂȘtre rebutĂ© par lâautre personne. Câest juste que ce nâest pas forcĂ©ment notre style dâhomme ou de femme. Il y a quelque chose qui ne vient pas de la tĂȘte, qui vient du cĆur, câest le feeling, lâalchimie, les Ă©nergies sâattirent. Il y a une attirance mais ce nâest pas un coup de foudre. Ce nâest pas le physique qui parle câest lâĂąme. Il y a toujours une attraction, mais elle est indĂ©finissable. La personne qui me dit je suis tombĂ© amoureux au premier regard », je ne suis pas sĂ»r que ce soit sa flamme jumelle. Il y a un proverbe qui dit ce nâest pas parce quâelle est belle que je lâaime, mais elle est belle parce que je lâaime ». On ne tombe pas amoureux dâun physique, on tombe amoureux dâune personne et aprĂšs on la trouve belle parce quâon est amoureux dâelle. Câest un amour qui est pur et qui est tournĂ© vers lâautre. A lâinverse, lâamour passionnel chez les Ăąmes sĆurs est Ă©goĂŻste, tournĂ© vers soi. On a des manques, des compromis, on nâa pas confiance en soi, on ne sâestime pas, on ne sâaime pas et on va demander Ă lâautre de tout combler. Lâhistoire de flammes jumelles câest diffĂ©rent, câest ce quâon apprend dans les sĂ©parations, on nous demande de fonctionner diffĂ©remment, de rĂ©apprendre Ă aimer lâautre. Quâest-ce qui est diffĂ©rent au quotidien quand on est avec sa flamme jumelle ? Tout est simple. Il ne faut pas se dire que la vie est extrĂȘmement belle et merveilleuse, ce nâest pas vrai, on est monsieur et madame tout le monde. Mais la vie est simple parce que chaque problĂšme aura sa solution et quâon ne rentre pas en conflit. On peut ĂȘtre en dĂ©saccord mais il va y avoir une discussion, les deux vont sâĂ©couter et trouver une solution. Ce nâest pas lâun qui va dominer lâautre. Souvent, dans un couple, il y en a un qui va porter la culotte », lĂ ce sont les deux qui vont la porter ou aucun ne va la porter. Câest ce qui va rendre plus simple et plus belle cette histoire, il nây a pas de problĂšme, il nây a que des solutions. Lâamour est tellement pur, il nây a pas de suspicion, de jalousie, de possession. Plein de problĂšmes nâexistent pas. Il y aura Ă©videmment des incomprĂ©hensions et un travail Ă faire. Dans le couple, on a quand mĂȘme plein de choses Ă rĂ©gler. Mais on sâaccorde, on respecte lâautre et on est libres. Il nây a pas de tricherie, pas de mensonge, tout coule, câest un amour qui est inconditionnel. Quoi que lâautre va faire, on va lâaimer. Et on ne va pas nous demander de nous perdre dans une relation, dâaller Ă lâencontre de nos principes, de nos valeurs, de notre constitution⊠On sait comment rĂ©pondre aux attentes lâun de lâautre, on sait ce quâon peut lui donner, on nâattend plus rien, on reçoit, on accueille ce que lâautre est en mesure de nous donner. On avance Ă deux, cĂŽte Ă cĂŽte et pas lâun contre lâautre, ni lâun au-dessus de lâautre. Câest pour cela que la sĂ©paration nous prĂ©pare. Câest une prĂ©paration Ă lâamour, un entraĂźnement, un Ă©chauffement. On nous apprend Ă aimer lâautre de maniĂšre beaucoup plus pure. Lâamour inconditionnel câest lâamour de nos guides, câest un amour qui est sans jugement, câest de la sagesse, de la bienveillance, on sâaime vraiment. Annonce Certains disent quâil peut y avoir des problĂšmes de communication, que câest parfois plus simple avec une Ăąme sĆur ? Je ne suis pas dâaccord avec ça, câest beaucoup plus simple avec une flamme jumelle. Mais pendant la sĂ©paration, câest compliquĂ© oui. Et la grosse erreur câest dâessayer de comprendre lâautre alors que câest un travail sur soi. La plupart des gens regardent ce que lâautre fait ou ne fait pas en disant mais il ne travaille pas, il ne se rapproche pas de moi » et ils ne se regardent pas eux, ils ne font pas leur travail. Câest lĂ quâil y a un problĂšme de communication parce que câest une histoire quâil ne faut pas essayer de comprendre. Ensuite la communication est extrĂȘmement simple. Quel est le rĂŽle des flammes jumelles ? Le rĂŽle des flammes jumelles câest de travailler sur soi pour ensuite sâunir Ă lâautre et aprĂšs aller vers les autres. Ne serait-ce que pour sa famille, ses amis on fait travailler les autres, on va transmettre quelque chose. On va peut-ĂȘtre ressortir le karma encore plus que quelquâun dâautre mais on a aussi plus de facilitĂ©s Ă travailler sur soi. Quand on a dĂ©passĂ© les difficultĂ©s de cette histoire dâamour, en termes de lĂącher prise, de dĂ©tachement, de tout ce quâon nous demande de faire, on est capable de faire face avec plus dâaisance et peut-ĂȘtre de faire un peu plus de travail. Ăa donne une force et on nâest plus tout seul, on est branchĂ©s dans lâamour inconditionnel 24h/24h. Câest lâamour de Dieu, câest une source inĂ©puisable, câest un apport Ă©nergĂ©tique qui est juste exceptionnel. Tout le monde nâa pas de flamme jumelle ? Comment va se traduire le fait dâavoir ou pas une flamme jumelle ? Non, tout le monde nâen a pas. Tout comme sur Terre tout le monde nâa pas un jumeau. Quand on est en prĂ©sence de sa flamme jumelle, on va vivre cette histoire particuliĂšre. Si on nâa pas de flamme jumelle ou quâelle nâest pas incarnĂ©e, on est un homme, une femme comme tout le monde. Il nây a aucune singularitĂ©, aucune diffĂ©rence. On nâest pas plus ou moins que quelquâun dâautre. Est-ce quâon sent si on a une flamme jumelle ? Il faut faire attention, il y a des gens qui vont crĂ©er ce sentiment dâavoir quelquâun dâautre Ă qui sâunir. Mais jâai toujours su, tout petit, quâil y avait quelquâun qui mâĂ©tait destinĂ©. Je savais que je rencontrerai lâamour avec un grand A et toute ma vie je lâai cherchĂ©, je lâai attendu. Je savais quâil y avait une relation extrĂȘmement importante et Ă©volutive, dans ma vie dâhomme et de mĂ©dium, mais je ne savais pas que ce serait une flamme jumelle. Recevoir cette information avant mĂȘme de rencontrer la personne, ce serait nous induire en erreur. Il faut vivre les choses naturellement, les dĂ©couvrir. Câest lĂ oĂč la guidance a sa justesse, sa bienveillance et la sagesse de ne pas tout dire. Il y a des choses qui doivent rester secrĂštes et quâon doit dĂ©couvrir naturellement. Câest aussi ce qui fait le charme de lâamour tomber amoureux parce que je lâaime et pas parce quâon me lâa dit. Il faut ĂȘtre avec la personne avec qui on a envie dâĂȘtre sans se focaliser sur le fait que ce soit une flamme jumelle ou pas ? Oui. Câest une histoire dâamour avant tout, câest lĂ oĂč le lien dâĂąme nâest pas important. Que ce soit Ăąme sĆur ou flamme jumelle, il nây a pas de lien qui soit plus fort que lâautre. Câest juste lâamour que lâon va porter Ă lâautre qui sera diffĂ©rent passionnĂ© ou inconditionnel, ça dĂ©pend de ce quâon doit travailler, de ce que notre Ăąme a envie de dĂ©passer et qui est le meilleur pour nous. Ce qui est important câest dâĂȘtre peut ĂȘtre cĂ©libataire et extrĂȘmement heureux, comme on peut ĂȘtre en couple et extrĂȘmement malheureux. Jâai vĂ©cu trois ans une histoire dâamour avec une Ăąme sĆur, jâĂ©tais trĂšs amoureux mais jâĂ©tais trĂšs malheureux⊠On dit parfois quâune relation avec une Ăąme sĆur est plus intense que la relation avec la flamme jumelle, parce quâil nây a pas ce cĂŽtĂ© besoin », manque », quâen penses-tu ? Je trouve que câest le contraire. Ce nâest pas parce quâil y a moins de besoins, de manques, quâon sâaime moins, bien au contraire. On a su dĂ©passer tout ça et on sait que dans cette histoire dâamour on est indĂ©pendant, on laisse la libertĂ© Ă lâautre, on lâaccepte tel quâil est et on ne se perd pas dans la relation. Les Ăąmes sĆurs, ce sont des relations qui sont folles, puissantes, pleines dâamour mais passionnelles parce quâon va demander Ă lâautre de combler tout le vide que lâon a en soi. On va avoir en permanence besoin dâĂȘtre avec lâautre. Avec mon Ăąme sĆur, on faisait tout Ă deux, on ne pouvait pas se sĂ©parer. La flamme jumelle, on nâa pas besoin dâĂȘtre avec elle. Avec ou sans elle, on lâaime, il nây a pas de manque, pas de besoin, si on est avec elle câest super et si on nâest pas avec elle câest super aussi. Ce nâest pas quâon lâaime moins, câest que le manque nâa pas lieu dâĂȘtre. Quand on a confiance en soi, confiance en lâautre, quand on lâaime purement et simplement, câest normal dâavoir envie dâĂȘtre avec lâautre, mais le manque et lâabsence ne sont synonymes de souffrance. Pendant la sĂ©paration ça peut ĂȘtre douloureux mais dans la rĂ©union non. On sait que lâautre est bien et que lâon va le retrouver. On arrive Ă ĂȘtre bien ensemble et bien sĂ©parĂ©ment. Câest lĂ oĂč ça prend vraiment tout son sens câest lâun avec lâautre, lâun sans lâautre mais toujours lâun pour lâautre. Câest beaucoup plus fort et beaucoup plus simple. MĂȘme si lâautre nâest pas lĂ , on le sent ? Oui, on le ressent parce quâon est connectĂ© Ă lui. Les Ăąmes se sont connectĂ©es, tous les corps Ă©nergĂ©tiques sont en symbiose, lâautre est dans notre coeur. Câest un amour qui vient vraiment du cĆur, lâĂąme sĆur ça vient plus de la tĂȘte, câest un amour qui est mental, raisonnĂ©. Quand on a de la tĂ©lĂ©pathie avec son jumeau, ce nâest pas ce quâil dit qui fait chaud au cĆur, câest ce quâon ressent, câest cette Ă©nergie quâon reçoit. Il y a une petite voix qui va transmettre un message mais câest lâamour qui est envoyĂ© Ă travers cette tĂ©lĂ©pathie qui est marquant. Lâamour que lâon ressent, lâamour que lâon reçoit est exceptionnel. Lâhistoire en elle-mĂȘme est extrĂȘmement banale, câest lâamour qui est vraiment puissant et qui ouvre toutes les portes. On est tellement bien dans ses baskets, on sait lĂącher prise, on est patient, on a la foi, on a confiance et ça coule. Ăa vaut le coup mais ça se mĂ©rite. Ceux qui ont des difficultĂ©s peuvent aussi se mettre en couple avec quelquâun dâautre qui va pouvoir les aider. Une tierce personne peut arriver et aider le fuyant Ă revenir vers lâabandonnĂ©. Je te donne un scoop je vais bientĂŽt faire une vidĂ©o sur lâalliĂ©. Il arrive parfois quâon ait un alliĂ© dans lâhistoire de flammes jumelles qui va donner un coup de pouce. Câest souvent une Ăąme sĆur aux deux jumeaux, ce peut ĂȘtre un enfant ou un ami. En consultation, jâai eu une femme dont lâalliĂ©e est sa fille, quâelle a eu dâune prĂ©cĂ©dente union. Lorsque son jumeau appelle Ă la maison, avant mĂȘme de lâavoir entendu au tĂ©lĂ©phone la petite rĂ©pond et elle dit câest papa ». Ăa fait plein de belles histoires ! Oui et il nây a pas de mode dâemploi, il ne faut jamais dire jamais, tout est possible. Retrouvez David Sabat sur Annonce
NumĂ©ro8 : la France, câest le pays oĂč il y a le plus de communes, le plus de communes. Une commune, ça peut ĂȘtre une ville, ça peut ĂȘtre un village. Câest vraiment dâun point de vue administratif ce quâil Ă la fin de lâAntiquitĂ© et au dĂ©but du Moyen Ăge, les Bretons immigrent en Armorique avec leurs structures sociales, leur langue et leurs religieux. Ces derniers, venus en grande partie du pays de Galles, Ă©vangĂ©lisent la pĂ©ninsule. Leur culte, comme ceux de leurs disciples, reste trĂšs vivace en Bretagne et ailleurs, car nombre des saints bretons se firent aussi missionnaires. Câest ainsi le cas de saint Malo, lâun des sept saints fondateurs, qui partit un temps en Saintonge. Il y est toujours vĂ©nĂ©rĂ© sous le nom de Macoux ou de un Breton du cruEt qui sait que lâun des plus grands vignobles du monde porte aujourdâhui le nom dâun saint breton du haut Moyen Ăge ? Emilion est, en effet, nĂ© en Bretagne au VIIIe siĂšcle, sans doute dans le pays de Vannes il est aussi vĂ©nĂ©rĂ© Ă Loguivy-Plougras 22, commune traversĂ©e par une riviĂšre qui porte son nom et dont les grandes crues sont restĂ©es dans les mĂ©moiresâŠ. EngagĂ© comme intendant auprĂšs du comte de Vannes, il dĂ©tourne des vivres pour les donner aux pauvres. DĂ©couvert, il sâexile vers le sud, il se fait moine Ă Saulon, en Saintonge, puis devient ermite dans une forĂȘt au nord-ouest de Bordeaux. Il sâinstalle dans une grotte sur les coteaux dominant la y multiplie les miracles et sa notoriĂ©tĂ© grandit dans le pays. Ce qui attire des disciples. AprĂšs la mort dâEmilion, en 767, lâendroit devient un monastĂšre, avant de donner naissance Ă une agglomĂ©ration qui porte son nom. Son culte se dĂ©veloppe, parallĂšlement Ă la rĂ©putation des vignobles locaux, cultivĂ©s depuis lâĂ©poque romaine. Aujourdâhui, les vins de Saint-Ămilion sont mondialement connus, rendant internationalement cĂ©lĂšbre ce saint breton, considĂ©rĂ© tout naturellement comme le patron des nĂ©gociants en saints ont plutĂŽt migrĂ© vers le nord. Câest le cas de Judoc, qui installe un monastĂšre sur les rives de la Canche, dans lâactuel Pas-de-Calais. Son nom a mutĂ© en Josse et il a donnĂ© son nom Ă la ville de Saint-Josse-sur-Mer dans le pas de Calais et Saint-Josse-ten-Noode, en baladeusesAu IXe siĂšcle, les Vikings ravagent une partie de lâEurope occidentale, dont la Bretagne. Ils sâattaquent particuliĂšrement aux riches monastĂšres ou aux Ă©glises. Lâabbaye de LandĂ©vennec 29 est ainsi dĂ©truite en 913. Comme dans dâautres Ă©tablissements religieux, les moines ont prĂ©fĂ©rĂ© fuir, pour mettre Ă lâabri les reliques de leurs saints et leurs prĂ©cieux manuscrits. Cet exil, de quelques dĂ©cennies, explique la propagation du culte de certains saints bretons dans dâautres rĂ©gions moines de LandĂ©vennec sont ainsi accueillis dans la petite ville de Montreuil-sur-Mer, dans lâactuel Pas-de-Calais. Ils y fondent un monastĂšre en lâhonneur de saint GwennolĂ©, dont le nom sâest transformĂ© localement en saint Walloy. Ils y perpĂ©tuent leurs activitĂ©s de retranscription des textes sacrĂ©s. Deux Vies de saint GuĂ©nolĂ© sont ainsi conservĂ©es Ă Douai. Ces moines sont Ă©galement proches de lâAngleterre et du royaume saxon du Wessex, oĂč se sont rĂ©fugiĂ©s des nobles bretons qui prĂ©parent la reconquĂȘte contre les Vikings, ce que fera Alain Barbetorte en 936, devenant alors le premier duc de Bretagne. Une partie des reliques de saint GuĂ©nolĂ© sont restĂ©es Ă Montreuil jusquâĂ la reliques partent vers le nord, comme celles dâIdunet ou saint Diboan, vĂ©nĂ©rĂ© Ă ChĂąteaulin 29 et dans le Centre-Bretagne. Ces reliques auraient Ă©tĂ© transportĂ©es dans lâEure, Ă Port-Mort, oĂč il est cĂ©lĂ©brĂ© sous le nom dâEthbin ou Yben. La commune de Saint-Langis-lĂšs-Montagne, dans lâOrne, lui doit aussi son reliques de saint MĂ©en furent Ă©galement dĂ©mĂ©nagĂ©es prĂšs de Saumur, lors des invasions vikings. Ce dernier est Ă©galement honorĂ© dans lâAveyron oĂč il a donnĂ© son nom au village de Saint-MĂ©en-le-Couffeleux aujourdâhui Peux-et-Couffeleux, mais son culte serait liĂ© Ă un voyage quâil aurait fait Ă RomeâŠManuscrits bretons en Angleterre et Ă New YorkCette migration des moines bretons du Xe siĂšcle nâa pas Ă©tĂ© sans consĂ©quences. Leurs abbĂ©s ont continuĂ© Ă jouer un rĂŽle politique, visitant les nobles francs ou saxons qui les avaient pris sous leur protection. Pour les remercier, ils leur ont offert de prĂ©cieux manuscrits, Ă©crits en Bretagne ou dans le Nord de la France. Câest ainsi que plusieurs des Ă©vangĂ©liaires de LandĂ©vennec se trouvent aujourdâhui en Angleterre, notamment Ă la British Librairy de Londres et Ă Oxford. Lâun des plus beaux exemplaires a Ă©tĂ© donnĂ© par un privĂ© Ă la Public Librairy de New York. Autant de traces fort lointaines de lâinfluence intellectuelle des Bretons du haut Moyen Ăge. Indochine mandarins et explorateurs RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Caramba ! Des Bretons au Mexique⊠RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Les Saintes, le pent-ti punch⊠RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Johnnies des Bretons aux petits oignons RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Irlande des Bretons qui ne manquent pas dâEire ! RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s| Đ©ĐŸĐ·áŐŸĐžáÏáŠáł Îłá±ŃŐ«Ń ĐżŃĐŸŃĐ”ŃĐžÎŒ | ĐŁÖáčζОáĐžáá ĐżŃĐŸášÏ ŃĐœŃлаá | Đ Đ·Îčá€Đ°ÖáŃĐ»ĐžŃ | ĐŐ¶ĐŸĐżÏ Đ·ŐšÏ áŻĐ°ŃáŻÏа Ö |
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